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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

Archives

Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 21:49

auteur4Arthur TENOR a imaginé et publié, il y a quelques années, une biographie fictive du soldat inconnu - "Il s'appelait le soldat...inconnu".

Figurez-vous que l'histoire ne se termine absolument pas comme vous pouvez la lire dans le roman ! Il manque... un chapitre que l'éditeur lui a refusé préférant terminer le récit par la mort du soldat inconnu. Le chapitre manquant, le voici, il s'agit de l'épilogue et du point de vue de l'amoureuse du soldat, Lucie.

 

 

Epilogue
Il s'appelait... le Soldat Inconnu

 

Chaque 1er octobre, année après année, qu'il vente, qu'il pleuve, que la guerre ravage les foyers ou qu'il y ait une épidémie de grippe, Lucie se rend sur la tombe du Soldat Inconnu. Pourquoi le 1er octobre ? Personne, jamais, n'a pu le lui fait dire, sauf André. C'est un 1er octobre, jour de rentrée des classes, qu'elle vit François pour la première fois. Elle a choisi cette date comme un anniversaire de mariage. Elle aurait pu en retenir tant d'autres.
Un jour de 1976, a quatre-vingts ans, la maladie réussit à la coucher peu avant ce rendez-vous annuel, mais curieusement elle n’en éprouve aucune peine. Une étrange sérénité l’envahit alors qu’approche l’heure du « grand départ ». Sa petite fille Aurore lui rend visite. C’est une jeune beauté de vingt ans, pimpante et souriante, qui pénètre dans la chambre d’hôpital. Seuls ses yeux gonflés révèlent qu'elle a pleuré récemment.
– Ça va, mamie ?
Lucie acquiesce d'un simple sourire. Elle fait signe à la jeune fille de venir s'asseoir sur le lit, tout près d'elle. Puis elle l’écoute. Sa voix est comme une musique douce. Aurore en vient à évoquer son jeune fiancé, enfin, ils ne sont pas vraiment fiancés, les temps ont changé…
– Et toi mamie, à mon âge, tu en avais un, petit ami ? demande-t-elle.
– Oh oui.
– Il s'appelait comment ?
Lucie fronce les sourcils. Elle ne veut pas le lui dire. Alors elle répond dans un murmure inaudible :
– Il s'appelait... le Soldat Inconnu.
Un homme jeune et rayonnant entre alors dans la chambre, et le cœur de Lucie se serre. Elle se redresse contre ses oreillers. Le garçon s'approche. Il a une belle chevelure brune, légèrement bouclée, un regard sombre mais rieur et une peau à peine hâlée, comme par un soleil de printemps.
– François... c'est toi ?
– Bien sûr !
– Comme tu es jeune !
– Hof, quinze-seize ans. Tu viens ?
Elle se lève et s'étonne à peine d'avoir recouvré toute sa vigueur. Furtivement, elle prend conscience qu'elle aussi a retrouvé le corps de son adolescence.
– Où veux-tu m'emmener ? s'enquiert-elle en acceptant sa main.
– Pardi ! Dans notre grange à foin, tu ne l'as pas oubliée ?
Ils dévalent l'escalier du grenier, traversent la cour de la ferme comme deux comètes rieuses. Émile, qui partait nourrir sa percheronne, s'immobilise avec son seau d'avoine.
– Bon sang de bois, grommelle-t-il en se lissant la moustache, va encore falloir qu'elle attende, la Georgette !
Joséphine s'arrête de balayer le perron de la maison, elle sourit puis reprend sa tâche. Lucie et François disparaissent dans la grange. Ils s'embrassent, ils tournoient. Ils s'aiment pour l'éternité.

 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 23:42

grimoire_arkandias-copie-1.jpg

Le tournage du film adapté du roman « Le grimoire d'Arkandias » d'Eric BOISSET a commencé il y a peu en Belgique. Au casting, Christian Clavier, Isabelle Nanty, Anémone et Armelle. A la réalisation, un duo composé d'Alexandre Castagnetti et de Julien Simonet (« Amour & Turbulences »).

 

Super nouvelle ! Autant vous sire qu'Eirc (Boisset) est fou de joie ! Je lui souhaite une belle et grande réussite, et surtout beaucoup de PLAISIR !

 

 

L'hsitoire : Théo, 12 ans, est un passionné de lecture. Aventures, quêtes, chevaliers, sorciers et mages remplissent son quotidien.

Quand il découvre à la bibliothèque un livre ancien que lit un étrange personnage, il s’en empare. Dans ce grimoire, Théo trouve la recette d’une bague qui a la pouvoir de rendre invisible. C’est exactement ce qu’il lui faut pour faire innocenter sa mère, accusée d’un vol qu’elle n’a pas commis. En compagnie de Bonaventure, son meilleur ami et Laura, une adolescente rebelle, Théo va devoir affronter les horribles soeurs Boucher qui sont les véritables responsables du vol et vivre enfin l’aventure qu’il attendait.

 

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 20:39

 

La librairie Papageno, à Clermont-Ferrand (63), est dans une situation économique critique : elle vient de perdre 25% de son Chiffre d’affaires suite à la perte du marché public avec Clermont Communauté. 

 

Afin de préserver l’existence même de la librairie, il a été décidé du licenciement économique d’un des deux libraires. On mesure combien cette décision contrainte, si elle préserve l’immédiat, est de nature à porter atteinte à la qualité du service qui est la raison même de ce genre de libraires spécialisées. 

 

Etant donné la fragilité économique de la librairie indépendante mais par ailleurs sa fonction irremplaçable de conseil, de service au public et de soutien à l’édition indépendante, l’attribution des marchés publics ne peut répondre à des critères strictement technocratiques et commerciaux. Il nous paraît illogique qu’une collectivité territoriale de gauche qui devrait dans ces matières privilégier l’exception culturelle mette en péril par ses décisions un maillon essentiel de la vie culturelle. 

 

Nous appelons la Communauté d’agglomérations à trouver des solutions pour assurer la pérennité de Papageno, seule librairie spécialisée jeunesse de l’agglomération clermontoise dont les mérites ont été reconnus par le label LIR (Librairie Indépendante de Référence) attribué par le Ministère de la Culture.

 

http://www.petitions24.net/soutien_a_papageno

 

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 13:22

 

Je suis fascinée par la cupidité de certains éditeurs.

Comme un certain nombre de mes fans habitent à l’étranger, il était logique que je fasse mettre mes livres en ebook.

Comme il n’y a plus de frais d’impression et plus important, de frais de distribution (incluant les équipes couteuses de commerciaux qui vont « vendre » les livres aux libraires), qui pouvaient prendre jusqu’à 50% du prix du livre, il est assez logique de rémunérer les auteurs sur de plus gros pourcentages puisque les prix sont moins importants.

Et bien non. Flammarion a répondu que je ne pouvais toucher que 15% du prix HT du ebook Tara Duncan. point barre.

Déjà 15% alors que sans nous tout ce petit monde n’existerait pas, des éditeurs, distributeurs, libraires, je trouve cela totalement indécent. Mais qu’en plus on se foute de moi à ce point, ça me met vraiment en colère.

Surtout lorsque je vois les éditeurs américains à qui j’ai vendu Indiana, qui eux, me donnent 40%, ce qui est totalement logique, même si les prix des ebooks, là-bas, sont bien moins importants qu’en France, puisqu’Indiana sera vendu entre 3 et 5 dollars.

Ce qui me fascine, c’est que les éditeurs français ne comprennent pas qu’un jour, nous n’aurons plus besoin d’eux.

Qu’à force de mal nous traiter, nous finirons par partir, comme je l’ai fait lorsque j’ai quitté Flammarion, exactement pour les mêmes raisons.

Que nous passerons directement par les plateformes Fnac ou Amazon.

Et que ce jour là, ils disparaitront.

 

Sophie Audouin-Mamikonian

http://www.taraduncan.com/blog/

Dans Maaaa vie — le Jeudi 28 février 2013 @ 11:13

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 14:47

Tout s'explique : pourquoi vendre bon marché des bouquins qui se vendent mieux en grand format (les plus médiocres sur le plan littéraire ? )

   

La  réalité est évidemment... financière.

Pour un éditeur, le manque à gagner serait… énorme ! ? Il passerait de plusieurs euros à quelques… centimes d’euros. Pour parvenir à rentabiliser, il faudrait qu’il  vendre 10 000 poches là où il vend mille grands formats. Donc… l’éditeur préfère rester au grand format le plus longtemps possible.

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 14:14

Roger Judenne va bien, merci pour lui !

Il consacre toujours beaucoup de temps à l'écriture et, malgré la morosité ambiante et la frilosité des éditeurs, il va encore publier une demi-douzaine de titres jeunesse en 2012.

Rageot lui publiera un petit roman ("La pièce d'or") et reprendra (pour la 5ème fois) ses Pirates après quelques années d'interruption.

Bayard publiera un petit roman en J'aime Lire.

Un album sortira chez Scarabéa, (un vrai plaisir pour lui que d’écrire des albums).

un autre chez Tournez la page,

un polar écrit avec Philippe Barbeau sera publié par Oxalide en version français/anglais

et un autre chez Lire c'est partir.

 
Normalement, il y aura aussi un roman du terroir chez De Borée et un policier ados chez Oskar.

 
Plusieurs autres projets se déroulent et vont occuper tout son hiver : un roman du terroir, un policier jeunesse et deux albums petits lecteurs.

Bref, Roger est en pleine forme ! Ce ne sont pas les lecteurs qui s’en plaindront…

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 14:04

La bonne nouvelle :

Les Chevaliers d’Emeraude arrivent …en poche ! C’est le 12 janvier que paraîtra le tome 1, des aventures des héros préférés de son auteur, Anne Robillard, et ce pour la somme de 7.60€.

Une bonne nouvelle que celle-là ! Le livre de poche une invention de chez Hachette (Henri Filipacchi) dans les années 50 pour mettre à portée de toutes les bourses la culture…

La mauvaise nouvelle :

Sophie Audouin-Mamikonian a mis quatre ans à convaincre les éditions du Seuil pour éditer les deux premiers tomes des aventures de Tara Duncan en livre de poche… Flammarion demeure inflexible : l’éditeur n'éditera pas en livres de poche les aventures de Tara Duncan. Dommage !!!!

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 11:24

 

Le pyjama à rayures est idéal pour réveiller une très ancienne technique de l animation : l ombro-cinéma. Passées la couverture et les premières pages, un enfant s endort ; le livre bascule aussi ... Les autoroutes que l on aperçoit annoncent la proximité d une grande métropole que notre héros va survoler dans son pyjama rayé. C est une ville spectaculaire qui bouge avec sa foule, son trafic, ses lumières, c est NEW YORK !


Sur le plan vertical, une histoire illustrée par Frédérique Bertrand répond aux images horizontales et « tactiles » de Michaël Leblond : des graphismes qui s animent avec magie au simple passage d un rhodoïde rayé.


Ce premier ouvrage de la série « pyjamarama » survole New York avec un clin d oeil à « Little Nemo » dont les rêves s'animaient aussi, en 1911.

 

 

New York en Pyjamarama
De Michaël Leblond et Frédérique Bertrand
Éditions du Rouergue

 

Vidéo présentant "New York en Pyjamarama" : http://www.youtube.com/watch?v=5SWVRBFQ3RM



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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 11:21

Joël Fauré va créer ces jours-ci un blog "génération Pif Gadget" pour retrouver la trace des épicéas offerts avec le magazine en 1975.

 

    Quand il avait 13 ans, Joël Fauré a planté une bouture d'épicéa trouvée dans Pif Gadget. Aujourd'hui l'arbre mesure 12 mètres de haut. Ce Toulousain rêve de créer une "sapineraie du cœur et du souvenir" et recherche d'autres sapins Pif.

 

    On a tous quelque chose de Pif Gadget… Pour toute une génération née dans les années cinquante et soixante, ce nom évoque un frisson d'excitation, quand au retour de l'école on déchirait le blister du magazine pour découvrir des gadgets plus fascinants les uns que les autres, comme les pois sauteurs du Mexique et les célèbres Pifises, des œufs de crustacés qui éclosaient une fois plongés dans l'eau.

 

    En 1975, Joël Fauré a 13 ans. Il est collégien à Montastruc-la Conseillère et c'est un lecteur assidu des aventures de Rahan, Pifou, Placid & Muso. "Un jour dans Pif ils ont offert une brindille d'épicéa de quelques centimètres. Je l'ai mise dans un pot, elle a poussé, et un beau dimanche d'octobre 1975, avec mon père, nous sommes allés mettre la plante en pleine terre à Buzet-sur-Tarn, près de la maison. Aujourd'hui, mon arbre mesure 12 mètres de haut, il est superbe". À "50 ans aux prochaines pommes de pins" comme il dit, Joël Fauré rêve de retrouver d'autres épicéas devenus adultes, comme le sien. "Pif a édité 360 000 exemplaires de ce numéro avec la bouture. C'est excitant d'imaginer tous ces sapins qui ont aujourd'hui presque 40 ans".

 

    Brillant, singulier, atypique, Joël Fauré est fonctionnaire au tribunal de grande instance de Toulouse, univers administratif dont il s'évade en écrivant. Il a signé plusieurs pièces de théâtre dont certaines ont été jouées au Petit Théâtre de Poche, écrit un livre sur Brel et une biographie de la dompteuse Jeannette Mac Donald, et créé un blog quasi-fétichiste sur les bottes. Mais surtout, ce Toulousain a été l'un des premiers en France, il y a une vingtaine d'années, à médiatiser les TOCS, Troubles Obsessionnels Compulsifs, névrose aujourd'hui bien connue dont il est lui-même atteint.

 

    L'idée de créer une sorte de chaîne d'amitié – "la nostalgie, dit-il, est un formidable moteur" - avec d'autres grands gamins qui auraient planté les épicéas de Pif est bien dans la lignée du personnage. Une idée écolo et un peu « fada » lancée cet été comme une bouteille à la mer via un courrier des lecteurs au Monde Magazine. Depuis le mois d'août la "sapineraie du cœur » partie de Toulouse commence à se remplir. Sur une carte de France Joël Fauré a déjà épinglé une dizaine de triangles verts symbolisant des sapins retrouvés dans l'Isère, dans les Landes, à Poitiers, à Aulnay-sous-Bois… Prochaine étape le blog "génération Pif Gadget", qui sera mis en ligne dans quelques jours.

 

par Sylvie Roux

( La Dépêche - le 21 septembre 2011 )

 

 

 

 http://www.ladepeche.fr

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 11:29

 

2 035, 31º C en-dessous de 0. Depuis des années, le Crépuscule baigne Aurillac dans un ciel de sang. L'Hiver s'est installé, un hiver éternel qui dévore les terres et fige l'océan dans la banquise. La Malesève, cette armée de pins monstrueux, a mis à genoux la civilisation. Alors, devant la fin d'un monde, que reste-t-il d'autre que l'amour ? L'amour qui va pousser Johan à braver le froid et les pins pour retrouver sa bien-aimée, l'amour qui va pousser son frère, Théo, à lui ouvrir la voie, l'amour toujours qui incitera Khalid et la jolie Fanie à tout laisser derrière eux pour les suivre. L'amour est-il assez fort pour triompher de la Malesève et de ce qu'elle a fait des hommes ?

 

Un livre à couper le souffle où l’amour est plus fort que les ténèbres ! Le dernier hiver est un roman bouleversant et poétique, un cri d’amour et d’espoir, mais avant tout, une histoire humaine.

 

Parution en ... octobre 2011.

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

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Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com