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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

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  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 09:46

Présentation de crayonné

·         Quelle est la phrase qui te pose le plus de souci dans l’écriture ? L’incipit ?

 

La première phrase détermine beaucoup de choses, une atmosphère, une ambiance, un ton. Il m'est arrivé de la retravailler de nombreuses fois.

 

·         Quel style préfères-tu ? style indirect libre… « je » ou « il »…

 

Egal. En fait, tout part de la situation de départ, de la manière dont je commence à réfléchir. je n'arrive pas à expliquer. J'entends un début d'histoire (non je n'entends pas des voix!), ou je vois une situation se dérouler devant mes yeux et l'histoire commence. Après, se passent toutes les phases des questions précédentes.

 

·         As-tu la plume facile ? Où est-ce laborieux ? Te faut-il raturer beaucoup ?

 

Je peux écrire beaucoup, raturer beaucoup,ou pas. L'idée c'est de noter tout ce qui me passe par l'esprit. Ensuite de choisir ou de tout recommencer. Ca dépend également des projets. Parfois une histoire se déroule tranquilement ,je la vois se dérouler,à mes yeux ,elle ne pourrait pas se dérouler d'une autre façon. Parfois c'est une manière originale. Et c'est à garder. Parfois non. Et c'est à jeter. Tout le problème ,pour moi,c'est de savoir jeter.

 

 

·         Combien dure la phase avant l’écriture (recherches…) ? Et la phase d’écriture ? Combien écris-tu de livres par an ?

 

Pas de phase préalable. Sur une année, je garde une dizaine d'idées d'histoires, environ 6 aboutissent, j'arrive généralement à en négocier entre deux et quatre. Les autres courent leur chance en presse ou pfuit, disparaissent. Plus je jette, plus je crée. Mais jeter n'est pas toujours facile. C'est la peur de manquer d'idées .Alors en gardant,on peut croire que....mais non. Désormais j'ai une règle(la garderai-je?) Pour tout texte retenu par un éditeur,j'élimine trois anciens textes qui traînent dans l'ordi.

Parfois je reprends d'anciens classeurs à idées,vous savez le genre de classeurs où l'on écrit une idée ''géniale '' qu'on a eu et qui ne sera jamais exploitée, parce qu'elle n'est peut-être pas si géniale que cela. On a essayé, cela n'a pas marché, alors on la garde au cas où,''en cas de coup dur'' -comme disait le sketch. Eh bien, en reprenant ces classeurs d'idées, dans l'enthousiasme, je peux croire que certaines idées sont exploitables. Par contre, après une analyse plus neutre, quand je suis courageux je fiche le classeur à la poubelle. C'est toujours positif de savoir couper les branches mortes.

 

·         Quelle phase préfères-tu ? La recherche des idées ? l’écriture ?

 

La première phase, celle où une vague idée de scénario m'emporte, où j'arrive à m'emporter, un peu, moyen ou beaucoup. C'est ma phase préférée. La recherche des idées, c'est sympa, je marche (dans les deux sens du terme),je l'ai déjà dit. Plus le scénario est ''fort'', plus les idées viennent le conforter. Ca tombe sous le sens, diront les camarades. Et ils auront raison. L'écriture ne me déplaît pas, car c'est l'aboutissement de mes balades .Aussi convient -il d'être dans le ton, ne serait-ce que par respect de la lectrice ou du lecteur.

 

·         Quel place a le mot dans tes romans ? Le vocabulaire est-il très important pour toi ?

 

Il me faut tenter d'écrire le plus juste possible pour donner une lecture agréable. Le vocabulaire est important. Il ne s'agit pas de montrer le nombre de mots que l'on connaît mais de choisir le mot le plus approprié pour décrire la scène. Pour ce qui me concerne, le fait d'écrire pour de très jeunes lecteurs ou écouteurs d'histoires exige qu'on les respecte, qu'on leur donne envie d'aimer les histoires et partant, la littérature. Il s'agit donc de faire encore plus attention au vocabulaire. Je trouve agréable d'utiliser un mot peut-être inconnu du petit lecteur mais placé dans un contexte où il pourra le comprendre facilement

 

·         Fais-tu attention à la longueur de tes phrases ? Pierre Bottero faisait des phrases courtes ; parfois, il ne les finissait pas pour laisser le soin au lecteur d’imaginer, de rêver et donc de les terminer lui-même.

 

Je fais très attention à la longueur des phrases.C'est assez naturel chez moi d'écrire court.

·         Qu’est-ce qui fait que pour toi, une phrase est bonne ?

 

Parce que je vais aimer la lire,tout simplement.

 

·         Utilises-tu beaucoup de documentation ?

non

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:43

 ·         Comment procèdes-tu pour écrire ? Un plan ? des carnets ?

 

Le mieux pour moi : une idée générale et trois quatre idées du scénario. Ensuite je procède en notant tout ce qui me passe par la tête de jour en jour, sur des carnets effectivement. Mais aussi au dos d'enveloppes, des feuilles volantes. Quand je pars en balade, sac au dos et crayon en poche, dans l'idée de réfléchir à mes histoires, j'emporte toujours le nécessaire.

Puis je passe à l'étape de l'ordi, le travail plus technique. Là, il s'agit de travailler jusqu'à ce que l'ensemble paraisse harmonieux. Ensuite l'éditrice joue son rôle de lectrice, de conseillère. Je reprends mon histoire, fort de la discussion avec elle et  de ses conseils. Cet échange m'est très utile.

 

·         A quel moment de la journée écris-tu ? Avec quoi ? Une heure précise ?

As-t besoin d’isolement ?

 

Pas de moment précis .Si je suis dans la phase de la recherche des idées, je me balade avec mon sac au dos, ou je suis dans mon jardin, ou dans la maison,ou ailleurs,  je réfléchis et je note. Parfois je saisis le premier papier à ma portée. Si je suis en voiture, je me gare cependant avant. je travaille parfois au dictaphone pour noter les idées. D'expérience, pour moi, réfléchir directement devant l'enregistreur  fonctionne moins bien. Nettement.

Lorsque je cogite sur une histoire, je randonne plus que normalement. C'est une obligation. Je n'ai pas de crayon ou stylo précis. Pas d'heure non plus .

Quand je retravaille le texte à l'ordi je fais des séances de deux ou trois heures par jour  en deux ou trois fois. Le reste du temps je pense à d'autres histoires ou je fais autre chose. J'ai une chance extraordinaire. C'est intéressant de réfléchir à un scénario en se promenant. C'est le moment que je préfère dans mon activité. Marcher, laisser venir les idées, bonnes si possible, car la marche est trompeuse. Parfois le bonheur de marcher me fait croire que j'ai pêché de bonnes idées. Parfois,ce n 'est pas le cas. C'est bête!

Isolement, pour le travail à l'ordi,oui.

 

·         Qui te lis en 1er ? Un proche ? Pourquoi ?

 

Il y a quelques années ma fille était une bonne première lectrice. Elle était  jeune maman et son avis comptait beaucoup pour moi. Enormément. Si elle me disait:'' ah oui, pas mal,'' d'un air enthousiaste,,j'étais certain de négocier mon histoire. Je n'ai pas un exemple du contraire.

Si elle ne disait rien, ou alors ''voui, peut-être'' il ne se passait rien après.

Désormais elle a davantage d'activités et je ne veux plus trop l'embêter avec mes histoires .Elle a trois enfants son boulot sa vie de famille. Je m'intéresse à ce qu'elle fait ainsi que mes petits-enfants. Mais c'est ma lectrice favorite.

Aujour'hui, ma première lectrice est souvent l'éditrice.

 

·         Qu’aimerais-tu écrire ? un sujet que tu n’as pas abordé et qui te taraude ? un genre ?

 

J'espère encore écrire des histoires qui me surprendront mais je ne suis pas dans l'attente d'un sujet particulier puisque ce que je préfère ce sont les sujets que le hasard m'amène.Ensuite des loups des ogres ou des souris se chargent de les faire vivre.

Utiliser un autre  genre? Oui, pourquoi pas. J'y réfléchis en ce moment.

J'ai ainsi écrit une  histoire de première lecture  bd, l'éditrice s'interroge pour la publier en automne ou au printemps 2010. A ce moment-là, si le succès est au rendez-vous, je partirai sans doute davantage dans cette direction. Notamment pour le rapport texte image et le travail avec le dessinateur.

 

·         Ecrire à 4 mains cela te tente-t-il ?

 

Un copain auteur me l'a proposé une fois. Je n'ai pas donné suite. Je suis trop dans l'affect, je suis un gamin ''qui n'a pas tout grandi'',Je ne veux pas être frustré, je ne suis pas assez humble pour partager l'écriture .Travailler seul est une bonne manière pour moi. Avec l'éditrice ce n'est pas pareil,elle donne son avis, me conseille, mais il s'agit de mon texte. C'est moi qui décide,au final. Si je faisais un livre avec un camarade, je rechercherai une telle complicité, je serai à attendre une telle hauteur d'amitié de considération, je demanderai l'impossible, alors attendons que je grandisse!

 

·         Est-il facile de vivre de sa plume ? Exerces-tu un autre métier?

 

 J'ai exercé le métier d'instituteur, à temps plein puis à temps partiel. Désormais je suis retraité de l'éducation nationale. Est-ce que je me sens davantage auteur aujourd'hui, e ce fait ? .Non. Simplement, j'ai plus de recul. je profite. Quand je menais ces deux vies de front, je jonglais davantage avec le temps. J'ai eu de grandes joies comme instit qui ont sans aucun doute rejailli sur mon activité d'auteur.

 

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 09:32
 DSC03622
·         Quelle est la phrase qui te pose le plus de souci dans l’écriture ? L’incipit ?
 
Ce sont les phrases de description. J'ai toujours eu horreur de lire des passages descriptifs, et j'ai donc naturellement horreur de les écrire.
 
·         Quel style préfères-tu ? style indirect libre… « je » ou « il »…
 
J'aime beaucoup le "je", histoire de bien me mettre dans la peau du personnage.
 
·         As-tu la plume facile ? Où est-ce laborieux ? Te faut-il raturer beaucoup ?
 
C'est laborieux, lent, et je rature beaucoup.
 
·         Comment définirais-tu ton style ?
 
Dépouillé, sans fioritures.
 
·         Combien dure la phase avant l’écriture (recherches…) ? Et la phase d’écriture ? Combien écris-tu de livres par an ?
 
Il me faut environ 8 à 10 mois pour écrire un livre, tout compris.
J'écris un livre par an maxi. Depuis la naissance de mon deuxième enfant, c'est tombé à zéro.
 
·         Quelle phase préfères-tu ? La recherche des idées ? l’écriture ?
 
J'aime bien le tout début, quand je n'ai presqu'aucune idée de ce que sera fait le roman, et que je sens que tout est possible, tout est ouvert. Après, plus on avance dans l'écriture et plus ce champ des possibles se resserre.
 
·         Quel place a le mot dans tes romans ? Le vocabulaire est-il très important pour toi ?
 
Il est d'autant plus important que lorsqu'on s'adresse à des jeunes, il faut faire attention aux mots qu'on utilise.
 
·         Fais-tu attention à la longueur de tes phrases ? Pierre Bottero faisait des phrases courtes ; parfois, il ne les finissait pas pour laisser le soin au lecteur d’imaginer, de rêver et donc de les terminer lui-même.
 
Au départ, ma tendance naturelle était de faire des phrases à rallonge. On m'a vite fait remarquer que c'était souvent lourdingue, et surtout pas adapté à un lectorat jeune. Donc, je fais toujours des efforts pour raccourcir au maximum mes phrases.
 
·         Qu’est-ce qui fait que pour toi, une phrase est bonne ?
 
Quand, à la lecture, on a l'impression qu'elle est venue facilement.
 
·         Utilises-tu beaucoup de documentation ?
 
Beaucoup, non. Un peu, oui.
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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 09:57

René Gouchoux, au centre, entre Philippe Barbeau et Paul Bergèse

 

   Pourquoi écris-tu ? Est-ce quelque chose de facile à expliquer ?

 

Inventer des histoires me rend  heureux, tout simplement I.Cela participe de ma vie. Une situation particulière amène une réflexion particulière et d'un réflexe naturel je tente de l'écrire. Parfois cela aboutit, d'autres fois non. Mais écrire m'est absolument naturel. Ce qui m'est naturel également c'est d'écrire généralement pour les 3-8 ans dirai-je pour simplifier. C'est une classe d'âge qui me plaît, car les enfants de cet âge jouent avec bonheur du passage de la réalité à la fiction.et moi aussi. J'aime partager mes histoires avec eux.

 

·         Que penses-tu des écoles américaines dans lesquelles on peut apprendre à écrire ? En France, elles n’existent pas. Quel écrivain es-tu ?

 

J'imagine l'école, celle où vont tous les mômes. Je l'imagine ,exemplaire, donnant comme par le passé les bases d'une culture générale et les possibilités d'approfondir celle-ci par la suite.

 Et puis la vie, toute la vie.

Quelle école d'écrivain? Et pourquoi ? Pour être des clones du professeur?

Les leçons, tu les prends toi-même dans tes lectures, tes rêves, ta vie. Et basta.

 

·         Arthur Ténor parle de lui comme étant un « explorateur de l’imaginaire. » As-tu une formule pour te caractériser ?

 

Une formule? Non, pas vraiment. Je cherche surtout à faire plaisir, me faire plaisir, partager, m'amuser, même dans la difficulté, les difficultés, savoir en rire ensuite .C'est un privilège de pouvoir inventer, de pouvoir dans l'instant se retrouver dans un monde virtuel contrôlé et pouvoir revenir quand on le désire dans le monde réel. Oui je le perçois ainsi, inventer c'est un véritable privilège. 

 

·         L’écriture a-t-elle toujours été en toi ou est-ce quelque chose qui est arrivé tardivement dans ta vie ? Il y a t-il eu un élément déclencheur ?

 

Je crois qu'elle m'accompagne depuis que je suis ado, quand j'écrivais des phrases rebelles sur les murs de ma cave ajourée et que mon voisin du dessus ,qui m'aimait bien -un ancien militaire me disait-sur un ton de confidence amicale :tu sais René il ne faut pas écrire des choses comme ça. Le jour  où il m'a dit cela, j'ai compris le pouvoir des mots. Cependant et sans qu'il y ait contradiction, alors que je me sens très engagé socialement et politiquement, j'écris plutôt des histoires pour rire.

 

·         Pour qui écris-tu ? A moins que ce ne soit pour un public ? Pour être lu ?

 

De préférence pour être lu, ça c'est sûr. Les histoires que je préfère parmi les miennes  sont celles qui ''fonctionnent'' le mieux en séances de contes ou de lectures spectacles : le loup vert par exemple, Moi Ferdinand quand j'étais pirate, Une Vraie maman un Vrai papa....

 

·         Le public/l’éditeur t’ont-ils influencé à un moment donné ?

 

Influencé, non, aidé bien sûr. L'éditeur (en l'occurrence toujours des éditrices-ce n'est pas neutre-) par des conversations, ou un échange à propos d' un texte m'a permis parfois de mieux penser  l'équilibre de mon histoire. Parfois aussi ,un travail sur un texte est l'occasion d'une belle complicité.

Avec les enfants c'est leur manière de me regarder ou de m'écouter qui m'encourage à poursuivre.

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 10:42
 
·         François, pourquoi écris-tu ? Est-ce quelque chose de facile à expliquer ?
 
Je me suis mis à écrire lorsque j'étais enfant, parce que je m'ennuyais en classe, et parce que je n'étais pas content de la vie que je menais. J'ai donc eu un gros besoin de me réfugier dans l'imaginaire.
 
·         C’est quoi être écrivain ? Ecrire c’est quoi ?
 
Être écrivain, c'est écrire. Écrire, c'est aligner des mots.
 
·         Que penses-tu des écoles américaines dans lesquelles on peut apprendre à écrire ? En France, elles n’existent pas. Quel écrivain es-tu ?
 
Je ne pense pas que l'on puisse apprendre à devenir écrivain. C'est quelque chose que l'on a en soit, ou que l'on n'a pas.
 
·         Arthur Ténor parle de lui comme étant un « explorateur de l’imaginaire. » As-tu une formule pour te caractériser ?
 
Je n'en ai pas.
 
·         L’écriture a-t-elle toujours été en toi ou est-ce quelque chose qui est arrivé tardivement dans ta vie ? Il y a t-il eu un élément déclencheur ?
 
C'est arrivé très tôt (voir réponse plus haut).
 
·         Pour qui écris-tu ? A moins que ce ne soit pour un public ? Pour être lu ?
 
J'écris pour mes lecteurs, pour être lu, pour faire mon intéressant et satisfaire mon égo. L'écriture est quelque chose de très narcissique.
 
·         Le public/l’éditeur t’ont-ils influencé à un moment donné ?
 
L'éditeur m'a donné quelques conseils, au moment de retravailler le texte avant envoi chez l'imprimeur. Quant au public, il m'a influencé une fois : lors de rencontres avec des jeunes lecteurs, on me reprochait de ne mettre en scène que des héros masculins. A force d'entendre ça, je me suis décidé à écrire un roman avec une héroïne.
 
·         Cette fameuse imagination, d’où vient-elle ? De quoi t’inspires-tu ?
 
Je m'inspire de souvenirs personnels, de faits d'actualités, et de choses que je n'ai pas vécues mais que j'aurais bien aimé vivre.
 
·         Comment procèdes-tu pour écrire ? Un plan ? des carnets ?
 
Un plan et des carnets, c'est exactement ça : je fais toujours un plan avant de commencer à rédiger, et j'ai des carnets dans lesquels je note des idées.
 
·         A quel moment de la journée écris-tu ? Avec quoi ? Une heure précise ? As-t besoin d'isolement ?
 
Le matin, avec un stylo et un papier ou un ordinateur, et si possible isolé.
 
·         Qui te lis en 1er ? Un proche ? Pourquoi ?
 
Ce sont effectivement des proches qui me lisent en premier. Pourquoi ? Comme ce sont des proches, ils ne sont pas loin, et c'est pratique.
 
·         Qu’aimerais-tu écrire ? un sujet que tu n’as pas abordé et qui te taraude ? un genre ?
 
J'aimerais écrire des choses drôles, mais c'est dur d'être drôle.
 
·         Ecrire à 4 mains cela te tente-t-il ?
 
Non seulement cela me tente, mais je l'ai fait. Il y a trois ans, j'ai revu un ami qui avait une grosse envie d'écrire. Je lui ai proposé de faire un cadavre exquis. On s'est lancés, la mayonnaise a pris, et nous voilà avec un roman qu'on vient de terminer, et qu'on va essayer de publier.
 
 
·         Est-il facile de vivre de sa plume ? Exerces-tu un autre métier ?
 
C'est très difficile, j'y ai renoncé, et c'est l'Éducation Nationale qui me fait vivre (je suis instit).
 
·         Qualités et défauts de l‘Homme ? qui rejaillissent sur l’écrivain ?
 
Qualités : tenace, opiniâtre, volontaire. Des qualités qui servent quand on est écrivain.
Défauts : maniaque, obsessionnel, solitaire. Des défauts qui servent quand on est écrivain.
 
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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 09:55

Pour moi, comme, heureusement, pour bien d’autres, il n’y a pas de grande ou de petite écriture avec de vrais ou de faux écrivains. Il y a de bons et de mauvais livres ; et, en “ littérature jeunesse ”, preuve a été faite que les bons sont aujourd’hui plus que nombreux.

 

Isabelle Rossignol

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 09:51

 

·        Philippe, quelle est la phrase qui te pose le plus de souci dans l’écriture ? L’incipit ?

Toutes m'en posent.

 

·         Quel style préfères-tu ? style indirect libre… « je » ou « il »…

Tout dépend de l'idée de départ.

 

·         As-tu la plume facile ? Où est-ce laborieux ? Te faut-il raturer beaucoup ?

J'écris difficilement et recommence beaucoup.

 

·         Comment définirais-tu ton style ?

J'en suis incapable et laisse ce soin à mes lecteurs. Je pense avoir plusieurs style et être du genre caméléon.

 

·         Combien dure la phase avant l’écriture (recherches…) ? Et la phase d’écriture ? Combien écris-tu de livres par an ?

De quelques jours à plusieurs années, en fait jusqu'à ce que je me sente prêt. C'est très varaible et dépend d'une foule de paramètres. Quant au nombre de livres par an, c'est aussi très variable.

 

·         Quelle phase préfères-tu ? La recherche des idées ? l’écriture ?

La fin, quand je sens que mon texte tient la route.

 

·         Quel place a le mot dans tes romans ? Le vocabulaire est-il très important pour toi ?

Comme le reste, il est au service de l'idée de départ.

 

·         Fais-tu attention à la longueur de tes phrases ? Pierre Bottero faisait des phrases courtes ; parfois, il ne les finissait pas pour laisser le soin au lecteur d’imaginer, de rêver et donc de les terminer lui-même.

En général, je préfère les phrases courtes.

 

·         Qu’est-ce qui fait que pour toi, une phrase est bonne ?

Quand elle a des chances de bien transmettre mes émotions au lecteur.

 

·         Utilises-tu beaucoup de documentation ?

Oui, pas mal... d'autant que j'écris de plus en plus de romans à dimension historique.

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 10:47

 ·        Philippe, dis-moi, pourquoi écris-tu ? Est-ce quelque chose de facile à expliquer ?

J'écris pour partager mes émotions avec mes lecteurs. J'écris aussi parce que j'aime raconter des histoires. J'écris encore pour défendre certaines idées que j'ai la prétention de croire humanistes. En effet, je ne crois pas aux livres innocents et, tant qu'à faire, autant essayer de défendre mes idées. Les jeunes étant les adultes de demain, je crois aussi qu'il vaut mieux semer de bonnes graines dans le terreau qu'ils sont afin de ne pas reproduire les erreurs du passé. Toutes ces raisons me poussent de plus en plus à écrire des livres à dimension historique. Sans doute y-a-t-il d'autres raisons plus obscures mais là, il me faudrait un divan.

 

·         C’est quoi être écrivain ? Ecrire c’est quoi ?

Si c'est gagner sa vie grâce à l'écriture, j'en suis un. Si c'est partager ses émotions avec ses lecteurs, j'en suis parfois un. Si c'est savoir raconter des histoires, j'en suis peut-être un. Si c'est faire partie d'une élite bénie des dieux, je n'en suis pas un... et cela me réjouit.

 

 

·         Que penses-tu des écoles américaines dans lesquelles on peut apprendre à écrire ? En France, elles n’existent pas. Quel écrivain es-tu ?

Je pense qu'on apprend à y écrire de jolis textes, mais l'émotion n'est pas toujours au rendez-vous, loin s'en faut. La preuve : peu de leurs élèves percent. Je suis certain que la meilleure école pour écrire, c'est lire, car on se nourrit d'abord du travail des autres, travail que l'on digère pour ensuite offrir le sien à ses lecteurs.

 

·         Arthur Ténor parle de lui comme étant un « explorateur de l’imaginaire. » As-tu une formule pour te caractériser ?

Mettre son coeur sur la page. Cela dit, la définition d'Arthur me convient aussi très bien, même si je la trouve un peu restrictive.

 

·         L’écriture a-t-elle toujours été en toi ou est-ce quelque chose qui est arrivé tardivement dans ta vie ? Il y a t-il eu un élément déclencheur ?

Les livres sont arrivés dans ma vie à 24 ans, alors que j'assistai à une rencontre de Christian Grenier avec une classe. Ce jour-là, Christian m'a ouvert les yeux sur la dimension humaine de livre et m'a montré que le livre n'appartenait pas à une élite dont je ne serais jamais. J'ai commencé à écrire trois ans plus tard, à la suite d'une blague avec une amie instit, pour connaître un éditeur susceptible de payer la fabrication d'un livre écrit par mes élèves.

 

·         Pour qui écris-tu ? A moins que ce ne soit pour un public ? Pour être lu ?

J'écris pour ceux que mes histoires peuvent peut-être toucher, avec qui je pourrai peut-être partager mes émotions, pour aussi semer quelques graines dans la tête de mes lecteurs. J'écris donc pour être lu.

 

·         Le public/l’éditeur t’ont-ils influencé à un moment donné ?

Je ne pense pas que le public m'influence. Cela dit... Quant à l'éditeur, un bon est un peu comme une bonne terre qui va permettre à la graine de donner une belle plante. Le potentiel est là et il facilite l'épanouissement. Un mauvais éditeur est une mauvaise terre qui gêne la plante et l'empêche de donner le meilleur d'elle même.

 

·         Cette fameuse imagination, d’où vient-elle ? De quoi t’inspires-tu ?

Mon imagination vient de mon enfance. Tout pouvait devenir jouet pour moi, au gré de mon imaginaire qui transformait allègrement. Aujourd'hui, j'utilise cette même imagination, même si je l'ai développée et, surtout, canalisée.

 

·         Comment procèdes-tu pour écrire ? Un plan ? des carnets ?

Je prends des notes, évidemment, j'accumule aussi un maximum de documentation et, quand je me sens prêt, j'écris un synopsis que je retravaille autant que nécessaire, jusqu'à ce que je me sente mûr pour l'écriture. Le premier jet vient rapidement. Je ne me préoccupe alors que de laisser parler mes émotions et recommence ensuite autant que nécessaire, jusqu'à ce que le texte me convienne.

 

·         A quel moment de la journée écris-tu ? Avec quoi ? Une heure précise ?

As-t besoin d’isolement ?

J'écris de 8h à 22h00 par petites tranches d'une demi-heure/trois quarts d'heure, avec un ordinateur, dans mon bureau où je suis isolé... car la moindre petite chose me dérange.

 

·         Qui te lis en 1er ? Un proche ? Pourquoi ?

Ma compagne. C'est une excellente lectrice qui sait parfaitement m'apporter un regard extérieur de qualité. Elle me permet d'envoyer aux éditeurs que des versions déjà relativement abouties.

 

·         Qu’aimerais-tu écrire ? un sujet que tu n’as pas abordé et qui te taraude ? un genre ?

Tout ce que je n'ai pas encore écrit et ma vie n'y suffira pas.

 

·         Ecrire à 4 mains cela te tente-t-il ?

Je le fais déjà beaucoup

 

·         Est-il facile de vivre de sa plume ? Exerces-tu un autre métier ?

Non, c'est difficile, très difficle et c'est un combat quotidien, les acquis étant sans cesse remis en cause. J'ai été instituteur et suis devenu professionnel 9 ans après la sortie de mon premier livre... et je le suis depuis 15 ans.

 

·         Qualités et défauts de l‘Homme ? qui rejaillissent sur l’écrivain ?

Têtu, avec les émotions à fleur de peau.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 09:31

 Voici quelques secrets dévoilés du romanBoussac_castle_web2.jpg (30510 octets)

"L'inconnu du 13 octobre", de François LIBRINI :

L'auteur livre sur son site personnel

http://pagesperso-orange.fr/francois.librini/

quelques informations, telles que les photos des lieux évoqués dans son roman.

 

Cela donne une idée de la façon qu'a le romancier de travailler : ici par exemple, le château de Bousac dans la Creuse, le bâtiment de la DDASS de Clermont-Ferrand...

 

DDASS2.jpg (34302 octets)    

 

 De même, il livre certains brouillons, comme le plan de la maison de Nicolas ou une page de tapuscrit corrigée.

 

 

 

 

 

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 20:08

 

·         Pourquoi écris-tu ? Est-ce quelque chose de facile à expliquer ?

Je pense qu’il n’y a rien à expliquer, en fait. C’est un état plus qu’une démarche. Je suis « écrivant » avant tout.

 

·         C’est quoi être écrivain ? Ecrire c’est quoi ?

Etre écrivain, c’est quand même avant tout avoir des lecteurs. Celui qui est lu par des gens qui ne sont pas forcés de le faire peut se qualifier comme tel, à mon avis.

 

·         Que penses-tu des écoles américaines dans lesquelles on peut apprendre à écrire ? En France, elles n’existent pas. Quel écrivain es-tu ?

Je pense qu’au même titre que la musique et le dessin, on a le don ou pas ; mais après, il faut beaucoup de travail pour s’améliorer et un retour critique sur ce qu’on fait. Une école n’est pas nécessaire selon moi, mais un savoir faire empirique par essai erreur est intéressant. Il ne faut pas se satisfaire trop vite.

 

·         Arthur Ténor parle de lui comme étant un « explorateur de l’imaginaire. » As-tu une formule pour te caractériser ?

 

 La formule est bien trouvée. disons Au–delà de l’exploration, j’essaie d’être un guide pour ceux qui veulent me suivre vers d’autres univers.

 

·         L’écriture a-t-elle toujours été en toi ou est-ce quelque chose qui est arrivé tardivement dans ta vie ? Il y a t-il eu un élément déclencheur ?

J’ai toujours eu cette ambition. Au CE, j’avais inventé une série sur un petite renard bleu… L’élément déclencheur ? Avoir appris à lire !

 

·         Pour qui écris-tu ? A moins que ce ne soit pour un public ? Pour être lu ?

Comme je le disais tout à l’heure, je n’écris pas pour me faire plaisir même si j’ai plaisir à le faire. C’est pour être lu avant tout.

 

·         Le public/l’éditeur t’ont-ils influencé à un moment donné ?

Les lecteurs m’influencent par leurs retours mais je n’ai pas eu de gros compromis à faire.

 

·         Cette fameuse imagination, d’où vient-elle ? De quoi t’inspires-tu ?

 

 Essentiellement des légendes nordiques et celtiques.

 

·         Comment procèdes-tu pour écrire ? Un plan ? des carnets ?

 

 Un bruit, un parfum, un regard. Une musique. Et me voilà parti dans uen scène. Je la garde dans mon esprit et la laisse germer. Ensuite jje l’écris sur mon ordinateur. Après je bâtis un synopsis que je détaille ensuite en scénario de plus en plus fin.

 

·         A quel moment de la journée écris-tu ? Avec quoi ? Une heure précise ?

As-tu besoin d’isolement ?

 

J’écris le soir par commodité mais si j’ai la disponibilité, je peux écrire n’importe où et n’importe quand, même dans le brouhaha le plus total.

 

·         Qui te lit en 1er ? Un proche ? Pourquoi ?

J’ai un lecteur attitré que j’ai rencontré au travers de mes livres. Il ne me fait pas de cadeau ; c’est un avis objectif.

 

·         Qu’aimerais-tu écrire ? un sujet que tu n’as pas abordé et qui te taraude ? un genre ?

 

 Je vais me lancer dans le manga. C’est un univers proche de la Fantasy avec un graphisme particulier qui mérité de s’y pencher

 

·         Ecrire à 4 mains cela te tente-t-il ?

 

 Pourquoi pas. Il faudrait trouver les deux autres mains. Je n’y ai jamais pensé. L’appel est lancé !

 

·         Est-il facile de vivre de sa plume ? Exerces-tu un autre métier ?

 

 Pour le moment je sus enseignant mais je m’approche du moment du choix.

Il faut beaucoup de persévérance et donner de sa personne pour espérer en vivre… si on n’a pas les relations au départ. Donc, dans mon csa, je persévère !

 

·         Qualités et défauts de l‘Homme ? qui rejaillissent sur l’écrivain ?

 

 Je suis un homme d’action et de projets. J’aimerais écrire dix livres en même temps mais je ne trouve pas le temps… je veux souvent en faire trop !

 

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

  19.JPG 20.JPG

 

Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

  -----------------

Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com