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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

Archives

Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 10:06

   

 Les livres de Kitty Crowther, auteur, illustratrice, nous parlent de la nature et de  sa bienfaisance, des lacs, des forêts, de la solitude, des inquiétudes qui peuvent être les nôtres en certaines occasions, des larmes qui montent et que l’on voudrait contenir, de la part de soi que l’on voudrait explorer, des relations, surtout, oui, des relations aux autres, au monde, à soi-même. Elle nous rappelle l’importance de la tendresse et du respect, de la douceur et de l’attention, de l’observation.

 

    Mêlant dans son ascendance l’humour anglais et l’intimisme suédois, mais née en 1970, malentendante, à Bruxelles, Kitty Crowther, qui n’a été appareillée qu’à l’âge de 6 ans, a gardé quantité de souvenirs visuels de son enfance, notamment les moments passés à Veere, en Zélande, aux Pays-Bas. Privée du sens auditif, elle a développé des capacités sensorielles autres et une capacité très intuitive d’établir des relations étroites avec le monde qui l’entoure, entre elle et les autres, entre le visible et l’invisible, l’hu-main et le non humain. Aussi les animaux terrestres ou marins, les éléments du végétal mais aussi des êtres imaginaires, comme les hommes rennes ou les personnages du film Le banc, qu’elle a réalisé avec Bruno Salamone… sont-ils convoqués dans ses histoires  en images et en mots, au service desquels se mettent son trait, sa technique (encre, gouache/acrylique, pastels gras, feutres, crayon, le crayon de couleur qui est aujourd’hui son outil précieux) et ses couleurs, qui disent tantôt la vitalité, tantôt l’équilibre.

 

    Kitty Crowther a été récompensée par de nombreux prix, parmi lesquels, en 2010, le prestigieux Prix de littérature à la mémoire d’Astrid Lindgren, destiné à honorer la mémoire de cette grande dame du livre illustré, suédoise, et à promouvoir la littérature pour la jeunesse dans le monde et qu’on dit être le Nobel de la littérature jeunesse.

 

    L’exposition sera l’occasion de s’immerger dans l’univers de cette créatrice belge si singulière : des murs d’images libres ou extraites d’albums, une vidéo qui lui donne la parole sur son travail, de petites silhouettes sombres ici ou là, des photographies, un puzzle en bois qu’elle a réalisé, des dessins de ses fils, Théodore et Elias, son premier film d’animation et une surprise pour les jeunes visiteurs qui aiment mettre en couleur.

 

    Kitty Crowther est née en avril 1970, à Bruxelles, où elle a ensuite grandi. En raison de difficultés auditives, elle ne parlera qu’à l’âge de quatre ans et ne sera appareillée qu’à 6 ans. Elle a développé ainsi des capacités sensorielles autres et une capacité très intuitive d’établir des relations étroites avec le monde qui l’entoure, un contact singulier entre elle et les autres, entre le visible et l’invisible, l’humain et le non humain.

 

    Kitty Crowther est auteure et illustratrice d’une trentaine de livres, traduits en 18 langues.

 

  

Centre de l'illustration de Moulins (Allier)

Hôtel de Mora – 26 rue Voltaire – 03000 Moulins  

 

du 29 septembe 2011  au 22 janvier 2012                                            

exposition ouverte tous les jours sauf le lundi                              

de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures,

de 14 heures  à 18 heures  les dimanches et jours fériés.

entrées : 5,00 € (plein tarif) et 3,00 € (tarif réduit)                                   

gratuit pour les moins de 12 ans

 

 

 

centredelillustration@cg03.fr              

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 10:50
Jacques Cassabois, auteur de "Jeanne" (Le livre de poche jeunesse), a participé le 28 mai dernier à l’Université de Columbia à une conférence sur « Les femmes de l’ancien régime ».
 
Edwige KELLER-RAHBÉ, Dominique PICCO, Elisabeth MOTSCH et Jacques CASSABOIS

« Cette question du féminisme m’a effleuré lorsque j’écrivais. Et je ne m’en suis pas préoccupé outre mesure. D’abord par souci de vraisemblance historique : l’action de Jeanne n’était marquée par aucune intention féministe et l’affirmer explicitement aurait été un anachronisme ; ensuite parce que l’œuvre de Jeanne suffisait à elle seule à plaider la cause des femmes et que je ne devais m’attacher qu’à la suivre pour en rendre compte au mieux. En réfléchissant pour préparer mon intervention, je me suis souvenu que je n’avais eu de cesse de mettre en exergue les combats de Jeanne, tous menés contre des hommes et des institutions tenues par des hommes. On n’imagine absolument pas aujourd’hui, alors que la cause féministe a bien fait évoluer les rapports entre les hommes et les femmes, l’exceptionnelle pugnacité qu’elle a dû déployer. Une jeune femme dans un univers d’hommes (ecclésiastiques, militaires) où elle était la seule et où elle s’est imposée par sa conviction, son dynamisme, l’exigence de ses principes moraux, mais aussi par ses… réussites ! Quand elle disait à son confesseur, le 4 mai au soir, après la prise de la bastille de Saint-Loup : « Dans cinq jours, Orléans sera libérée ! » Ce n’étaient pas des paroles en l’air. Le 8, les Anglais levaient le siège d’Orléans. »

« Évidemment, toutes ces choses, je ne peux les dire qu’après-coup, en songeant au travail effectué. Si elles étaient en moi, et nul doute qu’elles y étaient quand j’écrivais, elles n’agissaient pas délibérément. C’est le travail qui les a révélées et c’est seulement maintenant que je les découvre. Les lecteurs croient souvent quand ils lisent, surtout des lectrices comme vous l’êtes, préparées et en alerte, que toutes les intentions, signes, indices qu’ils décèlent quand le livre est achevé, étaient conscients dans l’esprit de l’auteur pendant qu’il écrivait. Je vous réponds non (je parle pour moi). Il n’en est rien. Cer

tes, quand j’écris, je m’efforce de conduire mon récit de la manière la plus raisonnée possible, mais je sais que dans cette mise en forme, beaucoup de choses mijotent et m’échappent, imposées parce le processus de création qui les a réveillées. »

  http://www.livredepochejeunesse.com/Jacques-Cassabois-et-Les-femmes-de.html

 

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:44

L'association Elbakin.net a sollicité "les orléonautes" pour que la 39ème Convention de SF ait lieu à Semoy, (Loiret)  du 23 au 26 août 2012.

 

L'association a pour objectif de promouvoir et développer dans la région orléanaise les littératures et les cultures de l'Imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy, merveilleux...) et de favoriser leur diffusion auprès du grand public.

 

http://www.lesorleonautes.fr/semoy2012

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 10:27

Reportage de France 3 sur le Salon du Livre Jeunesse de Wissembourg, 20 mars 2010.
Interview de Lenia Major

   

Vidéo à regarder sur....

http://www.dailymotion.com/video/xcnrv4_salon-livre-jeunesse-wissembourg_news

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 09:40

 “Alors, raconte !”, parce que la lecture reste plus que jamais d’actualité tant elle est un moyen d’accès à la culture, au sens critique et à la compréhension du monde face au “zapping médiatique“ et au formatage uniformisé de ce qui est proposé à chacun. Pour les enfants et les jeunes qui aiment lire, mais aussi pour ceux dont on aimerait qu’ils lisent !

Donner le plaisir de lire dans un monde où le livre ne trouve plus sa place, ivres de livres veut avant tout être le catalyseur d’une synergie de tous les acteurs autour de cet atout indispensable d’accès à la citoyenneté qu’est la lecture.

 

 

Ivres de Livres est un rendez-vous pour les enfants et les jeunes qui aiment lire, mais aussi pour ceux dont on aimerait qu’ils lisent !

Ivres de livres  “alors raconte !" c’est par cet appel à voyager au gré des mots que la ville d’Istres nous invite à participer le samedi 21 mai à la 3ème édition de Ivres de livres, la fête du livre jeunesse et son point d’orgue le salon du livre jeunesse, au CEC - Collège Savary

 

Spectacles, ateliers d’arts plastiques, de calligraphie et d’illustration, dédicaces, ivres de livres, c’est la magie des mots et des rencontres, c’est l’émotion au fil des pages, d’album en livre, pour petits et grands.

Rencontrer les auteurs que l’on a lus, pouvoir découvrir en un trait de crayon le dessin qui naît sous ses yeux pour une dédicace unique, découvrir des univers parallèles…  

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 20:16
 
 
Avec Vichy pour décor, entre autres lieux, levez le voile sur les mystères de l’élaboration d’une BD historique ayant pour cadre la Seconde Guerre mondiale, avec leurs auteurs Claude Plumail, dessinateur, et Jean-Christophe Derrien, scénariste.
 
Vendredi 20 mai à 18h - entrée libre- Médiathèque Valéry Larbaud
  
 à l'occasion de la prochaine parution du 2ème tome de la bande dessinée "Résistances".
   
  
 
 
 
 
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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 14:08

 

Bibliothèque Les Jacobins de Fleury-les-Aubrais

 

Imagi'livres est un événement des bibliothèques de Fleury-les-Aubrais, commune proche d’Orléans. Il s’agit d'une exposition ludique et interactive inspirée par les ouvrages de l’auteur illustrateur Claude Ponti. Les visiteurs sont accueillis dans une forêt, lieu de prédilection dans l’œuvre de  Claude Ponti, puis invités, à partir de la clairière accueil, à se diriger vers l'un des cinq lieux magiques consacrés à un album particulier. Cette exposition itinérante a été réalisée par le groupe 3 aiLes et 1 Patte de Nancy.

Parallèlement, les enfants de l'école maternelle Pierre et Marie Curie présentent le travail qu’ils ont réalisé depuis septembre autour des œuvres de Claude Ponti. Avec l'aide du plasticien Jérôme Bayet, les élèves ont réalisé en papier mâché les personnages créés par l'auteur. Ces créations ont ultérieurement servi de base à la création d'un album illustré édité par les bibliothèques de Fleury-les-Aubrais. Les livres qui représentent un pôle d’exposition sont L’arbre sans fin, Le Nakakoué, l’Okilélé, L’île des Zertes et Le doudou méchant.

 

 

Imagi'livres exposition autour de Claude Ponti  du mardi 3 mai au vendredi 10 juin 2011

Mardi et vendredi : 15h – 19h. Mercredi et samedi : 10h – 18h

Entrée libre et gratuite. Téléphone 02-38-83-31-24 ou 02-38-83-31-20.

 

Merci à Alain Chiron de m'avoir transmis cette information.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 09:21

La Résistance en bandes dessinées : exposition Traits résistants  du 31 mars au 18 septembre 2011au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon

Traits résistants  est la dernière exposition, avant sa fermeture pour rénovation de son exposition permanente, du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon ; ce lieu culturel a été aménagé dans l’ancienne École de santé militaire, à l’intérieur même des bâtiments où a sévi Klaus Barbie le chef de la Gestapo de Lyon. Comme non loin de là le Musée-mémorial des enfants d’Izieu dans l’Ain, il diffuse des images  extraites du procès de ce dernier. Cette institution muséale a été inaugurée en 1992 et son projet a été porté par Michel Noir  l’ancien maire de Lyon ; elle a hérité des collections d’un premier musée sur la Résistance lyonnaise ouvert au milieu des années soixante. L’exposition Traits résistants  se décline en cinq volets : l’unité dans la diversité, le maquis, la violence, l’aide aux personnes pourchassées et persécutées, la parole libre. Chacun des thèmes est illustré par des pages de bande dessinées et  des objets emblématiques de la période comme  le casque du colonel Fabien ou une lampe-tempête des pécheurs de l’île de Sein. Des dessinateurs contemporains de bande dessinée, sur un scénario de Jean-Christophe Derrien, ont illustré une histoire en six planches autour d’un des objets phare des collections en rapport direct avec la Résistance, un album Vivre libre ou mourir reprenant ces épisodes sortira à l’automne chez l’éditeur Le Lombard. Par ailleurs les étapes de la conception du deuxième tome de la nouvelle série Résistances du scénariste J.-C. Derrien et du dessinateur Claude Plumail aux éditions du Lombard est présentée.  Parmi les titres exposés on s’intéresse particulièrement à une série humoristique de qualité Les Trois Mousquetaires du maquis qui fut fort apprécié en son temps.  Jacques Dumas (1908-1994), dont le pseudonyme est Marijac,  crée celle-ci dans un maquis auvergnat, il prolonge leur parution dans Coq hardi un  hebdomadaire qu’il fonde pour la jeunesse et est publié de 1944 à 1963 ; ce journal présentait également d’autres BD de la veine héroïque autour des actions des résistants, il n'utilisait aucun apport de BD étrangère, et ne publiait que des créations originales. Au début des années 1990, la revue Hop a consacré plusieurs numéros à la fois à cette BD (avec reproduction d’épisodes en entier) et à cet auteur. Edmond-François Calvo avec la bande dessinée animalière inoubliable La bête est morte, René Brantonne pour des pages consacrées à Guy Moquet en 1946 dans Tarzan, Pierre Mouchot ( Chott), Roger Lecureux, Robert Rigot, Albert Uderzo et Lécureux ainsi que Liquois réunis pour Fifi roi du maquis, sont parmi les autres auteurs présents. Ainsi l’ouvrage permet de trouver autour du thème des maquisards, à la fois les dernières productions d’auteurs qui ont commencé leur carrière à la Belle Époque (René Giffey) ou dans les Années folles (Le Rallic par exemple avec la série Bernard Chamblet), celles d’artistes qui vont peupler l’imaginaire enfantin durant les années dites des Trente glorieuses (dont Jean Pape d’origine arménienne pour en particulier Lieutenant X contre Gestapo paru dans Zorro) et également les productions les plus récentes du XXIe siècle.  Nombre de BD exposées se retrouvent dans Traits résistants  le catalogue de l’exposition commercialisé pour 19 euros par les éditions Libel.  

Traits résistants  (mercredi au dimanche, 31 mars au 18 septembre 2011) Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon  14 Avenue Berthelot 69007 Lyon. T. 04 78 72 23 11

 

Merci à Alain Chiron de m'avoir transmis cette information.

 

 

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 09:13

 

La Quinzaine des Librairies Sorcières se déroulera pour la 4ème année consécutive du samedi 14 au dimanche 29 mai 2011

 

Puisqu’en France nous disposons d’un réseau de librairies spécialisées jeunesse indépendantes qui s’investit quotidiennement dans la défense et la mise en valeur de la création. Puisqu’on reconnaît à l’Association des Librairies Spécialisées Jeunesse (A.L.S.J.) des sélections de livres pertinentes et qualitatives, dans le respect et la connaissance de l’enfant. Puisqu’en France, nous disposons de créateurs de talents dans l’univers du livre jeunesse. Puisque ces artistes sont en lien étroit avec des éditeurs que nous connaissons bien, nous vous proposons de nous rejoindre dans nos librairies pour y découvrir notre sélection d’albums du 14 au 29 mai 2010. Chacune des 51 librairies membre de l'ALSJ mettra en avant un album coup de coeur qui montre la richesse de la création dans l'univers du livre pour enfants et présentera dans sa librairie les 50 autres albums choisis par ses collègues. Ce sera aussi l’occasion pour nous de défendre la Loi sur le prix unique du livre. Cette loi essentielle permet la diversité et la richesse de l’offre éditoriale tout en préservant un réseau de librairies compétentes dont l’A.L.S.J est un acteur reconnu. La Quinzaine des Librairies Sorcières se met en place et vous pourrez découvrir en pièce jointe notre affiche en avant première et quelques « paroles de libraires » qui expliquent le choix des livres et une sélection des animations qui se dérouleront dans nos 51 Librairies spécialisées jeunesse. Je vous invite à découvrir, ci-dessous, la liste des auteurs, des albums et éditeurs concernés par cet événement organisé dans nos 51 Librairies Sorcières. Mais nous tenons tout d'abord à vous présenter La maison est en carton qui nous accompagne depuis le début de notre aventure en s'occupant de la conception graphique de notre carnet de cartes postales... toujours si attendu ! Vous le recevrez vers la fin avril, un peu avant le début de notre événement. La véritable histoire d’une petite fabrique d’images rares "La maison est en carton, pirouette, cacahuète..." nous connaissons tous la chanson, mais ce que nous ne savions pas, c’est que cette drôle de maison existe vraiment ! Sur la sonnette, point de "petit homme", car la propriétaire se nomme en réalité Manon Jaillet, éditrice inventive, passionnée par les livres pour enfants et plus particulièrement par le travail des illustrateurs jeunesse. Encore une maison d’édition ? Oui, mais complètement différente du voisinage ! "La maison est en carton" vous ouvre la porte d'un nouvel espace de création dans l'univers de l'édition jeunesse : l’image d’art tournée vers l'enfance. Un projet novateur né de l'idée qu’une image raconte autant qu’un texte et que les illustrations, d'une qualité et d'une beauté remarquable, éduquent les plus jeunes regards à l’art, tout en les invitant au rêve. Aujourd'hui, sont disponibles plus d’une centaine d'images inédites (imprimées en tirage limité à 300 exemplaires numérotés et signés de la main de son auteur) qui réunissent des figures marquantes de l’illustration jeunesse telles que Beatrice lemagna, Marc Boutavant, Serge Bloch, Soledad Bravi, Nathalie Choux, Kitty Crowther, Claude Ponti, Wolf Erlbruch, Magali Le Huche, Chloé Poizat, Christian Voltz… Mais, aussi six "boîtes à images", de très grands formats avec la collection Grandimage, des ouvrages-jeux autour des mots et un livre de Thomas Scotto sur des images de 76 illustrateurs. Sans compter que dans un coin de la maison, des cartons pleins de projets sont encore à déballer !

 

 http://www.lamaisonestencarton.com

Sélection de la Quinzaine des Librairies Sorcières 2011

 

- Pages d'Encre suite (Amiens) : La petite taiseuse de Stéphanie Bonvicini et Marianne Ratier (Naïve)

- La Luciole (Angers) : Les fabuleuses poches d'Angélique Brioche de Quentin Blake (Gallimard) jeunesse)

- Tiers-Temps (Aubenas : J'ai mis du sable dans mon cartable de Christine Beigel et Clotilde Perrin (Sarbacane)

- L'Eau Vive (Avignon) : Un livre d'Hervé Tullet  (Bayard jeunesse)

- Les Sandales d'Empédocles jeunesse (Besançon) : Pomelo et les contraires de Ramona Bàdescu et Benjamin Chaud  (Albin Michel jeunesse)

- Comptines (Bordeaux) : La dernière année ou pourquoi et comment le Père Noël décida d'arrêter et pourquoi il ne recommença jamais de Thierry Lenain et Benoît Morel  (Oskar jeunesse)

- Les Pages du donjon (Bourges) : Charles à l'école des dragons d'Alex Cousseau et Philippe-Henri Turin  (Seuil jeunesse)

- Le Cheval-Crayon (Caen) : Cœur de maman d'Isabel Minhós Martins et Bernardo Carvalho  (Notari)

- La Mandragore (Chalon-sur-Saône) : Guili guili d'Audrey Poussier  (L'école des loisirs)

- Rousseau (Chambéry) : Le rire de Jiha de Michel Piquemal et Barbara Nascimbeni  (Escabelle)

- Apostrophe (Chaumont) : Je t'écris de Rascal  (Pastel)

- Papageno (Clermont-Ferrand) : Les Animaux des champs d'Anne-Laure Witschger  (Editions Bélize)

- Le Liseron (Colmar) : Premiers printemps d'Anne Crausaz  (MeMo)

- La Sirène (Dieppe) : Celui qui voulait changer le monde de Juliia et Célia Chauffrey  (Auzou)

- L'Oiseau-Lire (Évreux) : Paradiso de Franck Prévot et Carole Chaix  (Éditions l'Edune)

- Les Modernes (Grenoble) : À quoi penses-tu ? de Laurent Moreau  (hélium)

- Au fil des pages (Guéret) : Leçon de vol de Sebastian Meschenmoser  (Éditions Petite plume de carotte)

- La Soupe de l'espace (Hyères) : Axinamu de Pittau-Gervais  (Les Grandes Personnes)

- M'Lire (Laval) : La colère de Banshee de Jean-François Chabas et David Sala  (Casterman)

- Récréalivres (Le Mans) : Il était une fois une vieille dame qui avait avalé une mouche de Jérémy

Holmes  (minedition)

- Chat Perché (Le Puy-en-Velay) : C'est un secret de John Burningham  (Kaleidoscope)

- Voyelles (Les Sables d'Olonne) : Boris - Je veux des bisous de Mathis  (Éditions Thierry Magnier)

- Le Bateau Livre (Lille) : Litli Soliquiétude de Catherine Leblanc et Séverine Thévenet  (Éditions Où sont les enfants ?)

- Rêv'en Pages (Limoges) : Le Buffle et l'oiseau de Catherine Zarcate et Olivier Charpentier  (Syros)

- Comme dans les Livres (Lorient) : Thiên An ou la Grande Traversée. Du Vietnam à Paris XIIIe de Valentine Goby et Ronan Badel  (Autrement)

- A Titre d'Aile (Lyon 1er) : L'Oiseau magique d'Yveline Feray et Anne Romby  (Picquier jeunesse)

- A Pleine Page (Lyon 2e) : Faim de loup de Eric Pintus et Rémi Saillard  (Didier jeunesse)

- Le Rivage des livres (Mantes-la-jolie) : Que deviennent les ballons lâchés dans le ciel ? de Delphine Chedru  (La Joie de Lire)

- Le Préau (Metz) : L'ABC de Tom de Tom Schamp  (JBZ & Cie)

- Le Bateau Livre (Montauban) : Je suis un humain qui peint d'Alain Serres et Laurent Corvaisier  (Rue du monde)

- Nemo (Montpellier) : Mes maisons du monde de Clémentine Sourdais  (Le Sorbier)

- Le Liseron (Mulhouse) : Juste pour un jour de Laura Leuck et Marc Boutavant  (p'titGlénat)

- L'Autre Rive (Nancy) : Petites et Grandes Histoires des animaux disparus de Hélène Rajcak et Damien Laverdunt  (Actes sud Junior)

- Les enfants terribles (Nantes) : Le soleil meurt dans un brin d'herbe de Jean Rivet et Aude Léonard  (Møtus)

- Gens de la lune, Nevers) : Aoki de Annelore Parot  (Milan jeunesse)

- Le Chat Pitre (Paris 13e) : La Charmeuse de serpents d'Hélène Kérillis et Vanessa Hié  (L'Élan vert/CRDP d'Aix-Marseille)

- L'Herbe Rouge (Paris 14e) : Pensée en Herbe de Jacques Simon  (Passage piétons)

- La Sardine à lire (Paris 17e) : The Sunday Books (Les livres du dimanche) de Michael Moorcok et Mervyn Peake  (Denoël Graphic)

 

- Dragon Savant (Paris 19e : L'animal le plus dangereux du monde de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet  (Frimousse)

- Poco à Poco–Tonnet Jeunesse (Pau) : La pittoresque histoire de Pitt Ocha - Les Ogres de Barback, illustrations d'Aurélia Grandin/Eric Fleury  (Irfan)

- La Courte échelle (Rennes) : Le Jardin Voyageur de Peter Brown  (NordSud)

- L'Oiseau-Lyre (Rueil-Malmaison) : Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi de Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier  (Hatier)

- Le Neuf (Saint-Dié-des-Vosges) : La lettre des oiseaux d'Agnès Bertron-Martin et Aurélie Blanz  (Nathan

- Larcelet (Saint-Dizier) : Prendre forme de Cécile Denis  (Rouergue)

- Croquelinottes (Saint-Etienne) : Même si de Mino et Nicolas Bianco-Levrin  (Lettr'ange)

- Lune & L'Autre (Staint-Etienne) : Le grand voyage de mademoiselle Prudence de Charlotte Gastaut  (Père Castor/Flamamrion)

- La Bouquinette (Strasbourg) : L'Invité de Marie Dorléans  (Le Baron Perché)

- Tire-Lire (Toulouse) : La masure aux confitures de Sylvie Chausse et Anne Letuffe  (L'atelier du poisson soluble)

- Libr'Enfant (Tours) : Pleine Lune d'Antoine Guilloppé  (Gautier-Languereau)

- Librairie des Enfants (Versailles) : Les P’tites Poules, la Bête et le Chevalier de Christian Jolibois et Christian Heinrich  (Pocket Jeunesse)

- Lucioles (Vienne) : Contes des Mille et Une Nuits de Delphine Jacquot  (Grund)

 


alsj@orange.fr

www.citrouille.net                                 

 

 

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 09:47

Organisation : GRAC (Groupe Renaissance et Age Classique) - UMR 5037 - Université Lyon 2

 

Responsables : Edwige Keller-Rahbé (Université Lyon 2/GRAC-UMR 5037)

Marie Pérouse-Battello (GRAC-UMR 5037/Académie française, service du Dictionnaire)

 

lieux du colloque : Bibliothèque Municipale de Lyon - salle de conférences

30 boulevard Vivier-Merle 69003 Lyon ET Institut des Sciences de l’Homme Amphi Marc Bloch (4e étage) 14 avenue Berthelot 69007 Lyon

 

À l'heure où le XVIIe siècle connaît une désaffection dans l'enseignement du français  au collège en raison de sa complexité linguistique et culturelle, il suscite au contraire un intérêt des plus vifs dans la littérature de jeunesse. Ce paradoxe mérite réflexion en regard de la portée éducative communément attribuée à la littérature de jeunesse. Les Colombes du Roi Soleil (2005-08), À la poursuite d'Olympe (1995), Les Orangers de Versailles (2000), Louison et Monsieur Molière (2001), Guerre secrète à Versailles (2003), Mesdemoiselles de la vengeance (2009) : autant de séries et de titres qui pourraient, en effet, contribuer idéalement "à l'acquisition d'une culture personnelle", permettre "d'instaurer un dialogue avec les oeuvres patrimoniales" et faciliter parfois  "l'accès à la lecture des oeuvres classiques" . Au vrai, pourquoi le XVIIe siècle jouit-il d'une telle faveur éditoriale, que sont loin de lui disputer les XVIe et XVIIIe siècles ?  Est-ce un hasard si le XVIIe siècle, Versailles et Louis XIV, sans compter La Princesse de Clèves, best-seller de l'année 2009, sont autant à l'honneur dans les caricatures, les analyses politiques et les discours universitaires ?

 

Il y a donc tout lieu de s'interroger sur la vogue du XVIIe siècle dans la littérature de jeunesse pour savoir si elle relève d'un pur effet de mode - Versailles n'est il pas le décor choyé des documentaires télévisés, du cinéma et des arts du spectacle ? -, d'une vocation pédagogique - quelle meilleure propédeutique pour les collégiens français aux grands textes et auteurs classiques ? -, ou encore d'enjeux restant à définir - nostalgie, en période de crise, pour un siècle qu'emblématisent les ors et les fastes de Versailles ? glorification d'un pouvoir fort ? goût pour le commerce galant dû à la pipolisation des politiques ? À moins qu'une génération d'auteurs nourrie à la lecture des Trois mousquetaires ne se souvienne, tout simplement, que le XVIIe siècle s'impose comme une période historique des plus fertiles en aventures romanesques. En dégageant la spécificité des stratégies d'écriture, des enjeux esthétiques et socio-politiques à l'oeuvre dans les récits de jeunesse consacrés à cette époque, le but du colloque sera d'éclairer les représentations du XVIIe siècle que les auteurs cherchent à promouvoir auprès de leur public.

 

Ces questionnements engagent à l'évidence une réflexion pluridisciplinaire, à la croisée de la littérature, de l'histoire, de la didactique et du monde de l'édition.

 

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com