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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

Archives

Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 16:27
16 novembre :
... et encore bravo, bravo, bravo pour ce blog ! J'ai l'impression que c'est le seul à réunir les auteurs jeunesse avec autant de brio !
Anne-Marie

15 novembre 2009 :
* Bonjour,
Je vais toujours avec beaucoup de curiosité et de plaisir sur votre blog.
Je partage la tristesse de tous après le décès de Pierre. Je l'avais rencontré plusieurs fois dans des salons du livre et j'avais apprécié sa simplicité, sa gentillesse et son sourire. Mais fort heureusement pour tous, les livres ne meurent jamais et grâce à eux, Pierre sera toujours parmi nous.
Anne-Marie Desplat-Duc


* Bonjour,
... En tout cas bravo pour ce blog très complet et passionnant et merci de vous intéressez à notre travail d'auteur jeunesse.
Bien cordialement
Anne-Marie Desplat-Duc
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 15:45

L'auteur pour la jeunesse, Anne-Marie DESPLAT-DUC,
participe au débat sur le roman historique.

Comme Béatrice NICODEME, elle nous fait l'amitié de nous écrire

Un grand merci à elle !


Bonjour,

Je vous remercie de vous intéresser à mon travail et plus spécialement à mes romans historiques (mais j’écris aussi des romans sur d’autres thèmes).

Je vais essayer de répondre à vos questions, mais je suis allée lire les réponses de Béatrice Nicodème que je connais bien et je vais vous faire sensiblement les mêmes.

1° Je me demandais si les deux métiers d’écrivains de romans historiques et d’historien étaient compatibles ?

Il m’est difficile de répondre à cette question parce que je ne suis pas historienne… seulement passionnée par l’histoire. Mon père l’était aussi et je pense que c’est lui qui m’a transmis le virus. L’historien n’est pas forcément attirait par le roman historique parce que l’histoire, la vraie est souvent plus riche en événements que le roman. Alors pourquoi s’encombrer de la fiction quand la réalité est encore plus exceptionnelle ? Cependant, cette réalité n’est parfois pas accessible aux jeunes lecteurs, le roman historique prend alors la relève.

(mais cette analyse n’engage que moi…)

Personnellement, je lis peu ou pas de roman historique pour « adulte », je préfère les biographies, les récits, les mémoires. 

 

2° Est-il plus difficile d’écrire un roman nécessitant de la documentation que d’écrire un roman qui n’en demande pas.

Je vous répondrai comme les autres qu’il est toujours difficile d’écrire…

A mon avis, ce qui compte, c’est « l’idée »… le personnage, le lieu, l’époque qui vous titillent soudain le cerveau jusqu’à ce que vous vous résolviez à coucher cette idée sur le papier.

Dans le roman historique et pour ce qui me concerne, c’est en lisant une biographie, un récit, des mémoires que « l’idée » surgit. Alors une véritable frénésie me saisit. J’ai besoin d’en savoir plus sur le lieu, l’époque, les personnages célèbres, les inconnus, la nourriture, les costumes, les peintres, les sculpteurs, les musiciens, les navigateurs. Je cherche, je fouine, j’accumule, comme dans une brocante ! (j’adore les brocantes). Je ne me rends même plus compte que je me documente ! Et lorsque je commence à écrire mon histoire, j’ai l’impression étrange d’être « dans » l’époque. J’aime semer mes romans d’expressions empruntées au  XVIIème et je le fais sans effort parce que ces expressions désuètes me viennent à présent naturellement.

Je m’aperçois que je n’ai pas répondu à la question, parce que, tout compte fait, je ne sais pas vraiment y répondre. Je n’ai pas écrit que des romans historiques. Le dernier : « Ton amie pour la vie » paru chez Flammarion est un roman actuel et il m’a demandé un énorme travail !

Alors jocker !

PHOTO sur : http://www.ville-caen.fr/Salondulivre/2008/bilan/auteurs/20.jpg

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:21

 

Noël BALEN et JM. PAYET. Séville : Balades gitanes. Albin Michel jeunesse.

 

P. CORDELIER. Les Gitans, Berger Levrault.

 

Bertrand SOLET Les Tsiganes, Peuple des grands chemins. Berger-Levrault,.

 

Bertrand SOLET D’où viens-tu Tsigane ? Laffont

 

Patrick WILLIAMS. Tchavo et la musique tsigane. Gallimard. (livre +CD)

 

Tsiganes, Gitans ? Manouches. La Farandole


Erik Poulet-Reney. Comme un gitan. Thierry Magnier


Daniella Carmi. Les gitans partent toujours de nuit. Gallimard jeunesse.


Julia BILLET. Alors, partir ? Seuil jeunesse.


Ahmed Kalouaz. Si j’avais des ailes.
Acte Sud Junior


Guy Jimenes.
J’ai vu pleurer un vieux tsigane. Oskar jeunesse.

 

Benjamin Lacombe. La mélodie des tuyaux. Seuil Jeunesse.

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:21

Marcus MALTE. L'échelle de Glasgow. Syros.

 

Claudine DESMARTEAU. Teen song. Albin Michel, 2009

 

Marie-Agnès, VERMANDE-LHERM. Un été rock n'roll.- Flammarion (Castor poche)

 

Catherine LEBLANC. Le Rock de Lou. Petit à petit

 

Martina MURPHY. Guitar Solo. Grasset jeunesse (Lampe de poche)

 

Huber t BEN KEMOUN. Blues en noir. Flammarion (Tribal)


               Marc SEASSAU. Nuit blanche. Magnard

              Sara MANNING. Guitar girl. Pocket jeunesse

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 09:43

Intervention de Béatrice NICODEME,

Romancière de romans historiques.

 

 

Un grand merci à Béatrice pour cette contribution passionnante !

 

 

Il est évident qu'écrire des romans historiques implique un travail de documentation très approfondi, que l'auteur(e) ait une formation d'historien(ne) ou non. Malgré tout, un roman n'est pas un livre d'histoire: il faut donc, me semble-t-il, que l'auteur(e) soit suffisamment imprégné(e) de sa documentation... pour l'avoir "oubliée", c'est-à-dire pour qu'elle ne soit pas apparente dans le récit, comme un patron qui serait resté tracé sur le tissu d'une robe ! Dans certains romans historiques, le lecteur a parfois l'impression qu'on a voulu à tout prix placer tout ce qu'on avait appris en fournissant pléthore d'informations totalement inutiles pour la compréhension de l'intrigue, des personnages et de leurs motivations. C'est très agaçant car cela crée une distance avec ce qu'on lit...
Par ailleurs, dans la mesure où on met en scène des personnages ayant réellement existé, je pense que le lecteur a le droit de savoir ce qui est interprétation de l'auteur, et ce qui s'est réellement produit ou ce qui a réellement été dit. Dans certains de mes romans (pour adultes, surtout, où il m'est arrivé de mettre en scène Bonaparte, par exemple !), je précise à la fin quels sont les épisodes "historiques" et les épisodes "fictifs", quels personnages ont existé et lesquels sont imaginaires. C'est une question d'honnêteté intellectuelle, et, en tant que lectrice, j'éprouve le besoin d'avoir ces précisions.


Quant à savoir si un roman historique est plus ou moins difficile à écrire qu'une oeuvre d'imagination...

 

Pour commencer, un roman n'est JAMAIS très facile à écrire !


Les problèmes de construction de l'intrigue et d'écriture sont à peu près semblables dans les deux cas. Le roman historique peut bien sûr créer une difficulté supplémentaire, si on veut donner, à travers la forme, une "atmosphère" évoquant l'époque (sans pour autant faire parler les personnages comme au Moyen Age ou au XVIIe siècle,ce qui serait totalement illisible !). Mais dans un roman contemporain cette difficulté existe souvent également : le problème du niveau de langage apparaît souvent, par exemple lorsqu'on veut faire parler des adolescents sans pour autant mettre dans leur bouche des expressions qui seront démodées dans cinq ans...
La recherche de documentation historique est un travail supplémentaire, et de taille, certes. Mais, par ailleurs, elle apporte parfois des cadres, des personnages, des décors, des anecdotes qu'on n'aurait même pas osé imaginer. Elle constitue un vivier extrêmement riche pour l'inspiration... nous payant ainsi de la discipline qu'elle exige !


PHOTO :  http://www.beatrice-nicodeme.com/charte/beatrice-nicodeme.jpg

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 15:16
Conseil de Pierre BOTTERO :

"Envie d’être honnête. Vraiment honnête. Je lis une dissonance dans cette question. Dissonance entre le « écrivant actuellement » et le rêve de publication. Envie de conseiller à cette personne de conserver toute la force de ses rêves pour l’écriture et pour l’écriture seule. Une écriture vraie, sans complaisance, une écriture qui vient des tripes, qui offre l’univers qui s’est déployé dans sa tête et son coeur, une écriture et un univers qui doivent la combler si parfaitement que tout ce qu’il adviendra ensuite ne sera que du bonus : publication, lectorat, succès…
Envie d’ajouter que les deux clefs sont, à mon humble avis, l’intégrité et le travail. Intégrité dans ce qu’elle peut avoir de plus impitoyable : est-ce que ces phrases alignées sur ma feuille correspondent vraiment à ce que j’ai envie/besoin d’écrire ? Je le dois à mes lecteurs et, surtout, je me le dois à moi ! Travail sans cesse repris sur la cohérence, le fond et la forme. Jamais abouti, toujours en mouvement.
Envie de conclure en revenant sur le mot rêve. Nos rêves n’ont de force et de valeur que si l’on se bat pour qu’ils deviennent réalité."

http://elbakin.net/fantasy/news/Une-interview-avec-Pierre-Bottero
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 15:07
EXTRAIT de l'interview de Pierre BOTTERO réalisée par ELBAKIN.NET
Pour lire l'interview dans sa totalité, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://elbakin.net/fantasy/news/Une-interview-avec-Pierre-Bottero

"...Copiant sans vergogne le titre d’un livre (excellent) de mon ami Christian Grenier, j’affirme : « Je suis un auteur jeunesse ». Cela signifie, notamment, que j’éprouve le plus grand respect (eh oui, encore le respect !) pour la littérature jeunesse, cette littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse » et dont la particularité tient au fait qu’elle peut être lue par des jeunes. (ceux qui éprouvent le besoin d’insérer un « que » réducteur devant le « par des jeunes » de la phrase précédente n’ont rien compris. Ou rien lu, ce qui revient au même.)

... j’apprécie, des auteurs « jeunesse » tels qu’Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin pour les français ou Philip Pullman et Eoin Colfer pour les anglo-saxons. Ils ont en commun ce talent qui fait que leur livres sont appréciés de dix à cent ans.
Impossible toutefois de clore cette réponse sans citer les géant de la fantasy qui ont veillé sur ma jeunesse et construit l’adulte que je suis devenu, y compris et surtout dans mon écriture. À tout seigneur tout honneur, Tolkien, bien sûr, mais aussi Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge ou encore Howard, Le Guin et bien d’autres"....
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 14:59

A quoi tient une vie ?


Souvent à pas grand chose… Parfois,  à une fille !  A Camille, la fille de Pierre BOTTERO !



Instituteur dans la Midi de notre bel Hexagone, Pierre Bottero est venu à la rescousse de sa fille, Camille - comme tout bon père de famille le fait lorsqu’on enfant a besoin de lui – quand celle-ci « séchait » devant son travail d’écriture : un texte à rédiger pour un concours.

Pierre s’est alors assis devant l’ordinateur pour essayer de lui monter comment elle pouvait « démarrer »… Et quand la maman de Camille, l’épouse de Pierre, a lu la première page du récit, elle s’est écriée qu’elle voulait absolument connaître la suite ! Mais de suite, il n’y avait point rien n’avait été prévu … Le reste vous le connaissez : Pierre a rédigé un roman, il l’a envoyé à un éditeur, l’aventure pouvait… « démarrer ! »

Aujourd’hui, Pierre Bottero n’est plus instituteur, il écrit, ses romans s’arrachent comme du petit pain et il voyage à la rencontre de ses lecteurs !


« Je me suis contenté d’un monde classique...

jusqu’au jour où j’ai commencé à écrire des romans. »


Elle n’est pas belle la vie ?

                   PHOTO : http://www.elbakin.net/fantasy/photos/pierre-bottero.jpg

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 14:07
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 13:30

Qui n'a pas entendu au moins une fois dans sa vie... "Il faut que tu lises ! "
Bien...
Mais au fait pourquoi lire ?
Parce qu'apparemment on peut très bien vivre sans lire, on peut très bien réussir ses études en ne lisant pas... ou du moins le strict nécessaire...

Bien des enseignants de l'Université regrettent que leurs étudiants ne lisent pas ! ils déplorent aussi que certains en LETTRES se contentent de lire les commentaires sur les oeuvres (style "Profil d'une oeuvre") plutôt que l'oeuvre elle-même...
Alors ?

Se contenter de dire à un jeune "il faut lire" pour le rendre lecteur ne suffit évidemment pas ! Pour lui faire prendre conscience que la lecture est formidable, il existe bien d'autres ingrédients que je m'évertuerai à détailler dans un prochain article...

 Faites-nous partager vos expériences....
Qu'est-ce que la lecture vous a apporté ?

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

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 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

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Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com