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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

Archives

Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 20:18
 
HISTOIRE DU POLAR JEUNESSE vue par Bernard VISSE
Bernard VISSE, bien connu pour son site "ecrivosges" (à visiter sans modération).

Longtemps méprisé et vilainement mis au purgatoire, ce « mauvais genre » a aujourd'hui acquis une « légitimité irréversible ».

Raymond Perrin n'est pas l’homme des exposés théoriques ni des discours pédagogiques. L'esprit en alerte en toutes circonstances, il s'attache à un travail opiniâtre, fait de précision et de constance conjuguée. C'est un bibliographe et un historien du livre, qui observe et recueille avec la minutie et le talent d'un orfèvre les informations éparses concernant son sujet de prédilection : la littérature jeunesse.
Sa longue expérience professionnelle (il est aujourd'hui ce qu'il convient d'appeler, après une carrière bien remplie, un professeur de collège honoraire), le fait encore s'interroger sur l'offre de lecture, ancienne et actuelle, proposée à la gent juvénile.
Depuis son premier ouvrage « Un siècle de fictions pour les 8 à 15 ans » (2001, 4e édition en 2006), après un second « Littérature de jeunesse et presse des jeunes au début du XXIe siècle » (2e édition en 2008), puis un troisième « Fictions et journaux pour la jeunesse au XXe siècle » (2009), tous trois parus chez L’Harmattan, il ne cesse d'approfondir son sillon avec un certain bonheur.
Dix ans après le premier opus, voici « Histoire du polar jeunesse, romans et bandes dessinées », chez le même éditeur. Longtemps décrié à l'école par les tenants d'une littérature « classique », le polar bénéficie depuis une ou deux décennies d'une reconnaissance quasi unanime.
Raymond Perrin inventorie, classe, présente, établit la généalogie de ses nombreux héros : Bibi Fricotin détective, le Carré d'As, le Club des Cinq, le Clan des Sept, Fantômette, Jack Palmer, Lefranc reporter enquêteur, Yann Gray et tant d'autres plus ou moins célèbres…
II en établit le catalogue raisonné par décennie, par collection. II accompagne son manuel d'un très précieux index des auteurs (plus de 800 noms cités !).
Point n'est besoin d'être spécialiste pour trouver son miel dans ce précieux ouvrage !

Histoire du polar jeunesse, Romans et bandes dessinées, de Raymond Perrin
- Paris : L'Harmattan, 252 p., 24,50 €.

Légende d’une des deux photos :
Depuis dix ans, Raymond Perrin s'interroge sur l'offre de lecture proposée a la jeunesse. Il signe
son quatrième ouvrage. (Photos VM)

« Vosges Matin » 24/03/2011

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 20:08
Pour les lecteurs assidus de ce blog, vous connaissez le nom de Raymond Perrin, essayiste chercheur en littérature jeunesse.
Raymond vient de sortir un nouvel essai, "Histoire du polar jeunesse" paru chez L'Harmattan.
 
Pour voir et écouter Raymond évoquer son travail, rendez vous sur  
 

http://lorraine.france3.fr/les-chroniques-de-la-redaction/index.php?page=article&numsite=6596&id_rubrique=6611&id_article=17363

 

On peut  retrouver les 4 minutes de l'interview sous le titre :
Histoire du polar jeunesse Chronique Livre du 25-03-11
Les chroniques de la rédaction de France 3 Lorraine.
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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 09:33

L'ex-directeur de Fil bleu, Patrice Wolf, a animé pendant 21 ans une émission  de littérature jeunesse sur France Inter. Il a légué tous ses livres à Tours. Patrice Wolf a légué près de 25.000 livres jeunesse à la bibliothèque de Tours. Des ouvrages qui, pour le moment, restent inaccessibles au public. ''Notre projet : créer un espace ressource."

 

    A Tours, Patrice Wolf est surtout connu pour avoir été le Monsieur Fil bleu, jusqu'en 2010. L'homme est aussi un passionné de littérature jeunesse. Il a présenté pendant plus de vingt ans une émission sur ce sujet. D'ailleurs, en préparant l'émission hebdomadaire "L'as-tu lu mon p'tit loup", de 1987 à 2008, en compagnie de Denis Cheissoux, Patrice Wolf a reçu près de 3.500 livres par an. Dix livres par jour en moyenne.

 

Redonner au service public ce qu'on m'a donné

 

    Calculons : après plus de vingt ans d'émission, il a dû éplucher 70.000 ouvrages !  Mais n'en a sélectionné "que" 25.000 pour les présenter à l'antenne. Conservés chez           lui, à Cléré-les-Pins, ces livres ont été légués à la bibliothèque de Tours, depuis 2000.

 

. Pourquoi avoir fait le choix de léguer tous vos livres de l'aventure L'as-tu lu mon p'tit loup ?

 

    Pendant 21 ans, j'ai animé une émission pour une radio de service public. Je trouvais légitime de redonner au service public ce qu'on m'avait donné. J'ai proposé de donner ce fond à la bibliothèque, la Ville de Tours a accepté. C'est Bérangère, la responsable de la section jeunesse, qui travaille principalement dessus. Il y a un gros travail de plastification et de marquage à faire.

 

. Ces livres ont disparu de votre quotidien. Ils ne vous manquent pas, à vous ou à vos proches ?

 

    Non, ils ne me manquent pas car je trouve cela plus intéressant de les mettre à disposition du public que de les laisser dans des cartons. Quant à mes enfants, je ne leur ai jamais imposé ma passion. Quand ils étaient petits, je ne choisissais jamais leurs livres, de crainte qu'ils n'aient plus envie de lire.  

 

. Vous avez arrêté l'émission il y a deux ans. Vous n'avez pas envie de reprendre le micro ?

 

Honnêtement, quand j'ai arrêté l'émission, je n'étais pas en manque. Avec la   direction de Fil bleu, cela m'était devenu impossible de poursuivre la radio. Aujourd'hui, je continue à m'intéresser à la littérature jeunesse, on ne peut pas tirer un trait quand  on est passionné. Mais pour l'instant, je ne me vois pas reprendre l'émission.  

 

L'émission est aujourd'hui animée par Denis Cheissoux et diffusée le dimanche, de 19 heures 55 à 20 heures, sur France Inter (95 MHz et 99.9 MHz).

 

Parcours :

 

Après des études de psychologie, Patrice Wolf devient journaliste culturel à La vie du  rail. Dans les années 1970, il y tient une chronique de livres pour enfant. En 1985, Denis Cheissoux, animateur et producteur sur France Inter, le contacte pour tenir une chronique d'été. À la fin de l'été, l'émission s'arrête mais Denis Cheissoux assure à Patrice Wolf qu'il fera, à nouveau, appel à lui. Promesse tenue deux ans plus tard. En 1987, l'émission L'as-tu lu mon p'tit loup voit le jour.

 

propos recueillis par Pascaline Mesnage

( La nouvelle République – vendredi 4 février 2010 )

 

 

http://www.lanouvellerepublique.fr

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 10:12



Dans le sillage de « Harry Potter », plusieurs séries de romans font l’objet d’un véritable culte parmi les adolescents.

 

Le phénomène est né avec la série Harry Potter et n’a cessé de prendre de l’ampleur.

On ne compte plus les Salons du livre où se multiplient des scènes d’habitude réservées aux concerts de rock : queues interminables pour obtenir une dédicace-autographe, évanouissements, hurlements hystériques, etc. Déguisés comme leurs héros favoris (sorciers, princesses, chevaliers), dialoguant entre eux ou avec leur auteur chéri via internet, ces adolescents ont donné un grand coup de fouet aux ventes de livres jeunesse en France. Au point que plusieurs auteurs français ont repris avec succès les techniques narratives et commerciales des Rowling et autres.

On peut ironiser sur cette mise en scène de la littérature: reste que ces ouvrages, souvent bien écrits, drôles et sources d’évasion bienvenues, suscitent un intérêt pour la lecture.

HARRY POTTER

Profil : 50 % filles, 50 % garçons.

Produits dérivés : figurines, cartables, vêtements, cahiers,jouets, vidéos, timbres...

Making of : en France, le premier tome est sorti chez Gallimard en 1998 où, grâce au bouche-à-oreille, il a dépassé les 100 000 exemplaires en quelques mois. Du jamais-vu à l’époque pour un livre jeunesse. Les six premiers volets ont été vendus à près de 21 millions d’exemplaires. Le premier tirage du septième tome était de 2,3 millions : deux jours après sa mise en place en librairie, 1,5 million d’exemplaires avaient déjà été vendus.

Organisation : Univers Harry Potter, créée en 2001, est la plus ancienne communauté francophone de fans du sorcier. Elle regroupe près de 4 000 membres, soit beaucoup plus que les Pottermaniacs, association il est vrai plus récente. Ils ne se rencontrent tous ensemble qu’à l’occasion de la sortie d’un livre ou d’un film avec, à la clé, soirées, voyages ou sittings où chacun vient déguisé (fournisseur officiel : Cinéréplika).

Sites internet  : www.gazette-du-sorcier.com

www.pottermaniac.net.

www.universharrypotter.com

www.poudlard.org

LE JOURNAL D’UNE PRINCESSE

Profil : 100 % de filles.

Produits dérivés : vêtements, mugs, casquettes, tapis de souris, badges, sacs.

Les livres : lycéenne à New York, Mia est également l’héritière du royaume de Genovia. Entre son éducation princière, ses amours, ses parents et ses copines, elle est complètement débordée. Pour se soulager, elle confie avec humour et désinvolture ses malheurs ordinaires de fille extraordinaire à son journal intime. Huit tomes ont paru (Hachette Jeunesse), le neuvième paraîtra en décembre aux Etats-Unis.

L’auteur : New-Yorkaise de 38 ans, fille d’un professeur d’université et d’une illustratrice, Meg Cabot clame haut et fort qu’il faut croire au grand amour.

Making of : couverture colorée, une jeune héroïne belle, drôle, vivant dans une grande ville, la série a démarré très fort dès le premier tome en 2001. Sans publicité ni campagne commerciale, elle s’est vendue à plus de 700 000 exemplaires grâce aux bavardages dans les couloirs des collèges et aux conversations sur MSN.

Site internet : www.megcabot.com (site américain).

Blog de fan : http://megcabot.unblog.fr

LES CHEVALIERS D’ÉMERAUDE

Profil : 60 % de garçons.

Slogan : « Que les dieux te prêtent longue vie. »

Produits dérivés : figurines, jeux, bijoux, casquettes, tee-shirts. CD de musique médiévale.

Les livres : dans la lignée des grandes fresques d’Héroïc fantasy, cette saga se déroule dans un monde celto-moyenâgeux appelé Enkidiev. Un continent où se côtoient hommes, elfes, dragons et fées jusqu’à l’invasion des armées du sorcier Amecareth. Seule la renaissance de l’ordre des Chevaliers d’Emeraude peut sauver le royaume. Six hommes et une femme aux pouvoirs magiques sont désignés pour protéger le continent jusqu’à l’accomplissement d’une prophétie : l’Enfant de Lumière détruira à jamais la menace que fait peser l’Empereur Noir sur le monde libre.

L’auteur : Québécoise, Anne Robillard ne se déplace qu’en compagnie de ses chevaliers (sept figurants déguisés). La légende veut qu’elle ait visité en rêve le royaume d’Enkidiev et que le destin de ses personnages lui ait été révélé au cours de cette même nuit.

Making of : la France s’est emballée pour la série dès le premier tome, paru en mars 2007. Il a bénéficié d’une campagne commerciale de blockbuster. Tous les forums, sites et blogs pour ados sur internet ont été visités – « infiltrés » – pour parler de la saga. Chaque nouvelle publication est précédée d’un jeu récompensé par des cadeaux : une console PS3, des lecteurs MP3, des webcams et des livres.

Organisation : pour faire partie de cette confrérie, il faut être « honnête et courageux, posséder des aptitudes à communiquer avec le monde invisible » et signer le serment d’Emeraude, où l’on s’engage à respecter les 30 règles du code d’Emeraude. Au Québec, banquets, bals et conférences réunissent les fans, qui viennent déguisés. Les photos-souvenirs sont ensuite publiées sur le site internet où l’on trouve également une galerie de portraits de « bébés célèbres » : les enfants dont le prénom est inspiré par la saga. En janvier 2008, a été créé l’ordre de Chevalerie français.

Site internet : www.chevaliersdemeraude.com

Jeu de rôle : http://jdremeraude.forumactif.fr

TARA DUNCAN

Profil : des filles à 70 %, âgées de 9 à 25 ans.

Les livres : élevée par sa grand-mère après la mystérieuse disparition de ses parents, Tara Duncan découvre à 12 ans qu’elle est une « sortcelière » de sang impérial dotée de pouvoirs puissants. A la recherche de ses origines, elle est catapultée sur Autremonde, une planète parallèle vouée à la magie et au surnaturel. Aidée d’un labrador – qui n’est autre que son arrière-grand-père ensorcelé –, de la fille de la Belle et la Bête, d’un voleur, d’un demi-elfe, d’un dragon au nom imprononçable, d’une naine rousse et d’un Pégase, elle doit déjouer les plans machiavéliques du mauvais sortcelier Magister. Cinq tomes sur dix prévus ont déjà paru (Flammarion et Pocket jeunesse).

L’auteur : Sophie Audouin-Mamikonian a 44 ans. Titulaire d’un DESS de diplomatie et stratégie, elle affiche un arbre généalogique digne de son héroïne : arrière-petite-nièce de Tristan Bernard, nièce de Francis Veber, arrière-petite-fille du scénariste de Fanfan la Tulipe, elle est aussi une authentique princesse du royaume disparu d’Arménie.

Making of : lorsque Sophie Audouin-Mamikonian a demandé, en 2003, à son éditeur d’ajouter l’adresse de son site internet sur la couverture des Sortceliers, celui-ci l’a regardée « comme une extraterrestre ». Répondant à chaque message, elle instaure alors un lien direct avec ses lecteurs. Dans les cours d’école, sur les forums, le bruit court qu’un auteur répond aux e-mails. Les deux premiers tomes se vendent à 35 000 exemplaires et le troisième à 40 000. A partir du Sceptre maudit (2005), elle multiplie les rencontres dans les Salons du livre avec son public, qu’elle prend soin d’avertir personnellement via internet (sa base de données compte 40 000 adresses). En 2007, c’est l’apothéose avec la location de la Scala pour la sortie du Continent interdit (tirage : 65 000 exemplaires) où concours de déguisements, discours, poèmes, chansons et vidéos font patienter les 2 000 fans venus de la France entière et même du Canada.

Organisation : « SAM » connaît le prénom de ses fans les plus actifs. Grâce à des concours de dessins, de déguisements, de nouvelles, tous les lecteurs sont sollicités et récompensés. Les gagnants voient leurs oeuvres publiées à la fin de ses livres ou sur son site internet. Le teaser du dernier tome de la série a été entièrement réalisé grâce à la musique, aux poèmes et aux dessins des fans.

Fan club officiel : www.generation-taraddicts.com

Site internet : www.taraduncan.com.

CHERUB

Profil : 50 % filles, 50 % garçons, âgés de 9 à 15 ans.

Produits dérivés : tee-shirts, stickers.

Les livres : créée en 1946, Cherub est une organisation anglaise qui rassemble des jeunes de 6 à 17 ans recrutés dans des orphelinats. Sans existence officielle, ils sont des agents secrets au service de Sa Majesté et remplissent des missions que seuls des enfants peuvent mener à bien. Ainsi James Adams, 12 ans, né de père inconnu, se fait-il repérer puis enrôler après la mort de sa mère.

L’auteur : Robert Muchamore, teen-ager londonien de 35 ans, a quitté son métier de détective privé pour se consacrer à l’écriture de Cherub. Il se rend dans les écoles une fois par semaine pour donner des conférences, aime rencontrer son public dans les Salons du livre et converse tous les jours avec ses fans sur son forum : « Les enfants font des critiques très sévères mais très intéressantes », dit-il.

Making of : lors de sa publication en 2004 en Grande-Bretagne, la série a reçu six prix littéraires et a rapidement intégré les listes des meilleures ventes de livres outre- Manche. En France, fait peu banal, c’est en constatant la chaleur de l’accueil du public lors de la parution du premier tome (janvier 2007) que l’éditeur s’est lancé dans une campagne publicitaire. Depuis, il en sort un nouvel épisode tous les trois mois et les chiffres de vente montent en flèche.

Organisation : en France, le fan-club en est à ses balbutiements (une centaine d’adhérents). Pour devenir membre du club Cherub, il faut réussir un examen d’entrée chronométré que l’on trouve sur le site internet. Puis, le fan reçoit des informations confidentielles sur la série comme des extraits de livres en avant-première, des invitations à des concours et, surtout, la possibilité de prendre du galon en tant qu’agent secret.

Site internet : www.cherubcampus.fr


Source : site web du Figaro, article de Marie Rogatien, 19/11/2007

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 10:09

Dans le sillage de « Harry Potter », plusieurs séries de romans font l’objet d’un véritable culte parmi les adolescents.

 

Le phénomène est né avec la série Harry Potter et n’a cessé de prendre de l’ampleur.

On ne compte plus les Salons du livre où se multiplient des scènes d’habitude réservées aux concerts de rock : queues interminables pour obtenir une dédicace-autographe, évanouissements, hurlements hystériques, etc. Déguisés comme leurs héros favoris (sorciers, princesses, chevaliers), dialoguant entre eux ou avec leur auteur chéri via internet, ces adolescents ont donné un grand coup de fouet aux ventes de livres jeunesse en France. Au point que plusieurs auteurs français ont repris avec succès les techniques narratives et commerciales des Rowling et autres.

On peut ironiser sur cette mise en scène de la littérature: reste que ces ouvrages, souvent bien écrits, drôles et sources d’évasion bienvenues, suscitent un intérêt pour la lecture.

HARRY POTTER

Profil : 50 % filles, 50 % garçons.

Produits dérivés : figurines, cartables, vêtements, cahiers,jouets, vidéos, timbres...

Making of : en France, le premier tome est sorti chez Gallimard en 1998 où, grâce au bouche-à-oreille, il a dépassé les 100 000 exemplaires en quelques mois. Du jamais-vu à l’époque pour un livre jeunesse. Les six premiers volets ont été vendus à près de 21 millions d’exemplaires. Le premier tirage du septième tome était de 2,3 millions : deux jours après sa mise en place en librairie, 1,5 million d’exemplaires avaient déjà été vendus.

Organisation : Univers Harry Potter, créée en 2001, est la plus ancienne communauté francophone de fans du sorcier. Elle regroupe près de 4 000 membres, soit beaucoup plus que les Pottermaniacs, association il est vrai plus récente. Ils ne se rencontrent tous ensemble qu’à l’occasion de la sortie d’un livre ou d’un film avec, à la clé, soirées, voyages ou sittings où chacun vient déguisé (fournisseur officiel : Cinéréplika).

Sites internet  : www.gazette-du-sorcier.com

www.pottermaniac.net.

www.universharrypotter.com

www.poudlard.org

LE JOURNAL D’UNE PRINCESSE

Profil : 100 % de filles.

Produits dérivés : vêtements, mugs, casquettes, tapis de souris, badges, sacs.

Les livres : lycéenne à New York, Mia est également l’héritière du royaume de Genovia. Entre son éducation princière, ses amours, ses parents et ses copines, elle est complètement débordée. Pour se soulager, elle confie avec humour et désinvolture ses malheurs ordinaires de fille extraordinaire à son journal intime. Huit tomes ont paru (Hachette Jeunesse), le neuvième paraîtra en décembre aux Etats-Unis.

L’auteur : New-Yorkaise de 38 ans, fille d’un professeur d’université et d’une illustratrice, Meg Cabot clame haut et fort qu’il faut croire au grand amour.

Making of : couverture colorée, une jeune héroïne belle, drôle, vivant dans une grande ville, la série a démarré très fort dès le premier tome en 2001. Sans publicité ni campagne commerciale, elle s’est vendue à plus de 700 000 exemplaires grâce aux bavardages dans les couloirs des collèges et aux conversations sur MSN.

Site internet : www.megcabot.com (site américain).

Blog de fan : http://megcabot.unblog.fr

LES CHEVALIERS D’ÉMERAUDE

Profil : 60 % de garçons.

Slogan : « Que les dieux te prêtent longue vie. »

Produits dérivés : figurines, jeux, bijoux, casquettes, tee-shirts. CD de musique médiévale.

Les livres : dans la lignée des grandes fresques d’Héroïc fantasy, cette saga se déroule dans un monde celto-moyenâgeux appelé Enkidiev. Un continent où se côtoient hommes, elfes, dragons et fées jusqu’à l’invasion des armées du sorcier Amecareth. Seule la renaissance de l’ordre des Chevaliers d’Emeraude peut sauver le royaume. Six hommes et une femme aux pouvoirs magiques sont désignés pour protéger le continent jusqu’à l’accomplissement d’une prophétie : l’Enfant de Lumière détruira à jamais la menace que fait peser l’Empereur Noir sur le monde libre.

L’auteur : Québécoise, Anne Robillard ne se déplace qu’en compagnie de ses chevaliers (sept figurants déguisés). La légende veut qu’elle ait visité en rêve le royaume d’Enkidiev et que le destin de ses personnages lui ait été révélé au cours de cette même nuit.

Making of : la France s’est emballée pour la série dès le premier tome, paru en mars 2007. Il a bénéficié d’une campagne commerciale de blockbuster. Tous les forums, sites et blogs pour ados sur internet ont été visités – « infiltrés » – pour parler de la saga. Chaque nouvelle publication est précédée d’un jeu récompensé par des cadeaux : une console PS3, des lecteurs MP3, des webcams et des livres.

Organisation : pour faire partie de cette confrérie, il faut être « honnête et courageux, posséder des aptitudes à communiquer avec le monde invisible » et signer le serment d’Emeraude, où l’on s’engage à respecter les 30 règles du code d’Emeraude. Au Québec, banquets, bals et conférences réunissent les fans, qui viennent déguisés. Les photos-souvenirs sont ensuite publiées sur le site internet où l’on trouve également une galerie de portraits de « bébés célèbres » : les enfants dont le prénom est inspiré par la saga. En janvier 2008, a été créé l’ordre de Chevalerie français.

Site internet : www.chevaliersdemeraude.com

Jeu de rôle : http://jdremeraude.forumactif.fr

TARA DUNCAN

Profil : des filles à 70 %, âgées de 9 à 25 ans.

Les livres : élevée par sa grand-mère après la mystérieuse disparition de ses parents, Tara Duncan découvre à 12 ans qu’elle est une « sortcelière » de sang impérial dotée de pouvoirs puissants. A la recherche de ses origines, elle est catapultée sur Autremonde, une planète parallèle vouée à la magie et au surnaturel. Aidée d’un labrador – qui n’est autre que son arrière-grand-père ensorcelé –, de la fille de la Belle et la Bête, d’un voleur, d’un demi-elfe, d’un dragon au nom imprononçable, d’une naine rousse et d’un Pégase, elle doit déjouer les plans machiavéliques du mauvais sortcelier Magister. Cinq tomes sur dix prévus ont déjà paru (Flammarion et Pocket jeunesse).

L’auteur : Sophie Audouin-Mamikonian a 44 ans. Titulaire d’un DESS de diplomatie et stratégie, elle affiche un arbre généalogique digne de son héroïne : arrière-petite-nièce de Tristan Bernard, nièce de Francis Veber, arrière-petite-fille du scénariste de Fanfan la Tulipe, elle est aussi une authentique princesse du royaume disparu d’Arménie.

Making of : lorsque Sophie Audouin-Mamikonian a demandé, en 2003, à son éditeur d’ajouter l’adresse de son site internet sur la couverture des Sortceliers, celui-ci l’a regardée « comme une extraterrestre ». Répondant à chaque message, elle instaure alors un lien direct avec ses lecteurs. Dans les cours d’école, sur les forums, le bruit court qu’un auteur répond aux e-mails. Les deux premiers tomes se vendent à 35 000 exemplaires et le troisième à 40 000. A partir du Sceptre maudit (2005), elle multiplie les rencontres dans les Salons du livre avec son public, qu’elle prend soin d’avertir personnellement via internet (sa base de données compte 40 000 adresses). En 2007, c’est l’apothéose avec la location de la Scala pour la sortie du Continent interdit (tirage : 65 000 exemplaires) où concours de déguisements, discours, poèmes, chansons et vidéos font patienter les 2 000 fans venus de la France entière et même du Canada.

Organisation : « SAM » connaît le prénom de ses fans les plus actifs. Grâce à des concours de dessins, de déguisements, de nouvelles, tous les lecteurs sont sollicités et récompensés. Les gagnants voient leurs oeuvres publiées à la fin de ses livres ou sur son site internet. Le teaser du dernier tome de la série a été entièrement réalisé grâce à la musique, aux poèmes et aux dessins des fans.

Fan club officiel : www.generation-taraddicts.com

Site internet : www.taraduncan.com.

CHERUB

Profil : 50 % filles, 50 % garçons, âgés de 9 à 15 ans.

Produits dérivés : tee-shirts, stickers.

Les livres : créée en 1946, Cherub est une organisation anglaise qui rassemble des jeunes de 6 à 17 ans recrutés dans des orphelinats. Sans existence officielle, ils sont des agents secrets au service de Sa Majesté et remplissent des missions que seuls des enfants peuvent mener à bien. Ainsi James Adams, 12 ans, né de père inconnu, se fait-il repérer puis enrôler après la mort de sa mère.

L’auteur : Robert Muchamore, teen-ager londonien de 35 ans, a quitté son métier de détective privé pour se consacrer à l’écriture de Cherub. Il se rend dans les écoles une fois par semaine pour donner des conférences, aime rencontrer son public dans les Salons du livre et converse tous les jours avec ses fans sur son forum : « Les enfants font des critiques très sévères mais très intéressantes », dit-il.

Making of : lors de sa publication en 2004 en Grande-Bretagne, la série a reçu six prix littéraires et a rapidement intégré les listes des meilleures ventes de livres outre- Manche. En France, fait peu banal, c’est en constatant la chaleur de l’accueil du public lors de la parution du premier tome (janvier 2007) que l’éditeur s’est lancé dans une campagne publicitaire. Depuis, il en sort un nouvel épisode tous les trois mois et les chiffres de vente montent en flèche.

Organisation : en France, le fan-club en est à ses balbutiements (une centaine d’adhérents). Pour devenir membre du club Cherub, il faut réussir un examen d’entrée chronométré que l’on trouve sur le site internet. Puis, le fan reçoit des informations confidentielles sur la série comme des extraits de livres en avant-première, des invitations à des concours et, surtout, la possibilité de prendre du galon en tant qu’agent secret.

Site internet : www.cherubcampus.fr

Source : site web du Figaro, article de Marie Rogatien, 19/11/2007

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 14:33

Les média font-ils lire ?

Hum !

Un chose est certaine, la publicité, les média font parfois (?) l’opinion : l’emballement pour le phénomène Harry Potter l’a bien montré même si au départ c’est le bouche à oreille qui a fait connaître les aventures du jeune sorcier. Je l’ai vécu !

Il est certain qu’Harry a « décoincé » tout un tas de gens y compris des adultes pour la lecture !

MAIS

j’ai également vu à ce qu’un tel phénomène médiatique pouvait engendrer : j’ai vu arriver des « hordes » de jeunes débouler dans le CDI quand ils ont su que le dernier tome trônait sur la table des nouveautés sur un présentoir ! Il se « battaient «  pour prendre le livre en main, le toucher, le « caresser » et ne jamais le … lire !

 

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 14:14

Tout le monde connait le petit sorcier !


 Avant Harry Potter (de J.K Rowling ; étrange ce phénomène que celui d’enfants qui adorent les romans et ne savent pas le nom de l’auteur) les éditeurs étaient frileux : ils n’osaient pas publier de « gros » livres pour la jeunesse ; ils pensaient que celle-ci ne les lirait pas.

Quelle erreur !

Sophie Audouin Mamikonian la « maman » de Tara Duncan sait tout ce quelle doit à Harry : Tara Duncan écrit avant Harry Potter a été refusé pendant des années par les éditeurs pour les raisons évoquées plus haut. Si elle a pu l’être c’est grâce à Madame Rowling ! Depuis, on voit fleurir des tas de romans « ventrus » (‘Les chevaliers d’Emeraude » (Michel Lafon), « Fascination » de Stephenie Meyer (Hachette jeunesse) : les lecteurs de mon CDI me disent aimer les gros livres car quand « on est bien dans une histoire on ne veut pas qu’elle se termine »…

Le succès d’Harry Potter est né du bouche à oreille.

Quand j’ai débuté, il y a 11 ans, en 1999, les trois premiers tomes existaient déjà en livre de poche. Personne ne me les demandait. Un jour un lecteur vint, un second… Puis, ce furent deux, trois, quatre, cinq, six personnes par jour … anxieux ! « M’sieur, vous avez… »


J'ai donc investi dans l'achat de plusieurs exemplaires pour fournir la demande...

La suite vous la connaissez : le battage médiatique…jusqu’à la démesure. En tout cas, comme Pierre Bottero aujourd’hui, la saga a fait lire un nombre extraordinaire de jeunes.

 

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 11:47
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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

  19.JPG 20.JPG

 

Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
     

... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com