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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

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Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 16:24

Magali Herbert à la FAC

Bonjour Magali ! Peux-tu te présenter ?

 

Bonjour, je m’appelle Magali Herbert. Je suis écrivaine, auteure Jeunesse et adulte (même si je n’ai pas encore de livres publiés dans la section « grands », ça viendra bientôt.) Pour les détails autobiographiques, je vous renvoie à mon site.

Qu’écris-tu ?

Des romans, des nouvelles, des articles pour mon blog. Non, sérieusement, j’écris des histoires, ça c’est sûr, pour le reste, je ne saurais définir mon style d’écriture, me sachant fantasque et toute prête à changer de genre au gré de mon évolution.

Comment sont nés « Les chasseurs de lumières » ? Pourquoi cette trilogie ?

Un jour, j’ai lu un bouquin sur la légende des crânes de cristal, et j’ai eu envie d’inventer une histoire aussi extraordinaire et aussi pleine de mystères. J’avais envie d’embrigader mes lecteurs dans une grande aventure, une quête qui les ferait faire le tour de la planète et qui leur ouvrirait les portes des plus anciennes cultures de notre monde. La nécessité de l’écrire en 3 tomes m’est apparue évidente dès le début. Ne me demandez pas comment, c’est un mystère. Mais ensuite, l’éditeur est intervenu, réclamant des tomes moins lourds et la trilogie s’est transformée en tétralogie. Le tome 4 est prévu pour fin 2010.

Pourquoi écris-tu ? Est-ce quelque chose de facile à expliquer ?

Je ne sais pas vraiment, et non, ce n’est pas facile à expliquer. J’ai la sensation que l’écriture est venue par hasard mais je sais bien que c’est faux. Quand j’étais enfant, j’adorais lire. Je n’imaginais pas pour autant devenir écrivain. Je pense que j’ai toujours eu besoin de m’exprimer d’une manière artistique. J’ai dessiné assez jeune, j’ai eu envie de jouer de la musique, de peindre. J’aimais l’art en général, en tant que spectatrice et en tant qu’actrice. Je le ressentais comme une expression sublimée de l’âme, la seule façon pour moi de trouver une place en ce drôle de monde dans lequel j’étais tombée (Encore une erreur de ce fichu Maître des Portes ! Y pourrait pas faire attention, celui-là !). Mais l’écriture ! Je n’y songeais pas. Ça m’a rattrapé sans que je le veuille.

C’est quoi être écrivain ?

C’est se réclamer le droit d’être lu. De façon plus terre à terre, c’est aussi un statut social et professionnel, que l’on acquiert lorsqu’un éditeur publie enfin un de vos ouvrages.

Pour toi, écrire c’est quoi ?

Une pulsion, un plaisir, un art, une découverte, une forme de communication, un travail drôlement agréable, la possibilité de faire passer mes messages, un désir, une réalisation, un aboutissement artistique, une façon de me construire, un élan, un bonheur autant qu’une souffrance, une absolue nécessité… pour le moment.

L’écriture a-t-elle toujours été en toi ou est-ce quelque chose qui est arrivé tardivement dans ta vie ? Elément déclencheur ?

Peut-être que l’écriture a toujours été en moi et que je l’ignorais. (Tiens, je n’avais jamais pensé à ça !) Je me suis mise à écrire à l’âge de 20 ans. L’élément déclencheur ? Un rêve vraiment bizarre, qui m’a réveillée au beau milieu de la nuit. Le matin, je le raconte à mon père qui me conseille de l’écrire. Drôle d’idée, mais le rêve était si bizarre, si présent, que je décidai de la suivre. 3 mois plus tard, j’avais 9 pages. Pas vraiment une surdouée de la plume !

Ecris-tu pour toi ? Pour un public ? Le public/l’éditeur t’a t-il influencé ?

J’écris pour un public, dans le sens où je construis l’histoire en fonction de ceux qui vont la lire. Mais j’écris aussi pour moi, dans le sens où je n’écris que ce que je me plairais à lire. Le fait de s’adresser à un lectorat adolescent influe forcément sur l’écriture. Il faut former des phrases plus courtes, formuler des idées complexes avec un vocabulaire simple, et tout cela en conservant un rythme, une intensité égale. Pour le moment, je n’ai pas souvent eu l’occasion de communiquer avec mon public, je ne sais donc pas si ses demandes pourraient m’influencer. Et L’éditeur ? L’éditeur est celui qui a le pouvoir d’accepter ou de refuser un texte, c’est celui qui fait qu’on est écrivain ou non. Alors vous pensez bien que lorsqu’il dit : « j’aimerais que vous songiez à raccourcir un peu ce chapitre », vous ne lui dites pas non. Vous réfléchissez très fort et vous convenez qu’il a sans doute raison. Mais je ne cède pas toujours.

Comment définis-tu tes romans ? qu’est-ce qui te guides ? te pousses ? te fais avancer ?

Je ne les définis pas. Ce qui me guide, c’est le besoin d’exprimer ma pensée, de matérialiser mes rêves, de partager mes émotions. Ce qui me pousse, c’est l’envie de réussir. Ce qui me fait avancer, c’est la certitude que je suis à ma place.

Cette fameuse imagination, d’où vient-elle ? de quoi t’inspires-tu ?

Mon imagination ? Je ne la trouve pas si développée que ça. Il paraît que l’imagination est un muscle qu’on doit travailler. V’z’avez pas l’adresse d’une bonne salle de gym, m’sieur ?

Qui te lis en 1er ? Un proche ? Pourquoi ?

Ma mère et son mari. Ma mère a lu 26 fois le 1er tome des chasseurs de lumières ! Je ne sais pas comment elle fait. Son avis est toujours bon et elle me remonte le moral en deux secondes. Mais ce qui m’aide le plus, ce sont les « corrections » de l’éditeur. J’apprends beaucoup. Même si ses annotations m’énervent parfois.

Comment crées-tu tes personnages ?

Les personnages, c’est ce que je préfère. Ils viennent comme ça sans que j’ai vraiment besoin d’y réfléchir, tout à coup j’ai l’image du bonhomme. Le prénom vient en même temps comme une évidence. J’adore m’amuser à chercher leur patronyme. Parfois, je m’invente toute leur vie, et alors c’est difficile de ne pas la coucher sur papier, mais j’ai appris à réfréner mes envies. Trop de détails nuisent au récit.

Comment procèdes-tu pour écrire ? Un plan ? des carnets ?

  J’ai commencé les chasseurs de lumières sans plan et je l’ai amèrement regretté : le 1er tome était trop long, trop flou. J’hésitais entre le portrait d’adolescent et le roman d’aventure. Du coup, mes premiers éditeurs l’ont refusé, ce qui m’a filé un sacré coup. Il m’a fallu le réécrire, couper des chapitres entiers, réduire encore et encore des passages que j’avais mis des semaines à écrire. L’horreur. Par la suite, j’ai appris à faire un synopsis c'est-à-dire un plan avec les grandes lignes de l’histoire. Mais j’aime écrire au fur et à mesure. Impossible de sauter un chapitre qui me donne du fil à retordre, histoire de ne pas perdre de temps. Non, il faut que je construise le récit pas à pas. Quand j’ai une idée, je me la garde sous le coude. Dans ma tête. Parfois j’écris une phrase sur un bout de papier que je laisse traîner dans une chemise. Quand je retombe dessus, il est parfois trop tard, j’ai inventé autre chose. Par contre, je tiens consciencieusement le calendrier de mes « chasseurs ».

A quel moment de la journée écris-tu ? Avec quoi ? Une heure précise ? Isolement ?

  Je travaille pendant que ma fille est à l’école, sur ordinateur uniquement. Je suis une grosse dormeuse (Impossible de me lever à 5 h du matin comme certains écrivains.) et j’écris très mal le soir. Donc, je me tape 6 à 7 heures de boulot par jour et réserve la soirée et le week-end pour le blog et la création des pages du site. Je rêve de pouvoir m’isoler pour écrire tranquille. Pouvoir m’immerger totalement dans mon récit, ne plus répondre aux besoins des membres de ma famille… le bonheur. Mais ne rêvons pas, ils ne me laisseront jamais partir… jamais… ! argl !!

Est-ce que ce sont tes personnages qui te mènent ? Par exemple, peuvent-ils te faire changer de voie en cours d’écriture ?

Absolument. C’est ce qui s’est passé pour le 1er tome des chasseurs. Grégoire prenait corps dans mon esprit, de plus en plus. Il s’imposait tellement que j’ai vite été incapable de le maîtriser. J’en ai oublié l’aventure qui commençait et c’est pourquoi je me suis perdue. Il ne faut pas se laisser déborder par les personnages, ils sont tenaces, ils veulent prendre vie et sont capables de tout pour cela. L’écrivain ne doit jamais oublier qu’il est le maître du jeu, sinon…

Est-ce que lecture et l’écriture vont de pair ? Faut-il aimer lire pour écrire ?

Mon tout premier livre est un roman de fantasy pour adulte. Moi qui lisais beaucoup de fantasy, du moment que j’ai commencé à le rédiger, j’ai cessé de lire ce genre, par crainte du plagiat. C’était une marque de manque de confiance. Maintenant, je peux écrire et lire en même temps. Mes lectures sont même une source d’inspiration. Les bons ouvrages m’inspirent, me donnent du courage. J’en tire la force de continuer car c’est parfois très dur de ne pas douter de soi. Je ne suis pas sûre qu’on doive aimer lire beaucoup pour écrire. L’art de l’écriture est une pulsion qui peut se révéler d’elle-même. Lire le travail des autres permet tout de même d’acquérir une culture de l’écriture. Tôt ou tard, cette culture fera la différence. La lecture est aussi un excellent exercice pour l’esprit, une façon de faire travailler le muscle de l’imagination.

Ta bibliothèque, quelle est-elle ? Comment sont ces livres : beaux livres, poches… genres ?

Je suis une inconditionnelle du livre de poche. Les gros formats m’épuisent. J’aime pouvoir tenir un gros bouquin dans une main sans me payer aussitôt une crampe. Les beaux livres m’indiffèrent, les grosses bibliothèques me « débectent ». Je préfère un petit meuble en bois clair, garni des quelques livres que j’aime relire. J’ai une prédilection pour la fantasy, la science-fiction, les romans historiques, quelques thrillers, des auteurs de littérature américaine, anglaise, française (si c’est pas trop intello), je dédaigne les policiers.

Pour toi, lire c’est quoi ?

Un vrai plaisir. Si le bouquin ne me plaît pas, s’il m’ennuie ou ne me parle pas, je m’arrête tout de suite.

Te sens-tu libre comme écrivain ? As-tu eu à souffrir de la censure ?

Libre ? Certainement pas. Les éditeurs français sont frileux ! Pas de gros livre, pas d’innovation, pas de mélange des genres, pas de risque. Le pire c’est que tout ce qu’on se voit refuser, on le retrouve dans les bouquins importés des Etats-Unis ou de Grande Bretagne. Ça me rend folle de rage. La censure existe, pas besoin d’écrire des histoires choquantes pour cela.

T’interdis-tu des choses dans l’écriture ? L’éditeur te « dirige »-t-il beaucoup ?

Je manque un peu de bouteille pour répondre. Pour le moment, je n’ai pas écris de textes posant de réels problèmes de censure. Les deux maisons d’édition avec qui j’ai travaillé me dirigeaient dans le bon sens : vers un texte meilleur. Je n’ai pas eu la sensation d’être dirigée mais plutôt orientée vers d’autres solutions. À moi ensuite de décider.

Quels sont tes auteurs préférés ? tes lectures préférées ?

Je n’ai pas d’auteurs préférés, mais il y a des livres que j’adore. Avant, j’aimais lire pour m’évader : aventures, quêtes, épopées historiques. Maintenant, les livres de littérature m’attirent de plus en plus. Du bout des doigts de Sarah Waters m’a énormément plu. A livre ouvert, de William Boyd. L’allée du roi, de Françoise Chandernagor est un poème de 800 pages. Et d’autres encore.

Les livres jeunesse qui t’ont marqués chez les autres ? Un livre de chevet ?

Les Harry Potter qui m’ont donné l’envie d’écrire pour la jeunesse. La quête d’Ewilan, de Pierre Bottero. Beaucoup de bouquins sur ma table de chevet. Celui qui y reste toujours, c’est mon secret.

Quel est le livre que tu as écrit pour lequel tu gardes une affection particulière ?

Mon tout premier. Le roman de fantasy. Parce qu’il est imparfait et magnifique.

Qu’est-ce ce que la littérature jeunesse pour toi ? Une littérature à part entière ?

Elle est aussi riche, aussi variée que la littérature pour adultes. Elle requiert autant de sacrifice, de talent et d’attention de la part des auteurs et elle est lue exactement pareil par les lecteurs. Dans l’absolu, il n’y a pas de différence.

Qu’est-ce qu’un auteur jeunesse ?

Un auteur qui sait aussi s’adresser aux jeunes, qui sait mettre son écriture à la portée de son public.

Faut-il lire les classiques ? Pourquoi ?

Si on a envie, pourquoi pas ? Certains sont mûrs pour cela, d’autres non, et alors ? Tout dépend de celui qui fait lire. Un parent enthousiaste, un bon prof… et ça le fera.

As-tu un avis sur l’avenir du livre ? Les nouvelles technologies vont-elles le tuer ?

Les nouvelles technologies ne pourront jamais tuer la littérature. Le livre peut-être. J’ai des doutes, mais peut-être. Lire sur un écran est monstrueusement fatiguant, mauvais pour la santé des yeux (faut le dire). Je ne connais pas une personne, même chez les enfants, qui préfère lire une longue histoire sur un écran plutôt que sur un bon vieux livre en papier. Le papier, c’est chaud, c’est doux, c’est bon, ça caresse les sens. Bien sûr, si les livres disparaissent entièrement, comment ferions-nous encore la différence ? On verra bien. Difficile d’arrêter le changement. Tant que les auteurs pourront s’exprimer et les lecteurs s’évader !

Qu’aimerais-tu écrire ? un sujet que tu n’as pas abordé et qui te taraude ? un genre ?

J’ai très envie d’écrire un thriller, mais j’ai la trouille. Il y a un sujet que j’aimerais aborder, un sujet très personnel, tellement personnel que je ne sais pas comment m’y prendre. J’y pense.

Ecrire à 4 mains cela te tente-t-il ?

Oui, j’ai déjà proposé l’idée à une amie écrivaine. Ça serait une bonne thérapie ! J’éprouve tellement le besoin de tout contrôler.

Quelle est la phrase qui te pose le plus de souci dans l’écriture ? L’incipit ?

  Ah non, ça c’est ce que je préfère. L’incipit et l’excipit d’un livre, c’est ce qui me vient en premier. Ce sont presque des déclencheurs d’écriture, pour moi. Une fois que je les ai en tête, j’ai l’impression de tenir mon histoire. J’aime beaucoup finir un paragraphe et en commencer un aussi. Je m’amuse comme une petite folle.

Quel style préfères-tu ? style indirect libre… « Je » ou «  Il » ?

Vous pouvez répéter la question ? Franchement, trop compliqué pour moi ! Une chose est sûre, mon prochain roman sera au je narratif, ça me démange trop !

Combien dure la phase avant l’écriture (recherches…) ? ET la phase d’écriture ? Combien écris-tu de livres par an ?

Je suis une écrivaine lente. La vie me tire par la manche tout le temps, je n’écris pas spécialement vite, je suis très exigeante avec moi-même et j’ai besoin de beaucoup de temps de décompression, parce que je me lasse très vite d’écrire toujours les mêmes phrases, les mêmes mots. Je ne supporte pas la routine, alors parfois, ça dérape, je n’en peux plus, j’étouffe. Je profite de ces moments pour faire mes recherches. J’aimerais écrire un ou 2 livres par an. Mais faut pas rêver.

Est-il facile de vivre de sa plume ? Exerces-tu un autre métier ?

Hyper dur. Sans la présence de mon mari, je ne pourrais pas me consacrer à l’écriture. Il me faudrait un gros succès ou plus de livres à mon actif… et encore !

Qualités et défauts de l’homme ? qui rejaillissent sur l’écrivain ?

De la femme, tu veux dire ? Il n’y a pas de différence entre moi et l’écrivaine que je suis. Mais c’est plus mon être profond qui rejaillit sur mon écriture que ma personnalité. C’est peut-être pour ça que j’aime écrire, exposer ce qu’il y a de plus vrai en moi.

Quelque chose à ajouter ?

Je n’en ai pas assez dit, peut-être ?? J

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

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Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com