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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

   336.JPG

 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

Archives

Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 10:52


« Les mots, si le livre nous parle, doivent continuer à raisonner à nos oreilles comme le tumulte des vagues sur le récif, et l’histoire repasser sous nos yeux en milliers d’images colorées. »

Robert Louis Stevenson

 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 09:42

Dans une histoire, il y a des ... personnages ! C'est une évidence. A ceux-ci, il faut donner vie. C'est pourquoi les écrivains  rédigent de petites fiches, une sorte de carte d'identité des héros du livre. Même si tous les éléments de la vie de ceux-ci ne sont pas utilisés par l'auteur dans l'écriture de son roman, il est important pour lui de connaître ses personnages dans le moindre détail pour les faire évoluer dans l'histoire....

Prenons l'exemple, d'Oksa Pollock :

Surnom : l’Intrépide Ninja

Age : 13 ans (née à Paris le 29 septembre 1996)

Physique : cheveux châtains coupés au carré, yeux gris ardoise, regard vif, pommettes hautes, dents légèrement irrégulières, fossettes. Taille moyenne, mince, allure sportive.

Caractère : Adepte de kung-fu et de roller, Oksa est une jeune fille pétillante et intrépide. Son meilleur ami, Gus, lui reproche d’agir avant de réfléchir. Il a raison : Oksa est une tête brûlée que rien n’effraie et ce manque de prudence, auquel ajoute une sacrée impulsivité, la met souvent dans des situations périlleuses dont elle se sort toujours par une habile pirouette. Charismatique, elle séduit par son naturel et par un humour résistant à toute épreuve. Malgré ce caractère vif, c’est une jeune fille au cœur tendre qui sait apprécier la douceur et le réconfort de la famille.

Loisirs : le karaté, le roller

Ce qu’elle adore : l’astronomie, les ninjas, le rock, les pirojki

Ce qu’elle déteste : la couleur rose, les poireaux, les insectes, se faire remarquer

Films préférés : Tigres & Dragons, Je suis une légende

Musiciens/groupes préférés
: Muse, Paramore, Linkin Park Famille :

Parents
: Pavel et Marie Pollock Grand-mère : Dragomira Pollock

Meilleur ami : Gus Bellanger Amis : Merlin Poicassé – Zelda Beck

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 09:38


L’histoire :

Le jour de la rentrée dans son nouveau collège à Londres, Oksa voit sa vie bouleversée. Elle qui s’est toujours rêvé en ninja capable de surmonter tous les défis, voilà qu’elle découvre en elle des dons surnaturels. Terrifiée à l’idée de s’attirer des ennuis, elle n’ose d’abord en parler à personne, ni à son meilleur ami Gus ni à son excentrique grand-mère et confidente, Dragomira. Pourtant, Dragomira aurait pu lui expliquer tout de suite la raison de ces étonnantes aptitudes, lui raconter enfin le secret qui pèse sur leur famille d’exilés... Oksa va apprendre à concilier sa vie de collégienne ordinaire et son surprenant destin, au cours d’aventures fantastiques où elle croisera de vaillants Sauve-Qui-Peut, des créatures aussi attachantes que délirantes et de puissants Félons aux ambitions bien noires.

Anecdote :

Autoéditées depuis trois ans, les aventures d’Oksa Pollock ont suscité un engouement notamment sur le net : les jeunes lecteurs se sont adressés directement à XO pour signaler cette série exceptionnelle. Enthousiasmée par sa lecture, par la force des personnages et par l’univers imaginatif des deux auteurs, la maison a aussitôt décidé de prendre ce nouveau pari.

http://www.oksa-pollock.com/

Thème :

Oksa Pollock est une série du genre fantastique prévue en 6 volumes.

Concilier le monde réel avec le secret de sa famille, les contraintes qui en résultent, et la destinée qui est la sienne, voilà le défi que doit affronter Oksa.

Commentaire :

Après Harry Potter, nous voilà à nouveau plongés dans un monde familier et pourtant étrange, dans lequel se confondent fiction et réalité.. L'héroïne, une ado d’aujourd’hui de 13 ans, est très attachante : le lecteur se reconnaîtra sûrement en elle (réactions, caractère, goûts). J’avoue avoir un petit penchant pour la grand mère et ses étranges créatures.

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 11:11

   Susie, la littérature c’est quoi ? Cela sous entend que tout ne serait pas littérature

 

C’est l’art de raconter une histoire.

 

·         Qu’est-ce ce que la littérature jeunesse ? Une littérature à part entière ?

 

 Bof ! Le temps va nous le dire !

 

·         Faut-il lire les classiques ? Pourquoi ?

 

Souvent je me sens coupable parce que mes livres plus simples empêchent peut-être les enfants de lire les classiques. Dickens ? Pourquoi le lire ? C’est tout simplement grandiose !

Photo : http://www.m-e-l.fr/Susie%20Morgenstern,180

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 11:08

salon-du-livre.jpgDans leurs discours, tous les politiques encouragent le combat contre l'illettrisme.

Il s'agit d'aller à la rencontre d'élèves sur leurs lieux scolaire, afin de les sensibiliser et leur offrir le goût de la lecture ; puis de les amener sur le salon pour qu'ils aient un échange avec les auteurs et qu'ils profitent des animations et expositions. Pas une mince affaire. Souvent ce sont des gosses sans livres à la maison.

Certes, il y a les bibliothèques municipales, médiathèques, CDI de collèges et lycées. Il ne faut pas négliger leur réussite au quotidien. Mais même les plus inventives et les plus dynamiques ont des difficultés à faire aimer le livre aux plus jeunes -surtout les plus démunis. Elle ne peuvent pas tout faire pour le livre. Enfants, auteurs, bibliothécaires, enseignants parents, sont très heureux que les salons du livres leur apporte professionnalisme, accompagnement ainsi que la possibilité de permettre aux élèves de rencontrer des auteurs à moindre frais. Ces salons sont une aubaine pour tout un travail pédagogique préparatoire avant l’aboutissement, la rencontre de l’auteur…

Le salon international du livre jeunesse de Montreuil est né des ateliers d'écriture des centres de loisirs jeunesse de la ville de Montreuil. Des ateliers initiés par Rolande Causse. Une militante du livre -très discrète- dont le travail remarquable pour faire découvrir la littérature jeunesse est souvent oublié. Assise au début des années 80 sur la moquette d'un centre de loisirs, cette femme élégante lisait aux enfants des albums de qualité achetés par le service jeunesse de la ville de Montreuil. Elle fut l'une des créatrices d'une manifestation qui a aujourd'hui plus d'un quart de siècle.

Offrir un large accès à la lecture reste une priorité. Surtout en périodes troublées…

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 10:53



« Toute lecture digne de ce nom se doit d’être absorbante et voluptueuse. Nous devons dévorer le livre que nous lisons, être captivés par lui, arrachés à nous-mêmes, emportés dans un  tourbillon d’images animées, comme brassées par un kaléidoscope. »

Robert Louis Stevenson

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 20:53

Les récits historiques sont un mélange de vérité historique et d'invention. Leur succès vient du fait qu'ils proposent un tableau plus vivant qu’un texte d'historiographie classique. Par leurs techniques romanesques, ces textes transportent le lecteur au sein des événements racontés et permettent de "vivre l'histoire" comme si on y était. La véracité historique est présente car en général, les auteurs travaillent avec des documents historiques efficaces.

Anne-Marie Desplat-Duc :


* Pourquoi choisir de placer certain de tes  récits dans l'histoire ?

Je ne choisis pas de placer un récit dans l'histoire. C'est un événement historique fort qui vient à ma rencontre et m'impose d'écrire le roman. Comme un coup de foudre ! Je ne cherche donc jamais quelle époque va "coller" avec mes idées, mes personnages, de même que je ne peux pas écrire un roman historique sur commande.
J'ai écrit « 
Le Trésor de Mazan » (Flammarion) parce que le trésor de l'abbaye cistercienne de Mazan en Ardèche a vraiment été caché pendant les guerres de religion et qu'un ami m'en a parlé. . J'ai écrit « Les Exilés de l'an II » (Hachette) parce qu'une pensionnaire d'une maison de retraite m'a raconté l'histoire de sa famille. J'ai écrit « La soie au bout des doigts » (Hachette) pour faire revivre les moulinages de soie en ruine dans mon Ardèche natale.
J'ai écrit « 
L'Aventure obligatoire » (La Bouquinerie) pour rendre hommage à mon père, ancien STO.

Sur quelle documentation historique fiable t’appuies-tu  ?

La recherche de documentation fait partie du plaisir d'écrire un roman historique. Il n'y a pas de meilleures sources que les archives départementales de Privas pour moi dont tous les romans historiques se situent en Ardèche. Quelle joie lors de la découverte de documents rares ! Quelle émotion de tenir une lettre écrite par Julie de Marquet en 1794, de lire la liste des ouvrières ayant travaillé au moulinage de Champ Lalioure en 1843, de voir le plan de l'abbaye aujourd'hui en ruines ou de découvrir un article sur un journal de 1943, relatant le départ des 20 STO de Privas. Je ne m'en lasse pas. L'écrivain de romans historiques est un brocanteur. Il fouille dans les vieilleries des archives pour dénicher un évènement, un fait divers, une phrase qui enrichira son roman. Dans la mesure du possible, j'interroge les personnes proches des événements historiques que je décris (des mouliniers, des ouvrières d'usine, ceux qui ont vécu la guerre). Je lis beaucoup d'essais historiques sur la période où se situe mon roman. J'aime aussi aller sur les lieux pour essayer de retrouver une atmosphère et marcher sur les pas de mes héros.


http://www.crdp.ac-creteil.fr/telemaque/document/histoire.htm

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 20:42



Quelle est la phrase qui te pose le plus de souci dans l’écriture ? L’incipit ?

 

O Oui ! Quand on a le début, on continue, c’est comme marcher, un pied après l’autre, une phrase après l’autre.

 

·         Quel style préfères-tu ? style indirect libre… « je » ou « il »…

J’aime la première personne, j’aime la troisième personne. Tout est bon pour moi. Cela dépend de l’histoire.

 

·         As-tu la plume facile ? Où est-ce laborieux ? Te faut-il raturer beaucoup ?

 

Je suis une professionnelle, j’écris parce que j’aime écrire. C’est donc facile et naturel, mais pas toujours !

 

·         Comment définirais-tu ton style ?

 

Simple !

 

·         Combien dure la phase avant l’écriture (recherches…) ? Et la phase d’écriture ?

 

Je n’ai jamais compté !

 

Combien écris-tu de livres par an ?

 

Un ou deux ou trois ….

 

·         Quelle phase préfères-tu ? La recherche des idées ? l’écriture ?

 

L’écriture !

 

·         Quel place a le mot dans tes romans ? Le vocabulaire est-il très important pour toi ?

 

Tout est important !

 

·         Fais-tu attention à la longueur de tes phrases ? Pierre Bottero faisait des phrases courtes ; parfois, il ne les finissait pas pour laisser le soin au lecteur d’imaginer, de rêver et donc de les terminer lui-même.

 

Je n’ai pas tendance à faire de longues phrases, et oui, je fais attention. Je suis un écrivain jeunesse et je ne veux pas perdre mes lecteurs.

 

·         Qu’est-ce qui fait que pour toi, une phrase est bonne ?

 

Je reconnais pour les autres ; pas pour moi-même. Si ça me fait sourire …

 

·         Utilises-tu beaucoup de documentation ?

Très rarement.

 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 20:30

Bonjour,
Je viens de lire votre dossier sur le roman historique, qui est vraiment passionnant et instructif. Et quelle gageure d'avoir réuni le témoignage d'autant de plumes célèbres! Personnellement, je ne suis pas spécialiste de littérature jeunesse, mais je travaille actuellement à la préparation d'un colloque sur les représentations du XVIIe siècle dans les romans jeunesse contemporains: Annie Pietri, Annie Jay, Jean-Côme Noguès, Anne-Marie Desplats Duc… n'ont plus de secret pour mes étudiants qui adorent entrer dans le Grand Siècle par ce biais. Car faire lire les étudiants, cela devient aussi difficile que faire lire les plus jeunes.
Excellente continuation à ce blog vivifiant.
Edwige Keller-Rahbé, Maître de conférences en littérature française du XVIIe siècle à L'Université de Lyon

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 20:13

·        Susie, dis-moi, comment t’inspires-tu pour créer un lieu ? Une atmosphère ?

 

La plupart de temps, c’est à l’intérieur, dans une famille ou dans une école, dans une maison, parce que c’est ce que je connais.

 

·         Te rends-tu sur place ? Visites-tu beaucoup ?

 

Soit j’invente, soit je connais (chez moi par exemple).

 

·         Est-il facile de partir de rien ou de ce que l’on connaît ?

                                         

A 65 ans, j’ai pas mal vécu et vu, alors je ne pars jamais de rien.

Photo salon du livre de Pontarlier (2009)
http://www.salondulivredepontarlier.org/2009/morgenstern_susie/susie_morgenstern.htm

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

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 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

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Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com