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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

Archives

Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 19:59

Une superbe collection dirigée par Alain GROUSSET que je vous conseille : UKRONIE (Flammarion) :

 

 

"Uchronie est un mot barbare qui effarouche tous ceux qui n'en possèdent pas la définition. On reconnaît bien la racine chronos, le Temps, mais ce « U » ? Il signifie « non », « ce qui n'existe pas ». Comme Utopie, lieu qui est nulle part. L'uchronie, est donc un temps imaginaire, une autre Histoire que celle que nous connaissons. Ceux, intéressés peu ou prou à l'Histoire de l'humanité, se sont, un jour ou l'autre, rendus compte qu'il s'en était fallu d'un rien pour que les événements historiques ne soient pas ceux que nous apprenons dans les manuels scolaires. Genre : Le maréchal Ney aurait-il mieux compris les ordres de Napoléon que celui-ci aurait gagné à Waterloo. La bombe atomique aurait été allemande que la seconde guerre mondiale aurait basculé du côté de l'Axe.
Le passé est l'agglomérat d'une somme infinie de faits et de gestes, susceptibles d'être différents ou n'ayant jamais existé. On constate immédiatement l'incommensurable terrain fertile à l'imagination des "auteurs uchroniques" !

  

 

La grande question qu irégit toute la science-fiction prend alors tout son ampleur :
ET SI ?

 
La SF conventionnelle explore le plus souvent notre futur en se posant sans cesse cette question : et si nous n'étions pas seuls dans l'univers, et si une guerre atomique survenait, et si les robots se révoltaient un jour, etc. L'uchronie est son alter-ego pour le passé. On voit immédiatement la multitude d'angles d'attaques que l'on nomme "points de divergence". A ces instants précis, les faits se déroulent différemment de ceux que nous connaissons, et, très vite, des conséquences historiques divergentes en découlent. Ces divergences peuvent s'accélérer, s'écarter, au point de plus reconnaître notre société actuelle. Là est tout le jeu de l'auteur qui devient le maître du Temps et qui réécrit l'Histoire dans une nouvelle version, toute personnelle.
Ceux qui rêvent

 

On s'aperçoit aussi que si certains points de divergence impactent l'ensemble de la planète, il est beaucoup moins sûr, - pour reprendre le célèbre exemple de la défaite ou non de Napoléon à Waterloo - qu'un tel changement affecte profondément la société chinoise de l'époque. Il est intéressant de constater que les points de divergence ne sont pas les mêmes suivant la nationalité des auteurs. Chacun aura a cœur de montrer que son Histoire est la plus importante de notre monde. Pour les USA, plus que Napoléon, on imagine sans peine que leur uchronie la plus évidente est celle du Sud triomphant de la guerre de Sécession.

 


Certains petits malins seraient tenter de m'argumenter que tous les romans historiques sont autant d'uchronies puisqu'ils mettent en scène des personnages inventés et qui s'immiscent dans des faits historiques, au point d'y participer activement. Que nenni ! Même si les auteurs de romans historiques prennent quelques libertés avec les faits, globalement, ils ne changent rien à l'Histoire telle que nous la connaissons.

 

Cela m'amène à un courant littéraire appelé le Steampunk. Dédié à la vapeur, il nous montre généralement un XIXe ou début XXe, d'inspiration victorienne, où l'essor industriel prend une voie différente de la nôtre en matière d'énergie et avance l'introduction temporelle de certains objets, comme par exemple l'ordinateur. De nombreux auteurs anglos-saxons s'y sont essayés avec succès ainsi que des auteurs français dont certains sont présents dans ce recueil. L'uchronie est certes présente mais, ciblée sur une seule époque, elle ne reste qu'un prétexte à des aventures épiques mettant en scène des machines nouvelles, souvent monstrueuses."

Alain Grousset

 

Le site : http://www.ukronie.fr/index.php

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 14:19

 

"Rien n’existe qui n’ait au préalable été rêvé. »

 

Traité de Faërie (1466)

Un citation que l'auteur Edouard BraseyI aurait trouvé chez un certain Ismaël Mérindol en fouillant la bibliothèque de Prague. Sauf que d'autres chercheurs, qui ont essayé de mettre la main sur ce fameux traité, n'y parviennent pas... Affaire à suivre !

Photo : http://cornelialuna.c.o.pic.centerblog.net/u3jpbxn4.jpg

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:53

L’imaginaire (S.f, fantasy…) est un genre qui se porte bien même si les maisons d’éditions spécialisées peinent à attirer l’attention sur leurs titres les plus littéraires. 

En 2009, la production est en hausse même si les ventes ont peu progressées. Et dans cette production, la part belle est faite aux histoires de « suceurs de sang de jeunes filles », aux histoires d’amour entre vampire et mortel (Stephenie Meyer, la tétralogie « Fascination ») et aux loups-garous. La collection « Autre mondes » (Mango), aujourd’hui dirigée par Audrey Petit, souffle ses 10 ans, le grand prix de l’Imaginaire sera désormais remis au festival Etonnant voyageur de St-Malo au mois de mai…

Cette littérature de l’imaginaire dédaignée par les médias, qui a du mal à se faire connaître du public non spécialisé, a compris l’intérêt du web pour parler de ses productions, entretenir un dialogue direct et plus chaleureux avec les lecteurs.

 Photo : http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.terpconnect.umd.edu/~ehamm/43science-fiction03.jpg&imgrefurl=http://www.terpconnect.umd.edu/~ehamm/Elementary%2520Genres.html&usg=__eV4mOh6E8sXO8XbnHcBBrBOjERU=&h=600&w=800&sz=185&hl=fr&start=3&um=1&itbs=1&tbnid=vzePuQ336gvWcM:&tbnh=107&tbnw=143&prev=/images%3Fq%3Dscience%2Bfiction%26um%3D1%26hl%3Dfr%26tbs%3Disch:1

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 20:21

  Pourquoi le terme de littérature de l’imaginaire pour désigner SF et Fantasy ?

Parce que le policier, le roman sentimental, historique... relèvent de la réalité détournée ou réinventée.
Christian Grenier possède une conférence sur les trois genres qu’il appelle les littérature de l'invraisemblable : merveilleux, fantastique et SF.
On est donc là dans l'imaginaire, le reste étant classé dans les littératures réalistes.

 
Source :
http://radoxist.deviantart.com/art/Another-world-101632814

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 22:45

L’écrivain – illustrateur- photographe Xavier BASCOUR a initié nos élèves du collège Joseph Hennequin de GANNAT à l’univers de l’Héroïc fantasy en leur montrant le fonctionnement d’un logiciel pour créer des personnages (par exemple, un elfe).

Siberian Princess
Xavier utilise pour cela, MAYA, un logiciel de 3D réputé pour les
images de synthèse. Il est très utilisé dans le milieu professionnel et en particulier dans le domaine de l'animation où il est une référence. Il est fortement utilisé par l'industrie du cinéma et Maya représente la 3D à son point culminant.


Les créations sont hyper réalistes mais, au préalable, l’illustrateur, fera toujours un dessin à la mains qui lui servira de guide pour mieux utiliser le logiciel ((il faut, à la base, savoir dessiner popur pouvoir utiliser au mieu l'outil informatique).
Quand tout est terminé, il travaille au crayon optique sous photo shop.


En 2010, l’album en 3D « Dana, Reine des Dragons.» de Xavier Bascour est le seul album en 3D qui existe dans le monde !
danacouverture.jpg image by xavierfairyart

Ensuite, Xavier a expliqué aux enfants sur un grand paper board comment dessiner un visage, en utilisant sa main pour déterminer les proportions. Les enfants ont pu dessiner eux-mêmes dragons et elfes en utilisant crayons et gommes et les conseils du… maître.Blender, édité par la Fondation du même nom, est l'un des logiciels de création 3D gratuits les plus utilisés (avec Anim8or). Il offre une grande variété de fonctionnalités, tels que les animations, ou même la création de jeux vidéo pour les plus dou

Nota Bene, pour ceux que cela intéresse : BLENDER est l’un des logiciels de création 3D gratuit qu’un adolescent débutant pourra utiliser.

 

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 09:00


Nouvelle interview pour le blog de l'écrivain  Christian Grenier, un auteur plutôt "estampillé" SF et policier.

  
     Que vous a apporté la SF ? un genre qui vous est cher.

      Vous avez d’ailleurs écrit un ouvrage pour expliquer ce genre à ceux qui ne l’aiment pas.


Le roman traditionnel s’intéresse d’ordinaire à un nombre limité de personnes, à la société telle qu’on la connaît.

Le temps et l’espace y sont réduits à la réalité.

La SF élargit l’horizon du lecteur et elle oblige l’écrivain à se remettre sans cesse en cause.

Le héros, c’est l’hypothèse.

Ce qui est en cause, ce n’est pas un couple ou un groupe d’amis mais souvent l’humanité toute entière.

La SF oblige à remettre l’Homme à sa place dans le temps et dans l’univers, elle nous contraint à réfléchir à la pertinence de nos institutions.

Enfin, le jeu avec l’hypothèse de départ contraint l’auteur à décliner avec rigueur toutes les conséquences de la contrainte qu’il s’est lui-même choisie ( tiens… la SF, ce n’est pas la liberté ! Voir plus haut… ).

Dans Un Amour d’éternité, mon incipit est :

Les U-Men étaient immortels, et cependant insatisfaits.

Mettre en scène une société d’humains immortels, cela suppose des bouleversements gigantesques dans le mode de vie, les lois… et aussi le caractère des personnages.

Quels bouleversements ?

Là encore, pas question de dresser une liste !

Il faut mettre des personnages en scène et en situation, les faire vivre, évoluer, dialoguer – et ce, dans un contexte tout à fait inédit où l’auteur n’a pas droit à l’erreur.

La SF contraint l’auteur à se remettre en cause à chaque ligne.

C’est une école de la rigueur.

De même que chaque enseignant ( y compris et surtout les universitaires ! ) devrait effectuer une journée en maternelle et au CP, chaque écrivain digne de ce nom devrait, pour se faire la main, écrire un texte destiné aux jeunes et un récit de science-fiction…

A noter que ( par provocation ? ) j’ai surtout œuvré dans ce double domaine – qui est habituellement méprisé par l’intelligentsia littéraire !

 

         Une personne m’a dit aimer lire la SF car il n’y a avait pas de réflexion. Cela m’a totalement surpris.

      Ce genre est pour moi tout le contraire. Quel est votre avis ?


Cette personne n’a… rien compris !

A moins qu’elle n’ai lu un mauvais roman de SF.

Et ça existe, là encore Dieu merci !

 

         Vous verra-t-on écrire une uchronie un jour, dans la belle collection du même nom que dirige votre ami Alain Grousset chez Flammarion ?


Je n’en suis pas sûr. 

Depuis dix ou vingt ans, j’ai en tête une quinzaine de projets de romans à écrire.

Et il n’y a pas d’uchronie parmi eux !

Ma durée de vie étant limitée, je vais commencer à écrire les textes auxquels je tiens le plus, sans me plier à des commandes ou à des collections nouvelles.

Dans ces domaines, j’ai déjà beaucoup donné.

Ce ne sont pas les idées qui me manquent…

Lors d’un récent séjour chez Alain, je lui ai même livré l’incipit ( ou plutôt la mise en exergue ) d’une uchronie qui me semble originale… et que j’adorerais écrire pour sa collection !

Là encore, je m’interdis d’y penser… car si je commence à rôder cette idée, je sais qu’il y a tout au bout une uchronie de 400 pages, et que je finirai par avoir très envie de l’écrire.

Mon problème, c’est le temps, et j’ai trop de textes importants à mes yeux à écrire pour répondre à des demandes, fussent-elles de mes amis les plus proches et les plus chers ( et… Alain en fait partie ! )

 

 

         Michel Jeury a abandonné la SF pour le roman du terroir.

      Vous n’en écrivez plus, peut-on en connaître les raisons ?


J’ai commencé à m’éloigner de la SF quand j’ai décidé de vivre de ma plume, au début des années 90. La SF se vendant très peu, je me suis ouvert à d’autres genres littéraires ( le roman intimiste, policier, historique, le fantastique, la mythologie… ) mieux acceptés par les lecteurs.

Cela dit, c’est aussi l’époque où j’ai écrit les six volumes d’Aïna et les quatre volumes de la saga de La Musicienne de l’aube. Sans parler de Virus LIV 3, des Surfeurs de l’inconnu, d’Ecoland, de L’Eternité mon amour, d’Un amour d’éternité, de Robinson des Etoiles… j’en passe – et j’oublie dans le lot pas mal de nouvelles de SF pour divers magazine !

Je n’ai donc pas du tout abandonné le genre. Mais je ne m’y livre plus à 100

Mon dernier texte paru : Décroissance Dure, Dictature Douce ( cahiers Pédagogiques de janvier 2010 ),relève d’ailleurs totalement de la SF. Mais ce texte est… « gratuit », ce qui signifie que je n’ai pas touché un centime pour l’écrire et le publier !

J’ajoute ( mais faut-il que je me justifie ? ) que mes romans policiers flirtent souvent avec la SF !

Une précision : Michel n’a pas abandonné la SF, il y revient depuis peu… et ( c’est un scoop, une confidence qu’il ma livrée dans son dernier courrier ! ) il va sortir un Ailleurs & Demain fin 2010 !

      

 

 Photo http://www.lyceedurzy.com/IMG/jpg/IMG_0007.jpg

  
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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 09:38

La Fantasy a le vent en poupe !
Ainsi :
-  le 1er printemps des Légendes de Monthermé (festival de fantastique et de féérie dans les Ardennes) s’est déroulée en mars 2009,
- des conférences sont organisés et accueillent des spécialistes du genre … 

A Monthermé,

Edouard Brasey,
bien connu des passionnés pour ses différentes encyclopédies et livres traitant du Merveilleux, de la féerie. .Edouard Brasey qui est également romancier (une  tétralogie en cours, « La Malédiction de l’Anneau. »),

Béatrice Bottet, romancière jeunesse (« Le grimoire au rubis »…)  spécialisée dans le fantastique, également auteure des encyclopédies du fantastique… 

ont débattu..... 


            Comment expliquer l’engouement pour la Fantasy ?

 

de g. à d. : Béatrice Bottet, Edouard Brasey

Le monde des origines était… enchanté, Merveilleux… Aujourd’hui, il aurait perdu cet état : on ne croirait que ce que l’on verrait ! Au Moyen Âge, ce n’était pas parce qu’on ne voyait pas quelque chose que cette chose n’existait pas. L’invisible était aussi présent que le visible. A partir du XVIIIème siècle, la science a contré la féérie, la sorcellerie, les croyances en des êtres féeriques et notre société de consommation aurait également participé à supprimer l’enchantement. L’écrivain pour la jeunesse Béatrice BOTTET mentionne que « la technique a mis fin aux croyances ce qui est particulièrement vrai pour la période d’après-guerre où « il fallait être sérieux et technique ! C’est d’ailleurs à ce moment-là que la science-fiction s’impose avec ses descriptions scientifiques, ses inventions et découvertes. »

 

MAIS depuis ces dernières années, on redécouvre légendes et croyances.

Les mondes imaginaires sont de nouveau à la mode dans les histoires pour les ados. La féérie viendrait au secours de notre monde… Une férie porteuse d’espoir, de respect de la Nature : en effet,  dans les mondes enchantés, l’équilibre écologique prévaut. Et c’est dans cette relation que se situerait la salut de l’Homme ! 
Pour l’écrivain et conteur Edouard BRASEY, c’est dans les légendes que l’on trouve les questions fondamentales de l’Humanité : les enfants, quand ils inventent des histoires, parlent spontanément de sorcières, de fées, de lutins, de monstres...

 
Photos:

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a0/Edouard_Brasey.jpg/220px-Edouard_Brasey.jpg

http://peuple-feerique.com/wp-content/uploads/debat05.jpg

www.boutiquefeerique.com/blog/index.php?2009/...

http://www.printempsdeslegendes.com/start.htm

 

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 15:51


La culture de l'Imaginaire, essai.

Je propose ici un début de réflexion sur les différents genres qui composent la culture de l’Imaginaire (FANTASY, SCIENCE FICTION...)

Il s’agit d’essayer de donner quelques points de repère dans une production foisonnante dans laquelle il est très facile de se perdre. Ainsi, « Le Seigneur des Anneaux » n’est pas de la Science-fiction !

A chaque genre correspond des critères, des logiques, une esthétique propre…  On relèvera toutefois un point commun à tous ces genres : l’imagination est un atout formidable dont dispose l’Homme pour progresser et d’innover.


On peut distinguer deux grandes familles, la Science-fiction et la Fantasy, elles-mêmes traversées par divers courants, divers tendances.



 La
FANTASY :


En 2009, un genre assurément  à la mode.

 

  • Les récits liés à la magie.
  • L’univers imaginé ressemble pour beaucoup à l’époque médiévale.
  • Le surnaturel définit les règles d'un monde imaginaire. Cela distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel fait intrusion dans les règles du monde habituel, et de l'horreur où il suscite peur et angoisse.

Il existe pLusieurs genres dans la FANTASY :

L’Héroïc Fantasy :

· Une intrigue qui porte sur un ou deux héros seulement et non pas sur un groupe de personnages comme le fait, par exemple, la high fantasy.

· Univers violent et guerriers : chevaliers… : des chevaliers, des magiciens…), parvient*

· Mythes et légendes anciennes…

· Un monde sans ville…

· Le personnage est un élément clé de l'intrigue, parfois aux dépens du monde qui l'entoure, ou des personnages secondaires peu développés.

           Exemple : Pierre BOTTERO – « La quête d’Ewilan. » (Rageot)

· Genre souvent épique.

· La magie - peu utilisée - appartient à une élite : un magicien puissant et craint…



La High Fantasy :

· la magie occupe une place beaucoup plus importante.

· Place importante accordée à d’autres races que celle des Hommes : Elfes, Nains, Hobbits, Trolls, Orques...

· De puissants magiciens peuvent être présents.

· Intrigue et thèmes sérieux (lutte du Bien contre le Mal, Monde à sauver…)

· Genre parfois épique : quête...

Exemple
« Le seigneur des Anneaux » ou « Bilbo le Hobbit…  de J.R. TOLKIEN

 
 La Light Fantasy (ou « Merveilleux »).

·        Humour et ton léger : satire, ironie, parodie, burlesque…

·        Monde féérique.

·        Un monde manichéen et poétique

·        La magie est omniprésente. Les bons enchanteurs côtoient les plus viles sorcières.

·        Background (contexte) très pauvre. On nomme le monde, deux ou trois peuples et… c'est tout ! On ne se pose pas de questions sur la cohérence de l'univers, sa création …

             Exemple : « Le Donjon de Naheulbeuk » de John Lang

 

La Dark Fantasy

* Ambiance est très sombre et proche de l'apocalypse.

* Le bien laisse place au mal et les héros sont souvent fatigués et abattus par les épreuves qu'ils ont subies…

Des personnages ordinaires confrontés à plus fort qu'eux : des puissances maléfiques qui les dépassent. La différence avec le Fantastique est que la fin est toujours mauvaise.

 

La Science Fantasy :

      « l'Heroic Fantasy dans l'espace ! »

* Proche de la science-fiction : une planète, plusieurs planètes,  vaisseaux spatiaux…

* Pourtant, il ne s'agit pas de science fiction : pas de technologie (pas de robots, d'ordinateurs, d'Astroports…)

* Structure sociale médiévale…

* Dragons, mysticisme…

* Les héros sont placés au centre de grandes légendes, entourés de mythes fabuleux...

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 15:49


La Science-fiction

  regroupe une multitude de genres !
En voici quelques uns, dans leurs grandes lignes...


La science-fiction est un genre qui repose sur :

-          des hypothèses sur ce que pourrait être le futur

-         des hypothèses sur ce que pourrait être les univers inconnus (planètes éloignées, mondes parallèles…)

en partant des connaissances actuelles (scientifiques, technologiques, ethnologiques, etc.).

Il se distingue du fantastique, genre qui inclut une dimension inexplicable, et de la fantasy, qui parle de mondes magiques.

 

  • La technologie occupe une place prépondérante.
  • Le monde n'est pas nécessairement futuriste
  • La science est omniprésente.

 
Anticipation :

Ce genre se veut assez réaliste.

Dans un futur assez proche.

Le monde tel qu'il risque de devenir. On se contente d'extrapoler le présent pour déterminer l'avenir le plus probable.

Pas d’extraterrestres…

Critique de la société et de ses dérives...


Cyberpunk :

Un monde désespéré et déshumanisé : villes titanesques, tours de verres écrasent les habitants des bas fonds, ruelles sales, pollution à son paroxysme, violence omniprésente et les technologies génétiques et surtout informatiques sont à leur plus haut niveau.

 


Hard Science :

Au genre « Space-Opéra », il emprunte les vaisseaux spatiaux, les robots, les extraterrestres…

Au genre « Anticipation », il emprunte la volonté d'imaginer un futur possible pour l'humanité.

Au lieu d'imaginer le futur dans les vingt ou trente prochaines années, cette tendance de la SF imagine le futur dans les deux cents ou trois cents prochaines années. Pourtant, si la technologie est très présente, il n'y a pas de découvertes techniques complètement farfelues : pas de pouvoirs psychiques surpuissants, pas de téléportation, etc.
Il s'agit réellement d'une extrapolation à partir du présent : compte de tenu de la progression que l'humanité a eu ces trois cent dernières années, quels progrès peut-elle faire faire ces trois cents prochaines années. Mais attention, il ne s'agit pas d'une simple description du monde dans plusieurs siècles, ce futur est seulement un cadre pour mettre en scène une véritable histoire, avec des personnages complexes ayant des préoccupations réelles pour cette époque.

 

Space-Opéra :

Un futur lointain, des vaisseaux spatiaux dans tous les coins, des races extraterrestres plus ou moins loufoques et une technologie à donner le vertige aux savants d'aujourd'hui.

Exemples : « La guerre des étoiles » de Georges Lucas,

               « Dune » de Franck Herbert



Steampunk :

Son Inventeur : Jules Verne !

Une sorte de « Cyberpunk » recadré vers le début du XIXème siècle. C'est le futur tel qu'on l'imaginait à l'époque. Les gens s'habillent comme à la fin du XIXème siècle, où plutôt, comme les gens du XIXème imaginaient qu'on s'habillerait à la fin du XXème. La vapeur est à la base de toutes les sources d'énergies et les ballons dirigeables sillonnent le ciel

Vision futuriste, désespérée, décadente.

Monde déshumanisé : les villes ne sont que de grandes métropoles sombres et vertigineuses et où la technologie a pris la place de l'homme.

La science est proche de l'esprit « savant fou » : machine infernale…

Crasse et poussière : charbon et vapeur…

 

         Uchronie :

« Que serait-il advenu de notre monde si… ? » si les dinosaures n'avaient pas disparus, si les nazis avaient gagnés la guerre de quarante …

Dans ce genre, la technologie n'est qu'un accessoire et ne dépasse généralement que peu le stade du réel.

Un présent alternatif, cohérent, rendu différent par l'emprunt d'un autre chemin au carrefour de l'histoire.


       Exemple : Pierre Bordage « Ceux qui sauront » ;

                 Joahn Héliot « Les fils de l’air »

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 15:36

Promenez-vous dans les rayons des librairies,

Les étales regorgent de romans liés aux mondes imaginaires...
trolls, monstres, dragon, elfes... ont envahi la territoire français qui jusque-là semblait ne pas apprécier ce genre anglo-saxon ?

Pourquoi aujourd'hui cette littérature a-t-elle le vent en poupe ?


Est-ce parce que notre société est en crise ?
Et que nous cherchons à oublier ?

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com