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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

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Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 10:35

Par Océane, élève en classe de 3ème :

L’histoire :

L'histoire raconte les aventures de Jared et Simon, des jumeaux âgés de 9 ans, et de leur sœur Mallory âgée de 13 ans qui viennent d'emménager avec leur mère dans une vieille maison appartenant à leur tante internée à l'asile. Les enfants ne semblent pas très enthousiastes à l'idée de vivre dans une bicoque qui ne tient plus debout et qui menace de s'effondrer d'un moment à l'autre. Des bruits commencent à se faire entendre, des objets disparaissent... Le manoir semble être hanté ! Ils ne tardent pas à découvrir qui en est le responsable : Chafouin, un farfadet furieux d'avoir été dérangé chez lui. Mais les ennuis commencent réellement lorsque Jared trouve un vieux grimoire caché au fond d'un coffre rangé dans une pièce dissimulée dans la maison. Celui-ci semble avoir été écrit par un lointain ancêtre dénommé Arthur Spiderwick...

 Le livre qu'ont découvert Mallory et ses deux frères dans la vieille demeure de leur grand-oncle pourrait bien être dangereux et leur causer des ennuis... Pourtant un lutin les avait déjà prévenus et la menace se concrétise. Simon disparaît dans les bois en suivant un étrange chat ! Bientôt, il est retenu prisonnier avec d'autres animaux… De leur côté, Mallory et Jared doivent lutter contre d'affreux gobelins car ils possèdent une lunette de pierre magique qui permet de rendre visible ce genre d'horribles monstres…

Commentaire :

 Les chroniques de Spiderwick", oui j'ai aimé. Déjà parce que les 5 tomes sont réunis en un seul livre... Du coup ça évite d'attendre pour lire la suite ! Et le monde des fées, trolls, de gobelins... c'est MAGIQUE ! J'ai très vite ( trop même !) était emportée dans l'histoire de ces enfants. Les quelques énigmes sont sympas ( mais simples !). Ce qui m'a le plus intéressée, c'est l'histoire de ce livre écrit par Arthur Spiderwick... savoir pourquoi il a "abandonné sa fille et sa femme "... Les "combats" entres les créatures et les enfants sont bien décrits et le petit Chafouin m'a fait bien rire à ne parler qu'en vers...  c'est un petit farceur qui plus est, est intelligent ! Ca m'énervait quand la mère des enfants les disputaient... nous on savait qu'ils ne mentaient pas... Bref c'était bien ! Je l'ai lu en une soirée ( très tard... j'avoue!)

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 09:43

Bonjour,

Bravo pour votre site ! Du bel ouvrage, de la recherche, je l'ai "feuilleté" avec grand plaisir.

@micalement,

Christophe








Photo : http://www.prix-chronos.org/auteurs/photos/leon.jpg

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 09:00

Océane (ou Océania?), critique littéraire  du collège Joseph Henenquin, à Gannat propose  de vous parler de :

"Océnia" : La prophétie des oiseaux" - tome 1
         
                 Une trilogie de Hélène Montardre


Dans un futur proche, le réchauffement climatique et la montée des eaux bouleversent la face du monde. L’avenir de l’humanité dépend de rares scientifiques éparpillés à la surface de la planète et de quelques résistants réunis autour de Flavia, une jeune fille qui communique avec les oiseaux.

L’histoire du tome 1 :

Flavia est une jeune fille de 16 ans, la petite fille d'un guetteur qui étudie la montée des eaux. L’océan menace de noyer l’Europe et les Européens ne se sont pas inquiété assez tôt des changements climatiques. Les Américains, eux, ont put construire une énorme digue qui les protège. C’est pour cela que les gens essaient d'entrer en Amérique ! Pour se sauver ! Flavia a quitté son village sur la goélette du capitaine Blunt pour se réfugier aux Etats-Unis. Tombée à l’eau près de la gigantesque digue qui protège New York, elle est sauvée par Chris et tombe amoureuse de lui. Découvrant que ses parents – des scientifiques à la tête de la mission Oceania – sont encore vivants, elle se jure de les retrouver…

Commentaire :

« Océania » est une trilogie géniale. J’ai lu les 3 tomes en une semaine ! Les chapitres sont courts et finissent toujours avec du suspens…  ce qui nous pousse à lire la
suite (ils sont malins les écrivains !).

Ce roman parle du réchauffement climatique et des effets que ça provoque : montées des océans… L’Amérique s’est protégée et enfermée grâce a une ENORME digue.

Flavia fait beaucoup de voyages : De L’Europe à l’Amérique, de l’Amérique versl’Europe et de l’Europe vers l’île où se trouvent ses parents, Laluk ! Ce qui est marrant, c’est quand elle était en, Europe
et qu’il y avait de la neige, on ressentait presque le froid et quand elle arrive dans l’océan pacifique, on a chaud avec elle !! J’avais embarqué avec elle sur le Samantha (un brick goélette). Et
puis son histoire d’amour avec Chris, c’était tellement mignon ! On savait ce que chacun faisait… Par contre, aucun des deux ne savait ce qui advenait de l’autre… J’avais presque envie de le leur dire…
Mais bon, c’est un roman donc, IMPOSSIBLE ! Et tous les personnages sont passionnants ! Tommy me fait rire, Benjamin et Noémie m’ont énervé et Anatole Farge m’a fait de la peine… Il voulait garder
sa petite-fille pour lui et se retrouve seul à Landvik !

En tout cas, j’attends avec impatience le 4éme tome ( j’espère que y’en aura un !)

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 17:29
Bonjour,
Professeur documentaliste, je suis vraiment en admiration devant votre blog qui sait mettre comme il se doit, la littérature jeunesse en évidence.
....
Bien cordialement
Caroline
Académie de Nice
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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 09:19

                         Eric Sanvoisin me fait l'amitié de répondre à mes nombreuses questions concernant l'écriture !
Je crois qu'il est ressorti de cette expérience... épuisé et lessivé !!


Bonjour, Eric !

Pourquoi écris-tu ? Est-ce quelque chose de facile à expliquer ?

Parce que j'en ai besoin. Parce que c'est vital pour moi. C'est très facile à expliquer. L'écriture, c'est ma respiration. Ne pas respirer, c'est mourir

 

- Cest quoi être écrivain ?

Je ne sais pas. Je n'écris pas à plein temps. Suis-je un écrivain ? Et c'est quoi être un écrivain jeunesse ? Je ne sais pas. Je n'écris pas à plein temps pour la jeunesse. Suis-je un écrivain jeunesse ? Je suis un auteur jeunesse. Ah, ah !

 

- Pour toi, écrire cest quoi ?

C'est quelque chose de très charnel. J'ai avec l'écriture un rapport de symbiose. Je suis presque incapable d'inventer une histoire sans l'écrire. J'invente mot à mot. Les mots me guident, comme des petits cailloux blanc qui brillent sous la lune, sauf qu'ils me permettent de m'évader au lieu de m'aider à rentrer chez moi. Ecrire, c'est vivre. Je me raconte des histoires, je vous raconte des histoires. Et mon grand plaisir, c'est de découvrir l'histoire comme un lecteur, un peu chaque jour, avec beaucoup de surprises qu'il faut accepter et tenter de maîtriser. La plupart du temps, je ne sais pas où je vais et ça me va très bien. Quand j'ai une difficulté, j'arrête. Je la garde au chaud pour le lendemain. La nuit porte conseil. Au petit matin suivant, je l'affronte !

 

- Lécriture a-t-elle toujours été en toi ou est-ce quelque chose qui est arrivé tardivement ?

J'ai commencé à écrire des histoires vers l'âge de 9/10 ans. Des histoires, pas des poèmes. Tout de suite des romans. Puis des nouvelles. L'écriture a toujours été en moi. Dans le ventre de ma mère, je n'avais pas de crayon

 

- Ecris-tu pour un public ? Le public ta t-il influencé ?

J'écris d'abord pour moi. C'est vachement égoïste. Ensuite  mais c'est une autre histoire ! L'échange vient longtemps après. Le partage aussi. L'histoire en chantier n'appartient qu'à moi. L'histoire terminée ne m'appartient plus. J'aime savoir ce que les lecteurs pensent de mes textes. Je le redoute aussi.

 

- Comment définis-tu tes romans ? quest-ce qui te guide ? te pousse ?

Mes romans sont comme des partitions et l'écriture une musique. J'entends avec mes yeux, avec mon cœur, avec mon esprit. J'ai envie de créer quelque chose de joli. Mais ce qui est joli n'est pas forcément réussi. Et ce qui est joli un jour peut devenir très laid le jour suivant.

 

- Cette fameuse imagination, doù vient-elle ? de quoi tinspires-tu ?

Elle vient de loin. C'est un melting pot. Un estomac qui digère les souvenirs, les humeurs, les douleurs, la vie quotidienne, l'actualité, les lectures, les musiques, les bonheurs, les manques, les absences, les regrets, les rêves Pour écrire, il me faut une envie. Il suffit parfois d'un mot, d'une impression, d'une phrase, d'un titre, d'une situation, d'une conviction, d'une révolte, d'une étincelle

 

- Qui te lis en 1er ? Un proche ?

Les éditeurs. Parfois, c'est arrivé, l'un de mes enfants. Mais rarement.

 

- Comment crées-tu tes personnages ?

Je ne sais pas. Je les peins avec des mots. Ils parlent. Je les décris plus par des dialogues que par des descriptions physiques. Ils gardent une certaine autonomie.

 

- Comment procèdes-tu pour écrire ? Un plan ? des carnets ?

Pas de plan, pas de carnets. Je pars à l'aventure. À la fin du texte en cours, je jette quelques idées pour la suite immédiate, des propositions, des extraits de dialogues dont certains meurent d'eux-mêmes. Faire un plan serait une perte de temps. Je ne le respecterai pas. Ça m'excite de ne pas savoir où les mots m'emmènent. Il faut juste retomber sur ses pieds à la fin. Il y a les moments où j'écris pour de vrai et les moments où j'écris pour de faux, où j'écris sans écrire, où mon histoire fermente

 

-  A quel moment écris-tu ? Avec quoi ? Une heure précise ? T’isoles-tu ?

Il y a quelques années, j'écrivais tous mes textes dans les trains (je les prenais tous les jours ou presque). Mais depuis 2000, je ne prends plus le train. Aujourd'hui, j'écris toujours le matin, de 5h00 à 7h00, quand tout le monde dort et que j'ai l'esprit clair. J'ai un autre métier qui me prend les heures de la journée et une famille qui prend tout le reste. C'est un compromis, pour continuer à écrire. Comme beaucoup, c'est mon écriture qui s'adapte à ma vie et non l'inverse.

 

- Est-ce que ce sont tes personnages qui te mènent ? Par exemple, peuvent-ils te faire changer de voie en cours décriture ?

Oui, ils le peuvent. Ils ont ce pouvoir. Je leur laisse cette liberté qui est aussi la mienne. Mais parfois, je dis non, je les retiens quand ils dérapent. Ils doivent rester cohérents. Nous négocions. En cas de désaccord, c'est toujours moi qui tranche !

 

- Est-ce que lecture et écriture vont de pair ? Faut-il aimer lire pour écrire ?

Certainement. Pourtant, quand j'ai commencé à écrire, je n'aimais pas lire. Je suis devenu un gros lecteur à partir du collège. Il y a un lien entre les deux. Mais on peut écrire en lisant peu. Aimer lire n'est pas une obligation. Pour moi, cependant, la lecture et l'écriture sont comme deux sœurs.

 

- Pour toi, lire cest quoi ?

C'est voyager. Mais l'écriture aussi. Je sais, ma réponse n'a rien d'original. La lecture est une autre forme de respiration, une sorte d'oxygénation.

 

- Te sens-tu libre comme écrivain ? Censure ? Tinterdis-tu des choses ?

Je me sens libre. L'écriture n'étant pas mon métier officiel, j'écris ce que j'ai envie d'écrire. Pas de commande, pas d'obligations. Cependant, l'auto-censure existe bel et bien. Les éditeurs n'acceptent pas tout. Il m'est arrivé d'écrire des passages en sachant pertinemment que mon éditeur me les ferait corriger. Et ça n'a pas loupé. La provocation fait partie de l'écriture mais elle est mesurée. Je ne m'interdis pas certaines scènes Je n'ai tout simplement pas envie de les écrire.

 

Léditeur te « dirige »-t-il beaucoup dans ton inspiration  ?

Pas du tout. Pas dans mon inspiration. C'est une fois que le texte est écrit que l'éditeur intervient. Et là, j'ai vu de tout. Des vertes et des pas mûres. Généralement, ça se passe bien. C'est une discussion, parfois une négociation. Il m'est arrivé une fois de demander à un éditeur ce qu'il "voulait" avant de lui proposer un projet de série. Nous nous sommes accordés sur une tranche d'âge. J'ai proposé un genre (la fantasy, en sachant qu'il n'y avait pratiquement rien pour les plus jeunes, à partir de 8 ans). Ensuite, j'avais carte blanche. C'était un défi que je me lançais et que j'avais drôlement envie de relever.

 

- Quels sont tes auteurs préférés ? tes lectures préférées ?

Mes auteurs préférés sont ceux de mon adolescence : Vian et Tolkien. J'ai lu aussi énormément de science-fiction. "Demain les chiens", de Simak, est un livre qui m'a marqué. Je lis également beaucoup de littérature jeunesse (je suis bibliothécaire jeunesse !). Parmi mes auteurs préférés, il y a Christian Grenier et Michaël Morpurgo. Je connais un peu moins les illustrateurs pour la jeunesse mais leur travail est souvent remarquable (et parfois, dans les albums, bien supérieur au texte qu'ils illustrent !). J'aime trop de choses pour les citer toutes !

 

- Les livres jeunesse qui tont marqués chez les autres ?

"L'écume des jours", "Le seigneur des anneaux", "Demain les chiens"

 

- Quel est le livre que tu as écrit pour lequel tu gardes une affection particulière ?

Il y en a plusieurs mais si je devais n'en citer qu'un, ce serait "Le buveur d'encre". C'est un peu ma marque de fabrique (je suis un vampire littéraire !), même si j'ai écris beaucoup d'autres titres.

 

- Quest-ce ce que la littérature jeunesse pour toi ?

C'est avant tout de la littérature. Dans littérature jeunesse, il y a aussi l'illustration. Il n'y a pas de véritable littérature jeunesse sans l'illustration jeunesse. L'amour de la lecture se forge souvent dès le plus jeune âge. Plus le lecteur grandit, plus les images se font discrètes. Mais même pour un roman pour ados, le dessin de couverture est important.

 

- Quest-ce quun auteur jeunesse ?

Une femme ou un homme qui écrit des histoires avec style. Son style à nul autre pareil. Avec ses qualités et ses défauts.

 

-  Faut-il lire les classiques ?

Oui. Mais il ne faut pas que ce soit une obligation.

 

-  As-tu un avis sur lavenir du livre ? Les nouvelles technologies vont-elles le tuer ?

Elles vont le transformer mais pas le tuer. Je me pose beaucoup de questions dont je n'ai pas les réponses. Les auteurs sont inquiets parce qu'ils ne pèsent pas très lourds dans la machine commerciale. Néanmoins, ils sont vigilants. Les auteurs jeunesse s'organisent. La charte des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse est un élément fédérateur indispensable.

 

- Quaimerais-tu écrire ? un sujet que tu nas pas abordé et qui te taraude ?

Un sujet qui me tient à cœur, c'est le handicap. Mais il est difficile de faire accepter ces textes-là aux éditeurs. Il faut parfois biaiser, tricher Faire comme si ce n'était pas le sujet de l'histoire. Il paraît que le handicap n'est pas vendeur !

 

- Quelle est la phrase qui te pose le plus de souci dans lécriture ? Lincipit ?

C'est souvent la fin (pas forcément la dernière phrase mais le dénouement en général). Il n'est pas facile de terminer un roman aussi bien qu'on l'a commencé. L'incipit ne me pose aucun problème. Je pourrais commencer un roman chaque jour !

 

- Quel style préfères-tu ? style indirect libre « Je » ou « Il »

J'utilise les deux mais je préfère le « je ». Dans je, il y a jeu. Ça introduit une proximité avec le lecteur, une sorte d'intimité sur laquelle l'auteur peut jouer.

 

- Combien dure la phase avant lécriture (recherches) ? Et la phase décriture ?

Ces deux phases sont mêlées chez moi. J'ai besoin d'écrire pour avancer. Il n'y a guère que "Le buveur d'encre" que j'ai laissé mariner 6 mois dans ma tête avant d'écrire le premier mot. Souvent, j'écris, je cherche, je me documente un peu, j'écris, je cherche, j'écris beaucoup, je cherche beaucoup, j'ai besoin de prendre mon temps. Le temps qui passe est une composante de mon écriture. Je n'écris jamais plus de deux heures d'affilée. Je suis du style à construire une maison en posant une brique un jour, une autre le lendemain. Il ne faut pas être pressé. Le toit, ce sera pour l'année prochaine !

 

Merci, Eric !

 

 

 

 

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 15:51


La culture de l'Imaginaire, essai.

Je propose ici un début de réflexion sur les différents genres qui composent la culture de l’Imaginaire (FANTASY, SCIENCE FICTION...)

Il s’agit d’essayer de donner quelques points de repère dans une production foisonnante dans laquelle il est très facile de se perdre. Ainsi, « Le Seigneur des Anneaux » n’est pas de la Science-fiction !

A chaque genre correspond des critères, des logiques, une esthétique propre…  On relèvera toutefois un point commun à tous ces genres : l’imagination est un atout formidable dont dispose l’Homme pour progresser et d’innover.


On peut distinguer deux grandes familles, la Science-fiction et la Fantasy, elles-mêmes traversées par divers courants, divers tendances.



 La
FANTASY :


En 2009, un genre assurément  à la mode.

 

  • Les récits liés à la magie.
  • L’univers imaginé ressemble pour beaucoup à l’époque médiévale.
  • Le surnaturel définit les règles d'un monde imaginaire. Cela distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel fait intrusion dans les règles du monde habituel, et de l'horreur où il suscite peur et angoisse.

Il existe pLusieurs genres dans la FANTASY :

L’Héroïc Fantasy :

· Une intrigue qui porte sur un ou deux héros seulement et non pas sur un groupe de personnages comme le fait, par exemple, la high fantasy.

· Univers violent et guerriers : chevaliers… : des chevaliers, des magiciens…), parvient*

· Mythes et légendes anciennes…

· Un monde sans ville…

· Le personnage est un élément clé de l'intrigue, parfois aux dépens du monde qui l'entoure, ou des personnages secondaires peu développés.

           Exemple : Pierre BOTTERO – « La quête d’Ewilan. » (Rageot)

· Genre souvent épique.

· La magie - peu utilisée - appartient à une élite : un magicien puissant et craint…



La High Fantasy :

· la magie occupe une place beaucoup plus importante.

· Place importante accordée à d’autres races que celle des Hommes : Elfes, Nains, Hobbits, Trolls, Orques...

· De puissants magiciens peuvent être présents.

· Intrigue et thèmes sérieux (lutte du Bien contre le Mal, Monde à sauver…)

· Genre parfois épique : quête...

Exemple
« Le seigneur des Anneaux » ou « Bilbo le Hobbit…  de J.R. TOLKIEN

 
 La Light Fantasy (ou « Merveilleux »).

·        Humour et ton léger : satire, ironie, parodie, burlesque…

·        Monde féérique.

·        Un monde manichéen et poétique

·        La magie est omniprésente. Les bons enchanteurs côtoient les plus viles sorcières.

·        Background (contexte) très pauvre. On nomme le monde, deux ou trois peuples et… c'est tout ! On ne se pose pas de questions sur la cohérence de l'univers, sa création …

             Exemple : « Le Donjon de Naheulbeuk » de John Lang

 

La Dark Fantasy

* Ambiance est très sombre et proche de l'apocalypse.

* Le bien laisse place au mal et les héros sont souvent fatigués et abattus par les épreuves qu'ils ont subies…

Des personnages ordinaires confrontés à plus fort qu'eux : des puissances maléfiques qui les dépassent. La différence avec le Fantastique est que la fin est toujours mauvaise.

 

La Science Fantasy :

      « l'Heroic Fantasy dans l'espace ! »

* Proche de la science-fiction : une planète, plusieurs planètes,  vaisseaux spatiaux…

* Pourtant, il ne s'agit pas de science fiction : pas de technologie (pas de robots, d'ordinateurs, d'Astroports…)

* Structure sociale médiévale…

* Dragons, mysticisme…

* Les héros sont placés au centre de grandes légendes, entourés de mythes fabuleux...

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 15:49


La Science-fiction

  regroupe une multitude de genres !
En voici quelques uns, dans leurs grandes lignes...


La science-fiction est un genre qui repose sur :

-          des hypothèses sur ce que pourrait être le futur

-         des hypothèses sur ce que pourrait être les univers inconnus (planètes éloignées, mondes parallèles…)

en partant des connaissances actuelles (scientifiques, technologiques, ethnologiques, etc.).

Il se distingue du fantastique, genre qui inclut une dimension inexplicable, et de la fantasy, qui parle de mondes magiques.

 

  • La technologie occupe une place prépondérante.
  • Le monde n'est pas nécessairement futuriste
  • La science est omniprésente.

 
Anticipation :

Ce genre se veut assez réaliste.

Dans un futur assez proche.

Le monde tel qu'il risque de devenir. On se contente d'extrapoler le présent pour déterminer l'avenir le plus probable.

Pas d’extraterrestres…

Critique de la société et de ses dérives...


Cyberpunk :

Un monde désespéré et déshumanisé : villes titanesques, tours de verres écrasent les habitants des bas fonds, ruelles sales, pollution à son paroxysme, violence omniprésente et les technologies génétiques et surtout informatiques sont à leur plus haut niveau.

 


Hard Science :

Au genre « Space-Opéra », il emprunte les vaisseaux spatiaux, les robots, les extraterrestres…

Au genre « Anticipation », il emprunte la volonté d'imaginer un futur possible pour l'humanité.

Au lieu d'imaginer le futur dans les vingt ou trente prochaines années, cette tendance de la SF imagine le futur dans les deux cents ou trois cents prochaines années. Pourtant, si la technologie est très présente, il n'y a pas de découvertes techniques complètement farfelues : pas de pouvoirs psychiques surpuissants, pas de téléportation, etc.
Il s'agit réellement d'une extrapolation à partir du présent : compte de tenu de la progression que l'humanité a eu ces trois cent dernières années, quels progrès peut-elle faire faire ces trois cents prochaines années. Mais attention, il ne s'agit pas d'une simple description du monde dans plusieurs siècles, ce futur est seulement un cadre pour mettre en scène une véritable histoire, avec des personnages complexes ayant des préoccupations réelles pour cette époque.

 

Space-Opéra :

Un futur lointain, des vaisseaux spatiaux dans tous les coins, des races extraterrestres plus ou moins loufoques et une technologie à donner le vertige aux savants d'aujourd'hui.

Exemples : « La guerre des étoiles » de Georges Lucas,

               « Dune » de Franck Herbert



Steampunk :

Son Inventeur : Jules Verne !

Une sorte de « Cyberpunk » recadré vers le début du XIXème siècle. C'est le futur tel qu'on l'imaginait à l'époque. Les gens s'habillent comme à la fin du XIXème siècle, où plutôt, comme les gens du XIXème imaginaient qu'on s'habillerait à la fin du XXème. La vapeur est à la base de toutes les sources d'énergies et les ballons dirigeables sillonnent le ciel

Vision futuriste, désespérée, décadente.

Monde déshumanisé : les villes ne sont que de grandes métropoles sombres et vertigineuses et où la technologie a pris la place de l'homme.

La science est proche de l'esprit « savant fou » : machine infernale…

Crasse et poussière : charbon et vapeur…

 

         Uchronie :

« Que serait-il advenu de notre monde si… ? » si les dinosaures n'avaient pas disparus, si les nazis avaient gagnés la guerre de quarante …

Dans ce genre, la technologie n'est qu'un accessoire et ne dépasse généralement que peu le stade du réel.

Un présent alternatif, cohérent, rendu différent par l'emprunt d'un autre chemin au carrefour de l'histoire.


       Exemple : Pierre Bordage « Ceux qui sauront » ;

                 Joahn Héliot « Les fils de l’air »

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 09:53

Sonia m'a fait parvenir ses commentaires concernant deux romans de Fantasy.
Merci à elle !


Silvana de Mari « Le dernier Elfe" – Tome 1 - (Albin Michel)

 

L’histoire :

 

Le jeune Yorsh, dernier des elfes, fuit son village détruit. Il croise sur son chemin deux êtres humains, une femme et un chasseur qui vont le prendre un temps sous leur protection. Lors de leur fuite commune, ils vont rejoindre un endroit étrange dans lequel vit un dragon. Pour réaliser une prophétie ancienne, l'elfe va demeurer auprès du vieux dragon pour le servir. Alors que Yorsh se morfond auprès de l'acariâtre monstre, la découverte d'un livre sur les dragons lui ouvre de nouveaux horizons... L'aventure ne fait que commencer...

Prix Andersen Italia du roman jeunesse 2004 et prix Imaginales 2006

 
Commentaire :
Si vous aimez les épopées fantastiques, pleurer et rire, trembler et encourager des héros aussi différents qu'attachants, ces livres sont pour vous!
Chaque personnage a son langage, sa façon de penser qui nous permettent d'entrer dans leur esprit et font vraiment vivre leurs aventures de l'intérieur.
Les rencontres entre eux sont souvent drôles, les événements souvent tristes et les actes courageux. C'est de plus un hymne à la tolérance et à l'enfance, à la mixité des peuples et à la liberté de choix.
La magie est surtout dans les mots et l'émotion affleure à chaque instant.
Attention! Ils sont épais mais une fois commencés, il est difficile de s'arrêter de les lire!



Silvana de Mari - "Le dernier Orc" Tome 2 - (Albin Michel)

 

L’histoire :

Le Capitaine Rankstrail de la cavalerie de Daligar, dit l'Ours, a juré de chasser les Orcs sanguinaires des Confins. De les détruire tous jusqu'au dernier. Sans aucune pitié. Sans jamais douter. Mais voilà qu'un jour, le chemin du sombre Rankstrail croise celui du lumineux Yorsh. Rankstrail le Mercenaire doute alors pour la première fois de sa vie. N'y a t-il que le choix de la guerre ? Dans un monde rugissant et impétueux, fait de sang et de batailles, deux routes se rejoignent pour donner sa chance à une nouvelle ère d'espoir.

Prix Sorcière romans ados 2009

Pour finir, ces deux livres sont disponibles à la médiathèque de Gannat! Précipitez-vous mais pas trop vite, j'ai encore le Dernier Orc!...
Bientôt au CDI en plus si vous êtes un peu patients.

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 11:40



".....un petit message de soutien.
Je suis tombé sur ton blog presque par hasard et j'y suis resté scotché une demi-heure !
Bravo. C'est du beau travail de passionné !"

Eric Sanvoisin


Photo : http://a10.idata.over-blog.com/1/74/47/66/w85NesxyLy10idXgaejps2TAwNjV-vAT0300.jpg

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 11:15



Guy Jimenes
est né à Oran en 1954 et a vécu en Algérie jusqu'en 1963.

Bibliothécaire de formation, il a exercé ce métier pendant quelques années avant de se consacrer à l'écriture de livres pour la jeunesse. Mystères et enquêtes jalonnent les textes de Guy Jimenes. Le suspens est rondement mené et les sujets originaux.



Guy Jimenes est venu rencontrer mes élèves du collège de Puiseaux, dans le nord Loiret, pays de la plaine et de la betterave à sucre, au début des années 2000.



Nous l’avions invité pour évoquer « La protestation. » 


La rencontre fut émouvante, passionnante ! c'est souvent le cas avec les auteurs jeunesse. Combien de déception ai-je eu ? Deux, je crois ! Pourtant, elle avait très mal démarré : une journaliste, présente au CDI, feuilletait le roman pendant que nous accueillions Guy. Elle s’en est pris à lui pour d’obscures raisons, liées à quelques mots qu’elle trouvait…choquants… Un jugement que je qualifierai pour le moins de… hâtif ! On ne peut pas dire que c’était l’idéal pour démarrer une rencontre ! Heureusement, l’incident  a vite été oublié et à laisser place au plaisir d’être ensemble, avec Guy…

 

Guy Jimenes, qui écrit avant tout pour lui, est un homme discret qui aime faire… court ! Il parle peu – sans doute par peur de ne rien dire. Cet homme qui rêve d’une littérature « sans frontière » qui divertit et aide à se construire, souhaite toucher le lecteur, faire qu’il se questionne… alors pourquoi faire long ?

Toutefois, Guy aime échanger avec les enfants ; leur apporter ses compétences de « professionnel » de l’écriture, parler littérature, de son métier…

 

La rencontre fut très agréable, tout le monde s’était investi : les enfants avaient lu et préparé avec nous, les enseignants. Guy, par son écoute, sa gentillesse son adaptabilité, n’hésitait pas, lui non plus, à payer de sa personne. Les enfants ont découvert un homme terriblement humain avec ses fêlures… et cela les a beaucoup touché !

 

J’ai toutefois un regret.

Aujourd’hui avec l’expérience, je ferai différemment ! Je débutais et… cette rencontre fut  - à mon goût - trop placée dans le cadre de celles où l’auteur « dit » : le fameux jeu des questions-réponses autour du métier du livre, du métier d’auteur même s’il y a eu des questions sur les personnages, la trame de « La protestation »…
Ce dialogue est très important, il a toute ssa place lors des rencontres d'auteurs : les enfants ont toujours l’âge de  leurs artères et se posent des questions légitimes : comment vient l’inspiration ?.... Mais aujourd’hui, je ne lui accorde plus autant de place.
Je préfère aller plus loin ! Développer les ateliers d’écriture, les correspondances avec les auteurs, les lectures à voix haute d’extraits des romans de la personne invitée… Bref, une préparation où, enseignants, élèves et auteurs… construisent, ensemble.

Je pense que nous aurions pu mieux faire même si – il ne faut pas exagérer – nous avions bien travaillé et que la rencontre fut, là encore, bien trop courte ! Avec plus de  bouteille, nous serions allés plus loin ! Mon regret se situe donc à ce niveau.

Invitez Guy Jimenes, cet homme a beaucoup à apporter…

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
     

... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

  -----------------

Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com