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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 09:30

 

·        Yaël, les éditeurs mènent des études pour connaître les goûts des lecteurs (en matière d’histoires, de personnages,…)… Comment fais-tu pour résister aux modes et toujours être un auteur apprécié ?

Je ne sais pas trop ce qu’est la « mode » en écriture. Je pense qu’en littérature jeunesse il y a de la place pour tous les genres et que nous résistons bien plus aux phénomènes de mode que d’autres secteurs.

 

·         Te sens-tu libre comme écrivain ? As-tu eu à souffrir de la censure ?

Libre comme l’air, mais je n’envoie pas mes textes à ceux qui n’aiment pas ce que j’écris, ce que je suis.

 

·         T’interdis-tu des choses dans l’écriture ? L’éditeur te « dirige »-t-il beaucoup ?

Pas d’interdiction mais je retravaille énormément mes textes avec mes éditeurs. Je fais confiance en leur jugement et dans l’intérêt qu’ils ont à perfectionner le texte.

 

·         Comment s’opère la collaboration avec ton éditeur au niveau de la correction des textes ? Un auteur libre, cela existe-t-il ?

J’écoute attentivement les conseils mais j’en prends et j’en laisse. Je garde ce que à quoi je tiens. Oui, je suis un auteur libre.

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 09:02

 A La Selle en Luitré chez Annie Séné

·         Les éditeurs mènent des études pour connaître les goûts des lecteurs (en matière d’histoires, de personnages,…)… Comment fais-tu pour résister aux modes et toujours être un auteur apprécié  ?

 

En ce qui me concerne, à chaque fois c'est une nouvelle fois. Je le vois ainsi.je propose une histoire,on me la prend .O.K. On me la refuse, j'en propose une autre, ou je vais voir ailleurs.p arfois l'éditeur me sollicite .Très bien aussi. je suis philosophe. Mon juge ,c'est d'abord le môme de sept ans à qui je raconte mon histoire. Le jour où je verrai dans son regard que je suis passé,au sens de dépassé,il faudra que je réfléchisse.l'éditeur n'est donc jamais que la conscience de mon petit bonhomme de sept ans .

 

·         Te sens-tu libre comme écrivain ? As-tu eu à souffrir de la censure ?

 Oui.Non jamais.

 

·         T’interdis-tu des choses dans l’écriture ? L’éditeur te « dirige »-t-il beaucoup ?

 Non.Non. Avec ''mes ''éditrices, j'ai toujours eu de très bonnes relations de travail.A travers leur différences, chacune m'a beaucoup apporté. Et curieusement le type de texte correspondait aussi à chacune d'entre elles. Je me souviens d'un texte sur la mort ''ma maman ourse est partie ''pour lequel l'éditrice toujours très réservée alors que je suis plutôt genre pile électrique, m'avait beaucoup aidé presque uniquement avec des petits traits de crayons dans les marges de mon texte. Elle avait vraiment su le lire, elle comprenait la respiration de mon histoire et surtout quand elle respirait mal.

Pour chacune de mes éditrices, je pourrai dire ce qu'elle m'apporte. je travaille en ce moment avec une éditrice -parfois nous sommes véritablement complices -c'est d'un bonheur total. Cela me plaît ,surtout quand il s'agit d'histoires humoristiques parce que cela incite à trouver la phrase qui fait mouche .La complicité crée cela.et cette éditrice sait lire ert relire un texte c'est important.

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 09:19
 ·         Les éditeurs mènent des études pour connaître les goûts des lecteurs (en matière d’histoires, de personnages,…)… Comment fais-tu pour résister aux modes et toujours être un auteur apprécié  ?
 
J'ai une production très limitée. J'écris les textes que j'ai envie d'écrire, les envoie à des éditeurs en espérant que ça passera, mais à aucun moment je ne me pose la question de savoir si je suis en adéquation avec les goûts du moment.
 
·         Te sens-tu libre comme écrivain ? As-tu eu à souffrir de la censure ?
 
Complètement libre. La censure : jamais.
 
·         T’interdis-tu des choses dans l’écriture ? L’éditeur te « dirige »-t-il beaucoup ?
 
L'éditeur ne me dirige jamais. En tant qu'auteur jeunesse, je m'interdis tout ce qui ne serait pas adapté à l'âge de mes lecteurs.
 
·         Comment s’opère la collaboration avec ton éditeur au niveau de la correction des textes ? Un auteur libre, cela existe-t-il ?
 
L'éditeur intervient avant la mise en page définitive du livre, pour corriger quelques petites choses qui, à son goût pourraient être améliorées, supprimer ou modifier certains passages. Mais on ne m'a jamais rien imposé, on n'a jamais rien corrigé derrière mon dos, et il y a toujours eu dialogue. Je n'ai jamais pris cela comme une tentative de main-mise de l'éditeur sur mes écrits, mais plutôt comme un regard extérieur et expert porté sur mon travail.
Un auteur libre, ça existe : c'est un auteur qui n'a pas besoin de l'écriture pour subsister.
 
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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 09:10

 

Syros est en train de créer une collection théâtre dirigée par Sandrine Mini.

 
Syros
25 avenue Pierre de Coubertin
75 013 Paris
01 45 87 50 00

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 09:53

 

Le directeur littéraire est le « premier grand lecteur » de la maison d’édition dans laquelle il travaille..

Il rencontre les auteurs et décide du sort de leurs ouvrages. Si vous êtes un jour publié, sachez que votre livre sera nécessairement passé par la lecture d’un directeur littéraire qui aura donné son accord à sa publication.
Cette responsabilité s’accompagne d’un contrôle global de la politique éditoriale .

Souvent, il accompagne l’auteur dans son travail de correction de son manuscrit. En effet, ce n’est pas parce que celui-ci plait qu’il ne faudra pas y apporter des retouches. Il peut aussi passer une commande à un auteur.

Une collaboration, un dialogue permanent s’instaure entre les deux par courriel ou par téléphone. Sans concession

-       « C’est beaucoup trop long, il faut couper ! » : vous apprenez ainsi à supporter la douleur de réduire vos 13 pages en trois ! Mais que dire quand votre manuscrit fait 800 pages et qu’il faut le ramener à 300… On s’aperçoit qu’il est compliqué de faire simple et long de faire court.

-       « Ta fin est nulle ! Bien trop classique.» Là, il faut à nouveau se creuser les méninges et faire preuve d’humilité ! Accepter que son texte ne soit pas le meilleur au monde ! Le directeur littéraire peut lui aussi émettre un avis pertinent et donner des idées (une nouvelle fin, par exemple) .

-       « Il y a des lourdeurs, il faut les gommer »

-       « Tes verbes de parole qui te servent de béquille sont parfois en décalage avec l’émotion réelle du personnage »

-       « Il faut nettoyer ton texte » : il est fait allusion aux bavardages qui n’apportent rien au récit, aux phrases bien trop longues. Il faut chercher le mot juste et faire des phrases simples. Comment dire la même chose simplement ? Bref, recommencer 5, 6, 7… 12 fois son manuscrit.

Les fonctions de directeur littéraire sont souvent tenues par d’anciens écrivains, d’anciens enseignants ou encore d’anciens critiques ou journalistes, qui se sont peu à peu imprégnés des usages du métier.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 21:05

 

·         Les éditeurs mènent des études pour connaître les goûts des lecteurs (en matière d’histoires, de personnages,…)… Comment fais-tu pour résister aux modes et toujours être un auteur apprécié  ?

 

J'essaye d'être le plus sincères possible... et je me pose très sincèrement des questions sur le travail que je pourrai faire à l'avenir avec certains (grands ?) éditeurs qui me semblent de plus en plus être prisonniers du marketing.

 

·         Te sens-tu libre comme écrivain ? As-tu eu à souffrir de la censure ?

 

L'autocensure est un mal nécessaire. Au-delà, c'est affaire d'écoute et de respect mutuels avec l'éditeur.

 

·         T’interdis-tu des choses dans l’écriture ? L’éditeur te « dirige »-t-il beaucoup ?

 

Si je m'interdis de dire certaines choses, c'est parce que je pense qu'elles peuvent blesser des jeunes. Cela dit, c'est très, très rare. Un bon éditeur ne dirige pas, il aiguillonne, encourage, soutient.

 

·         Comment s’opère la collaboration avec ton éditeur au niveau de la correction des textes ? Un auteur libre, cela existe-t-il ?

 

Je ne me sens pas du tout trahi par les éditeurs avec lesquels je travaille actuellement, au contraire. Tous savent m'écouter et m'apportent un regard extérieur respectueux de mon travail et de moi-même qui me permet d'enrichir mes textes et de progresser.

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 09:15

La notion de genre varie aussi certainement en fonction de la profession.

 

C‛est à partir d'une ressemblance qu'on pourrait constituer un genre, alors que l’éditeur dit en gros que ça n‛existe pas, ou du moins, que ça peut exister en tant qu'emballage, a posteriori.

 

Shaïne Cassim

je voudrais ajouter que sur ces notions de genre, évidemment se présente aussi  la notion de sous-genre: par exemple, un sous-genre de la Fantasy, c‛est la Fantasy médiévale, par exemple, Grimpow qu‛on a publié à l‛automne. Il y a énormément de gens qui vous diront non, c'est un roman historique. Mais c‛est parce qu'ils ne savent pas que c‛est de la Fantasy médiévale. Donc, au bout d'un moment, on finit par se demander si c'est si important que cela, la notion de genre reste assez relative. C‛est aussi l‛ambiguïté du genre, elle est sur-interprétée et sur-interprétative !

 

  

Alain Grousset, auteur

La notion de genre, moi, je m'en fiche un peu car je suis très fidèle à la science-fiction. Je suis tombé dedans tout-petit, je ne pense que SF, ne vis que pour la science-fiction, je suis un collectionneur invétéré de livres de science-fiction. J'ai toujours déménagé à cause des livres ! J'en ai même 15 000 dans une bibliothèque spécialement pour moi. Je suis fan de jouets de science-fiction. Je suis capable de me battre avec n'importe quel enfant pour lui piquer un jouet que je n'ai pas à une brocante. C'est compulsif ! Donc la notion de genre, pour moi, je n'ai qu'un genre, c'est la science-fiction, dans laquelle je suis particulièrement heureux même si je fais un peu d‛incursions dans l'historique quelquefois.

 

 

Cécile Térouanne

Je suis responsable éditoriale des romans chez Hachette jeunesse, donc je m'occupe des collections « Le livre de poche jeunesse » et des hors-séries ou des grands formats,

Pour moi, la notion de genre, elle intervient a posteriori, elle n‛intervient jamais au préalable dans le choix d'un texte ni dans la décision de le publier. En tant qu'éditeur, pour faciliter le repérage du libraire, du parent, de l'enseignant, du lecteur, il faut qu‛on nomenclature un peu nos livres, qu'on leur colle des intitulés, et donc, on doit choisir tel ou tel genre, ou tel ou tel segment.

 

Shaïne Cassim

Je suis éditrice de « Wiz » chez Albin Michel jeunesse. Déjà, la notion de genre, elle est assez présente dans le nom même de la collection, puisque « Wiz » qui est une contraction du terme Wizard fait partie du champ lexical de la Fantasy, donc l'identification est assez immédiate. Avant tout, il s'agit d'une qualité romanesque, d‛une exigence sur l'univers et d‛un travail d‛éditeur pour présenter un livre, quel qu'il soit,

qu'il soit de la SF, de la Fantasy, du policier, du suspense… Donc je suis contre la notion de genre dans la mesure où ça peut être restrictif en termes de qualité et de choix éditoriaux.

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 09:59

 

Les théoriciens tentent de définir le genre ou plutôt un genre en fonction de la structure de l'écrit, des intentions de l'auteur ou des effets programmés dans le texte.  

À l'inverse, le grand public organise les genres selon ses goûts pour un type de récit : le policier, la science fiction, le sentimental, le fantastique, etc.

 

Comment s'établit l'un de ces genres catégoriels ?

 

Prenons un exemple, celui du policier. Canoniquement, il s'agit d'une enquête criminelle qui permet de résoudre une énigme, du style « qui a commis le crime, comment, et pourquoi ». Ça, c'est la définition canonique. Cependant, en modifiant un des éléments de cette structure canonique, on crée le roman noir, le meurtre en chambre close, le thriller autrement appelé « suspense », le serial killer qui est devenu un genre à

part entière, etc.

On part de la même structure canonique, on modifie un petit élément et ça donne un nouveau genre, qui appartient encore au genre policier comme sous-genre ou non..

 

Des genres nouveaux apparaissent par ce jeu de la transgression du canon originel…

Ce que l'on appelle la « Fantasy » est un croisement entre la science-fiction et le merveilleux. Harry Potter appartient à ce genre entre deux autres genres. D‛autres genres disparaissent, par exemple le genre « espionnage » qui a disparu en même temps que s'effondrait l'URSS.

 

L'organisation du champ des genres varie également sans arrêt en fonction de facteurs multiples.

 

Les collections et sous-collections définissent soit des genres littéraires -historique par exemple - soit des thèmes -  le cheval, la danse par exemple - soit des tons – l‛humour - et dans une même collection certains titres apparaissent dans une sous-collection spécifique, alors que d'autres restent généralistes.

 

Dans la collection, « Pocket Jeunesse » de ces dernières années, le roman de Fanny Joly qui est classé dans une sous-collection qui s'appelle « Rigolo » - c‛est explicite - et un autre roman de Lorris Murail qui est classé dans une sous-collection qui s'appelle « Toi + moi » - tout aussi explicite -  et je trouve deux romans de science-fiction comme « Le soleil va mourir » de Christian Grenier ou « Une navette bien spéciale » d‛Andrew Norriss, qui n‛appartiennent  à aucune sous-catégorie, qui sont en généraliste : on ne souligne pas qu‛il s'agit de science-fiction.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 14:44

Michèle Moreau, directrice de Didier Jeunesse, a bâti en vingt ans une collection de livres-disques pour le jeune public dont le fleuron est Les Comptines du monde.

 

Grands et petits sont émerveillés !

 

-         Luxe du grand format

-         Soin porté aux illustrations

-         Répertoires rares.

-         Emotions

-        Valorisation des langues par le graphisme, la reproduction du texte original,  sa traduction

-         Chaque livre associe des comptines similaires dans la langue d’origine et dans la langue à apprendre.

   Un moyen de transmettre un patrimoine qui disparaît

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:23

 

 

Xavier, les éditeurs mènent des études pour connaître les goûts des lecteurs (en matière d’histoires, de personnages,…)… Comment fais-tu pour résister aux modes et toujours être un auteur apprécié  ?

 

  

 

 Il se trouve que ce que j’aime est indémodable. Je ne me force pas.

 

  

 

·         Te sens-tu libre comme écrivain ? As-tu eu à souffrir de la censure ?

 

  

 

 Je suis libre à 100%

 

  

 

 ·         T’interdis-tu des choses dans l’écriture ? L’éditeur te « dirige »-t-il beaucoup ?

 

  

 

 Je ne suis pas dirigé, même pour les travaux de commandes. Je parviens à défendre mon point de vue et à convaincre que c’est le bon…

 

 

 

·         Comment s’opère la collaboration avec ton éditeur au niveau de la correction des textes ? Un auteur libre, cela existe-t-il ?

 

  

 

 Les corrections ne sont qu’au niveau grammatical et syntaxique, éventuellement.

 

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

  19.JPG 20.JPG

 

Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

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Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com