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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 10:25

L’écriture engagée :

 

·         Peut-on tout écrire quand on sait qu’on est lu par des ados ? Evoquer le affres de notre société n’est-il pas périlleux pour le moral de notre jeunesse ?

Je pense qu'on peut tout écrire, qu'on doit tout écrire, à condition de ne pas faire dans la provocation pour la provocation. Les ados ont besoin de vérité, pas d'exhibitionnisme.

 

·         Est-il facile d’être engagé et publié ? L’écriture engagée intéresse-t-elle  aujourd’hui ?

Tout dépend de ce qu'on entend par "écriture engagée".

 

·         Comment l’auteur que tu es peut-il garder son indépendance, ses idéaux tout  en continuant d’exister sur le marché ?

Avec un bon éditeur, cela ne pose aucun problème.

 

 

Les éditeurs, l’édition :

 

·         Les éditeurs mènent des études pour connaître les goûts des lecteurs (en matière d’histoires, de personnages,…)… Comment fais-tu pour résister aux modes et toujours être un auteur apprécié  ?

J'essaye d'être le plus sincères possible... et je me pose très sincèrement des questions sur le travail que je pourrai faire à l'avenir avec certains (grands ?) éditeurs qui me semblent de plus en plus être prisonniers du marketing.

 

·         Te sens-tu libre comme écrivain ? As-tu eu à souffrir de la censure ?

L'autocensure est un mal nécessaire. Au-delà, c'est affaire d'écoute et de respect mutuels avec l'éditeur.

 

·         T’interdis-tu des choses dans l’écriture ? L’éditeur te « dirige »-t-il beaucoup ?

Si je m'interdis de dire certaines choses, c'est parce que je pense qu'elles peuvent blesser des jeunes. Cela dit, c'est très, très rare. Un bon éditeur ne dirige pas, il aiguillonne, encourage, soutient.

 

·         Comment s’opère la collaboration avec ton éditeur au niveau de la correction des textes ? Un auteur libre, cela existe-t-il ?

Je ne me sens pas du tout trahi par les éditeurs avec lesquels je travaille actuellement, au contraire. Tous savent m'écouter et m'apportent un regard extérieur respectueux de mon travail et de moi-même qui me permet d'enrichir mes textes et de progresser.

 

La lecture et ta bibliothèque :

 

·         Est-ce que lecture et écriture vont de pair ? Faut-il aimer lire pour écrire ?

Je suis un miraculé de la lecture et je pense qu'on ne peut vraiment écrire que si on lit.

 

·         Pour toi, lire c’est quoi ?

Tisser mes émotions sur celles des auteurs... qui ne me déçoivent pas.

 

·         Quels sont tes auteurs préférés ? tes lectures préférées ?

Ayant commencé à vraiment lire très tard, je tente de combler mon retard comme je peux et lis un maximum de choses dans des genres très, très divers. Ces derniers temps, Marcus Malte m'a beaucoup plu et Christophe Honoré très, très profondément déçu (avec deux de ses livres pour adultes). 

 

·         Les livres jeunesse qui t’ont marqués chez les autres ? Un livre de chevet ?

"L'ordinatueur" de Christian Grenier plus tout ceux qui figurent dans la bibliothèque de mon site.

 

 

·         Ta bibliothèque, quelle est-elle ? Comment sont ces livres, Beaux livres, poches… genres ?

Difficile à définir car il y a de tout.

 

·         Où sont-ils rangés ? Comment sont-ils classés ?

A peu près... avec une place particulière pour ceux écrits par des copains et pour ceux de René Fallet et de Maurice Leblanc.

 

·         Comment les achètes-tu ?

Sur un conseil ou au hasard. Il n'y a pas de règle.

 

·         Quel est le livre sur table de chevet ?

En ce moment : les lettres de tranchée de Louis Pergaud.

 

·         Quels sont les auteurs qui t’ont influencé? Pourquoi ? Que leur as-tu empruntés ?

Maurice Leblanc, René Fallet, René Goscinny, Roald Dahl, Pierre Gripari (ses deux recueils de contes) et tous les copains que j'ai le bonheur de côtoyer aujourd'hui, à commencer par Christian Grenier.

 

·         Si tu avais un auteur à qui écrire, lequel serait-ce ? Et que lui écrirais-tu ?

René Fallet, pour lui demander comment il faisait pour mêler humour et tendresse avec tant de talent.

 

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 11:16

Cécile, lire c’est quoi ?


Des fenêtres de vie dans la vie.

Quels sont tes auteurs préférés ? tes lectures préférées ?


C’est mouvant, ils changent selon ce que je vis. Il y a les piliers, bien sûr, ils ont balisé mon adolescence : Maupassant, Balzac, Cohen, Claudel, Anaïs Nin, Dostoievsky, Proust, Mishima... ceux que je relis aujourd'hui, Duras, Camus, Éluard, Romain Gary... ceux que j'ai découvert récemment, Nancy Huston, Ludmilla Oulitskaïa, Carson Mac Culler, Raymond Carver... et Olivier Adam, Marie Desplechin... et la SF, Dan Simmons, Dick, Van Vogt, Iain M. Banks et...

Les livres jeunesse qui t’ont marqués chez les autres ? Un livre de chevet ?


"Chien bleu", de Najda.
"Sables émouvants", de Thomas Scotto et Éric Battut
"Lily Plume" de Natali Fortier
"Petit bleu et petit jaune", de Léo Lionni
"L'Atlas des géographes d'Œrbe" de François Place

Ta bibliothèque, quelle est-elle ? Comment sont ces livres, Beaux livres, poches… genres ?

Disparates, dépareillés, émancipés.

Où sont-ils rangés ? Comment sont-ils classés ?

En tas, en couches, dans toutes les pièces, par terre, partout.

Comment les achètes-tu ?

Au coup de coeur, en flânant, en les prenant dans la main, en les reniflant. Parfois aussi chez mon libraire, qui est un super libraire.

Quel est le livre sur table de chevet ?


Les livres... mais celui que je lis ce soir, c'est  "Le chemin des âmes", de Joseph Boyden.

Quels sont les auteurs qui t’ont influencé? Pourquoi ? Que leur as-tu empruntés ?
 
C'est difficile de citer des écrivains pour parler de sa propre écriture, presqu'indécent. Mais si c'est un hommage, alors je peux citer Ludmila Oulitskaïa, et ce souffle de sa phrase. Les haïkus japonais, le dire tant dans si peu, Maupassant, bien sûr. Oui, Maupassant. Et Anaïs Nin, Renoir (le cinéaste), Orson Welles, Éluard. Claudel aussi, qui donne à sa phrase le sens et le son de la respiration des personnages. Je pourrais continuer très longtemps...

Si tu avais un auteur à qui écrire, lequel serait-ce ? Et que lui écrirais-tu ?
 
*
Jules,
Si tu ne m'avais pas emmenée au centre de la Terre et en voyage autour du monde, je n'en serai pas là, des années après, à essayer de m'envoler encore et encore dans des histoires à imaginer debout...

* Cher Guy,
Vous m'avez prise par la main à l'âge des premiers émois. Depuis que j'ai rencontré "la Petite Roque", les rivières ont perdu leur légèreté, elles signent les jours de drame. Vous m'avez donné à partager "le Horla", cette frontière, cet ailleurs sensible où l'on sait que l'on peut plonger, par inadvertance, par vertige. Qui sait ? "Une Vie" m'a fait frissonner : ainsi, c'était donc ça, être femme ? Mais il y a eu Benoîte (Groult), Virginia (Woolf) et Anaïs (Nin), pour me rassurer : on pouvait être femme autrement. Reste entre nous ces instants partagés, vos nouvelles cachées sous les draps, lues si tard dans la nuit. Vos nouvelles, comme une porte au sortir de mon enfance.

* Marguerite,
Vous êtes allée si loin, Madame. Comment écrire après vous ? Je reste au bord des vagues. Et respire. Et tremble.


et à tant d'autres...

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 11:39

Né en l’an 2000, Baobab a été créé par Juraj Horváth et sa femme Tereza qui ont voulu donner un coup de pouce à la création de livres pour enfants, en panne sèche d’inspiration depuis la révolution de velours. Installés dans la petite ville de Tábor, en Bohême du Sud, ils publient des titres originaux d’auteurs tchèques mais aussi pas mal d’ouvrages traduits du français. Rencontre avec Tereza Horváthová qui évoque son travail et l’état de l’édition de livres pour enfants en République tchèque.

 

    Quand Baobab a été créé, on était juste deux : mon mari et moi. On a voulu faire des livres pour enfants parce qu’on s’est rendu compte qu’on ne trouvait aucun beaux livres dans les librairies tchèques. On s’est dit que ce serait intéressant. Mon mari est aussi illustrateur, il a étudié dans l’atelier de Jiří Šalamoun qui est un artiste très célèbre. Il a également étudié tout ce qui tourne autour de la fabrication du livre, la typographie etc.

 

Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, vous vous êtes dits : on va faire des livres pour enfants nous-mêmes !

 

    Oui, c’est ça ! Et moi, j’ai fait des études de français, j’ai toujours aussi un peu écrit           à côté. On avait un livre de contes, de Kubín, un auteur tchèque assez connu. Sous le communisme ses contes ont été très adaptés, pour que ce soit plus "léger" pour les enfants. Nous, on voulait la version originale. On l’a préparée pour un éditeur et il n’a pas aimé les illustrations. Donc on s’est dit qu’on allait le faire nous-mêmes. C’est comme cela qu’on a commencé. Ensuite on a trouvé d’autres textes, et on en a publié trois ou quatre par ans.

 

Et dix ans après ?

 

    Douze livres par an, mais pas plus. Aujourd’hui on est trois à travailler pour Baobab. La troisième personne, Bara, fait les comptes et la distribution pour nous. Nous, on a aussi d’autres activités à côté. Juraj donne des cours à l’école où il a étudié et dirige également un atelier d’illustration. Et moi ... eh bien, j’ai beaucoup d’enfants !

 

Cinq enfants ...

 

    Oui, c’est ça !  

 

Vous arrivez à tout gérer ?

 

   Oui, ça va. (rires)

 

En fonction de quoi choisissez-vous les titres que vous allez publier ? Parce qu’il y a à la fois des ouvrages originaux, mais aussi des traductions.

 

    On a commencé à travailler surtout avec de jeunes artistes tchèques qui avaient peu de chances de trouver des débouchés. On a donc commencé avec des titres originaux. Mais en même temps, nous nous sommes rendus compte que les gens ne connaissent pas ce qui se passe à l’extérieur du pays. On s’est dit qu’il y avait d’autres choses merveilleuses ailleurs que l’on pourrait rapporter en République tchèque.  Evidemment, ce sont des choses qui se développent lentement, car nous étions tout petits, il faut toujours attendre que l’argent arrive pour pouvoir se lancer dans la fabrication. C’est ainsi que l’on a édité un grand livre de Timothey de Fombelle. A l’heure actuelle, on veut essayer de présenter aux enfants tchèques des choses plus classiques, du XXe siècle, c’est-à-dire des choses qui sont devenues classiques à l’extérieur et qui sont aujourd’hui connues partout. Par exemple, il y a ce cinéaste, Frank Tashlin, qui a fait aussi trois livres à côté. On voudrait également présenter plus l’œuvre de Sempé, qui est très connu en République tchèque.

 

Par Le Petit Nicolas ...

 

    Oui, mais ce qui est moins connu, ce sont ses livres d’illustrations humoristiques, avec des blagues.

 

Vous dites qu’il n’y avait rien sur le marché au niveau de la production de livres pour enfants en République tchèque. Comment cela se fait-il ? On dit toujours que sous le communisme que l’illustration tchèque était très réputée à l’étranger... Est-ce en lien avec la fin des dotations d’Etat qui a mis un terme à cette manne financière ?

 

     C’est exactement cela. Le livre illustré a vécu un vrai boom surtout dans les années 1960. Il y avait des illustrateurs magnifiques. Après 1968, beaucoup d’artistes ont été empêchés de travailler, ils se sont donc ‘infiltrés’ dans l’illustration ou dans le livre pour enfants. On a beaucoup de livres pour enfants dans les années 1970 qui sont très beaux parce qu’ils ont été faits par des grands auteurs.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 11:37

L’illustration était une sorte d’échappatoire ...

 

    C’est cela. Finalement, après 1989, dans les années 1990, ça a complètement           changé parce qu’il y avait beaucoup de livres qui existaient déjà. Et les gens des nouvelles maisons d’édition cherchaient plutôt à faire de l’argent rapidement. Ils allaient donc chercher du côté de titres américains et se sont mis à déverser des centaines de titres sur le marché. Le livre d’auteur a complètement disparu. Il y a une histoire assez intéressante : Albatros, qui était la plus grosse maison d’édition subventionnée par l’Etat, possédait tous les droits d’auteurs de ces beaux livres édités. Mais il y a eu des choses pas très claires dans les finances, de l’argent a été perdu. Et en plus ils se sont vraiment orientés vers un aspect très commercial. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils commencent peu à peu à refaire de belles choses. Vraiment, après 1989, il n’y avait rien du tout. Sauf chez les bouquinistes !

 

N’y avait-il pas aussi un autre problème, peut-être récent : d’une part, on prend souvent la littérature pour enfants comme une littérature secondaire, pas rentable... Et puis, aujourd’hui, avec la télévision, est-ce que les enfants n’iront pas plus volontiers vers un dessin animé plutôt que vers un livre illustré ?

 

    Mais est-ce que ce n’est pas la même chose en France ou ailleurs ? C’est une           question de culture. Si on enseigne aux enfants dès le début, dès la maternelle, à travailler avec des livres, on leur apprend à avoir envie de lire. Ce n’est pas le cas ici ... C’est incroyable d’ailleurs parce que nous sommes une nation littéraire.

 

Et puis certaines études montrent quand même que les Tchèques sont de grands lecteurs...

 

     Oui, mais on ne donne pas beaucoup de livres aux enfants. Par exemple, ici, ce qui est bizarre, c’est qu’il n’existe pas presque pas d’albums pour enfants, ces grands livres où le texte et l’illustration ont le même poids. Ou les histoires autour de personnages comme Petit ours brun ... Nous, on a évidemment Miler et sa petite taupe, et puis les "večerníčky", une série télévisée animée qui passe chaque jour à 19 heures  et qui paraissent aujourd’hui en livre. Mais ce sont des choses des années 1980...

 

Ce n’est plus actuel, les enfants changent et les histoires doivent évoluer aussi...

 

    Ou i... Mais quand même, ça commence à changer un peu. Il y a trois ou quatre éditeurs, plus grands que nous, qui ont commencé à faire de beaux livres ... Peut-être est-ce aussi dû au baby-boom. Du coup, il y en a qui se sont rendus compte qu’il fallait des livres. Ça nous faciliterait d’ailleurs la tâche parce qu’on est toujours un peu passés pour des fous avec nos beaux livres.  

 

Pourquoi avoir choisi le symbole du Baobab ? C’est parce que vous êtes une petite maison d’édition, mais vous êtes costauds ?

 

    Sûrement ! Il y a plusieurs raisons. La première, c’est que ça commence par la lettre B. Comme mon mari dit, c’est au commencement de l’annuaire ...

 

C’est un bon référencement.

 

    Voilà ! Puis, il y a B, A, O qui sont les premières lettres avec lesquelles les enfants travaillent. Les enfants écrivent souvent les lettres B, A, O, je ne sais pas pourquoi ...

 

C’est peut-être parce que B et O sont des lettres "rondes" ...

 

    Et puis il y a l’arbre, le baobab. C’est l’arbre du Petit Prince. J’aime cette histoire... C’est un arbre extraordinaire. Il y a beaucoup de place.

 

On peut en faire une maison...

 

    Voilà. Nous sommes une grande famille, alors on ne sait jamais.  

 

Concrètement, entre le moment où vous décidez de fabriquer un livre et le moment où il sort, combien de temps ça met ?

 

    Chez nous, ça dépend ! Chez un grand éditeur, je dirais six mois, un an. Mais chez nous ça dépend du prix ... Nous avons des livres sur lesquels nous travaillons depuis trois ans et qui ne sont pas finis. Et puis il y a des livres qu’on trouve et qu’on édite tout de suite parce qu’on a trouvé les moyens. Chez nous, on ne peut pas dire qu’on a un plan d’édition très professionnel.

 

Je crois savoir aussi qu’à l’automne dernier vous avez ouvert une boutique à Tábor…

 

    C’est une toute petite galerie et librairie où nous vendons nos livres ainsi que ceux  des éditeurs que nous aimons bien. Tous les mois, nous avons aussi une exposition d’un illustrateur, graphiste, typographe ... Ca fait quelques mois et, incroyable, mais ça marche !

 

par Anna Kubišta

( Radio-Prague – dimanche 25 avril 2010 )

 

 

http://www.radio.cz

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 16:38

A vendre !

Nous vendons notre chalet.

Si vous êtes intéressés, vous pouvez me contacter...

 

  Montagne Bourbonnaise (Allier, 03) , superbe chalet savoyard construit en bordure de village sur 5000m². Construit en 2005.
 

Région: Montagne Bourbonnaise (Auvergne : Allier)
Surface Terrain: 5000 m²
Surface habitable: 180 m²
Nombre de chambres: 5
Surface des chambres: NC m²
Dépendances: Sous sol
Chauffage: Chauffage électrique et grosse cheminée inser 

 

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Superbe chalet récent de 180 m². Situé proche du village, élevé sur sous sol et orienté plein sud. Au rez-de-chaussée une première terrasse couverte nous mène dans l'entrée et une cuisine équipée ouverte sur la salle à manger. Bureau et salon avec cheminée en pierres abritant un insert, de ces deux pièces l'on a accès aux terrasses. Chambre et salle d'eau. Cellier.
A l'étage un vaste palier abrite un coin bibliothèque, salon et salle de jeux. Quatre chambres, salle de bains wc.
Au sous sol : vide sanitaire, garage pour 4 voitures, espace buanderie.
Ce chalet construit très récemment avec des matériaux de choix, bénéficie d'une excellente isolation thermique.
Raccordé au tout à l'égout. Adsl, eau d'adduction.
Commerces à deux pas.
Vichy 25 mn. Clermont-Ferrand : 1h00.  St-Etienne  : 1h30. Lyon : 2h00
 Ski de fond, à 8 km (Lavoine) 
A La loge des gardes, ski alpin à 30 mn
 

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 10:15

La littérature jeunesse est à l'honneur alors que le roman redevient une valeur sûre de la lecture, plébiscité par les jeunes lecteurs. De plus, l'émergence des auteurs français sur la scène internationale est significative. Est-ce un hasard ?

 

Le livre est une passion français. 'Lire en Fête' montrera que cette passion n'a pas d'âge et que le livre demeure un trait d'union entre les générations." Tour de la question auprès des éditeurs jeunesse du Groupe Hachette.

Pourquoi les romans remportent-ils à nouveau un tel succès auprès des enfants et sont plébiscités par les parents ? Sans doute parce qu'apprendre à lire n'est pas seulement déchiffrer un texte, mais aussi comprendre l'univers qu'il construit. Le roman : en cela : représente l'exercice parfait d'apprentissage de la lecture.

Le retour du romanesque : la "lecture plaisir" avant tout

Les éditeurs ne s'y sont pas trompés. Tous développent des collections de romans pour la jeunesse. "Petit Roman", la nouvelle collection de Rageot, illustre parfaitement ce phénomène. "En publiant des livres initiant le lecteur débutant aux codes romanesques, nous souhaitons être acteurs de cette 'révélation' : la lecture !", confie Agnès Guérin, éditrice chez Rageot. Quant à Hatier, il a opéré un redéploiement généraliste de ce secteur. "Hatier Poche" : sa nouvelle collection : en est l'exemple éloquent: "Une fiction efficace et de belles illustrations sont les clés pour faire lire les enfants !", déclare Emmanuelle Braine-Bonnaire, éditrice chez Hatier. Car là réside la nouveauté, celui de l'ordre des priorités. "Ce ne sont pas des livres 'd'apprentissage' engendrant une acquisition 'passive' de la lecture. Ces romans sont choisis pour leur qualité littéraire", continue-t-elle. Une nouvelle démarche de la part des éditeurs qui connaît un succès certain chez les enfants, mais aussi auprès de leurs parents et, désormais, des institutions.

Retrouver la fierté de lire : secrets de fabrication

"Fier de lire", scande sur ses romans "Hatier Poche". Avec ses 12 héros récurrents, c'est autant d'horizons ouverts offerts à l'imaginaire enfantin. Mais le plaisir de lire vient aussi de l'objet : maquettes soignées, couvertures cartonnées, formats spécifiques, tout est fait pour que l'enfant ait la perception de lire "Un Livre" et non un "produit dérivé". C'est ainsi que Rageot joue sur le singulier : chaque roman est unique, surfant soit sur l'irruption de l'imaginaire dans le quotidien soit vers un ailleurs fantastique avec des contes et des fables modernes
Quant à la collection "MsK", des éditions du Masque, elle est représentative de ce qui se fait de plus abouti pour les plus grands. Lancée en février 2008 avec "L'Orphelinat des âmes perdues", elle s'ouvre à l'aventure, au suspens et au fantastique, comme ce mois-ci avec "Micah et les voix de la jungle" ou "La Grande école du mal et de la ruse", un roman déjanté où les héros apprennent à devenir des méchants comme Lex Luthor A ce moment où la lecture devient "autonome", le romanesque implose les tranches d'âges : "Cette littérature romanesque de l'imaginaire séduit de 7 à 77 ans !" confirme Maylis de Lajugie, éditrice au Masque.

Les écrivains français enfin dans la cour des grands ?

Assisterait-on au retour en force des auteurs français, après des années d'hégémonie anglo-saxonne ? D'Arthur Ténor chez Grasset-Jeunesse à Pierre Bottero : qui chez Rageot, depuis sa trilogie "La Quête d'Ewilan" a connu le succès, une nouvelle génération d'écrivains a rencontré son public. La rentrée 2008 a été marquée par le lancement d'"Atlantis" et "Khéradon", deux "sagas" écrites par des auteurs français chez Hachette Jeunesse. Pour Cécile Térouanne, en charge de ce secteur, "Atlantis", de Christine et Madeleine Féret-Fleury, et "Khéradon", de Chris Debien, sont le résultat d'un choix objectif : "Face à une série anglaise et une saga japonaise, les qualités littéraires d'écriture et l'originalité des imaginaires de ces auteurs ont été déterminants." Des auteurs qui peuvent faire "jeu égal" avec les plus grands

La littérature jeunesse à l'honneur lors de "Lire en fête" dénote un changement profond. Et si l'acquisition de la gymnastique intellectuelle requise par la lecture trouvait dans le roman son meilleur allié ? Cette tendance au retour du romanesque marquerait-il celui du sens et du contenu comme valeurs majeures tant pour des parents en quête de repères que des enfants en quête de fête ?

Source : http://www.hachette.com/mag/027/000000007439/lire-en-fate-la-littarature-jeunesse-a-l-honneur.html

 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 10:10

JK ROWLING a amassé des millions grâce au succès de sa saga « Harry Potter » et elle compte bien en faire profiter ses compatriotes.

 

Après avoir gâté le parti travailliste de Gordon Brown, en septembre 2008, J.K Rowling a choisi une cause qui lui est encore plus chère : la recherche contre la sclérose en plaque. La romancière britannique a en effet versé un don de 10 millions de livres, soit 12 millions d’euros, pour la construction d’une clinique spécialisée dans la recherche et le traitement de cette maladie neurologique.

 

D’aucuns diront qu’avec une fortune estimée à près de 600 millions d’euros, la maman d’Harry Potter pouvait se le permettre. Cela n’en reste pas moins un acte généreux, qui lui permet en outre de rendre hommage à sa propre mère. « Je viens d'avoir 45 ans, l'âge à laquelle ma mère est morte de complications liées à la sclérose en plaques. Je sais qu'elle préfèrerait avoir son nom sur cette clinique plutôt que sur une statue ou une plaque commémorative », a déclaré la romancière. La clinique Anne Rowling sera placée sous la houlette de l’université d’Edimbourg, en Ecosse, ville de résidence de J.K Rowling. A noter qu'en France, la sclérose en plaque touche environ 80 000 personnes et 2 000 personnes de plus chaque année.

 

Photo : http://www.vincentabry.com/harry-potter-pottermania-mugglenet-et-piratage-sur-le-web-549

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 11:33

* « l'épopée de Gilgamesh » racontée par Pierre Marie Beaude Folio junior

* "meurtre en mésopotamie" de agatha christie


* Une BD "Pride of bagdhad" de Vaughan et Henrichon (Panini)

* « L'Empire entre les fleuves » : Le mage de l'Euphrate par Michel Laporte. Père Castor Flammarion


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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 11:16

 

Cécile, les nouvelles technologies vont-elles tuer le livre ?

Le livre papier nous sera toujours indispensable, à nous, lecteurs qui avons appris à lire avec lui. Je ne suis pas extra-lucide et ne peut pas dire ce qu'il adviendra quand les lecteurs apprendront à lire sur des tablettes numériques ou autres supports encore à inventer. Mais le fait de (se) raconter une histoire me semble inhérent à la condition humaine. L'essentiel, c'est la littérature, le livre, qu'il soit fait de papier ou numérique, n'est qu'un support. Maintenant, le livre numérique permet un champ de création nouveau, entre le livre papier et le cinéma, qui va étonner, décevoir, déstabiliser... Nous vivons une charnière passionnante, dommage qu'on parle trop de finances dans cette histoire, et pas assez de création.

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 16:42

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak (Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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Photo-034.jpg

  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

  19.JPG 20.JPG

 

Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com