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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

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Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 21:04

Mai 2013 137Dans « Le grimoire d’Arkandias », Eric Boisset a inventé des personnages de toute pièce, tel le marchand de frites, mais il s’est aussi inspiré de son entourage pour en imaginer d’autres et des lieux qu’il connaît. Ainsi :

* Marie : la maman de Théophile est la maman de l’auteur (Marie est aussi une partie de son prénom composé) même si celle-ci ne fume pas (c’est plutôt le père d’Eric qui fume). A la lecture du roman, elle s’est rapidement reconnue et a de suite pensé que le livre ferait un... tabac. Comme tous les livres de son fils. Eric Boisset dit même que s’il mettait son propre nom sur la couverture de  l’annuaire du téléphone, sa maman trouverait « son » nouveau livre, original, formidable, bref...un futur best seller ! Vous avez dit « partiale » la maman ? « Marie » a demandé à son écrivain de fils que le grimoire lui soit dédicacé, ce fut fait.

Bonaventure existe. Il était le voisin de palier de la famille Boisset. Petit, Eric était attiré par ses voisins antillais chez lesquels tout était différent de chez lui, la cuisine, la façon de parler...

* Théophile, qui est aussi nul en mathématiques que son créateur, ressemble à... Eric Boisset, même s’il y a dans chacun de ses personnages une part de lui-même. La différence est qu’Eric adorait le skate et non pas le roller. 

Le Borgne, le gardien du jardin, était un militaire à la retraite qui n’avait réellement qu’un seul œil. Comme il n’avait pas d’œil de verre dans l’orbite vide, celui lui donnait un affreux regard de poule, cela terrorisait les enfants. Eric Boisset l’a percuté une fois avec son skate – Le Borgne était sorti brusquement d’un bosquet dans lequel il était caché pour stopper  les skateurs du parc - et Le Borgne est tombé à la renverse dans la mare qui se trouvait derrière lui. Seul son képi flottait  à la surface de l’eau. Croyant l’avoir tué, le petit Eric a fui pour ne remettre les pieds dans le jardin que six mois plus tard. Rassurez-vous, Le Borgne avait  récupéré.

* Arkandias, évidemment n’existe pas. Par contre, son nom... Eric Boisset a ouvert l’annuaire téléphonique (encore lui) pour placer au hasard son doigt sur une page et sur un nom propre. Le premier nom qui est sorti fut Roger Arkandias, plombier chauffagiste. Ce nom a plu à Eric, il l’a gardé. Roger Arkandias sait-il qu’il est célèbre ?

Le jardin Sainte-Clothilde existe, il ne porte pas le même nom, c’est un parc qui se trouve dans la ville de Valence, Eric Boisset y jouait beaucoup lorsqu’il était enfant.

 

"Le Grimoire d'Arkandias" fait peau neuve : les éditions Magnard sortent une nouvelle édition en grand format avec de nouvelles couvertures très réussies.

A la Une

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 10:18

 ·         Chirstophe, comment définis-tu tes écrits ? qu’est-ce qui te guide ? te pousse ? te fait avancer ?

Je ne les définis pas car ils sont tous très différents, entre les textes mignons pour les tout-petits, plus ciselés ; les romans ados ou adultes, plus élaborés ; les scénarios, aux techniques différentes… Ce qui me fait avancer ? Varier les plaisirs.

 

·         Quel est le livre que tu as écrit pour lequel tu gardes une affection particulière ?

Je les aime tous, et tous sont rattachés à des moments ou des émotions précieux.

 

·         Pourquoi vas-tu dans les salons du livre ? Cela n’est-il pas trop ennuyeux ?

J’y vais très peu, en fait, à cause de mon métier d’enseignant. En faire peu fait que ces instants sont agréables pour moi. J’y rencontre les copains auteurs, mon public, je prends le temps de rencontrer du monde et de discuter. Mais mon truc, en finalité, c’est l’écriture, et je suis content de rentrer chez moi, dans mon cocon de création.

 

·         Ecrire c'est s’exposer aux regards des autres ? Est-ce compliqué ?

Non. Je ne suis pas quelqu’un d’angoissé.

 

·         Quel est le plus beau compliment reçu ?

Martine Perrin, auteure-illustratrice, m’a dit, la première fois que l’on s’est rencontré, « Ce sont vos livres de La Petite Boule Blanche qui m’ont donné l’envie de me lancer à mon tour dans la création d’albums jeunesse. »

 

·         La réflexion la plus dure ?

Pas encore. Le plus tard possible, j’espère !

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 14:24

Viviane, l’avenir du livre ?

·         As-tu un avis dessus ? Lire de bons livres a autant d’avenir que déguster un excellent gâteau… Il y a et il y aura toujours des fanatiques. Aucune inquiétude.

·         Les nouvelles technologies vont-elles le tuer ? Certainement pas… la télévision devait tuer le cinéma. C’était sûr et certain. La mise à mort n’a pas eu lieu. Arrêtons de se faire peur.

Le fruit de ton imagination :

·         Comment définis-tu tes écrits ? qu’est-ce qui te guide ? te pousse ? te fait avancer ? Je m’amuse en écrivant. Alors pourquoi me priver du plaisir de découvrir d’autres personnages, historiques ou pas, de visiter des pays lointains ou proches, de partir dans une machine à remonter le temps ?

·         Quel est le livre que tu as écrit pour lequel tu gardes une affection particulière ? Le tout premier, bien sûr ! Quelle émotion que de le voir, le toucher…

·         Pourquoi vas-tu dans les salons du livre ? Cela n’est-il pas trop ennuyeux ? C’est un plaisir de bavarder avec mes lecteurs et avec d’autres auteurs, sans oublier documentalistes, professeurs, parents et grands-parents à la recherche de « bons » livres pour leurs jeunes.

·         Ecrire c’est s’exposer aux regards des autres ? Est-ce compliqué ? Je n’y pense pas.

·         Quel est le plus beau compliment reçu ? Deux mois à peine après la parution de mon livre sur Néfertiti, une lectrice rencontrée lors d’un salon s’est précipitée vers moi en me disant : « Madame, oh, ce livre il est extra, vite, vous avez la suite ? »

·         La réflexion la plus dure ? Toujours lors d’un salon, on m’a reproché d’oser faire parler des personnages historiques. D’après ce monsieur, je n’en ai pas le droit.

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:56

Lenia, l’avenir du livre ?

 

·         As-tu un avis dessus ?

Ah là là. Le livre a-t-il un avenir face aux consoles vidéos (ça s’appelle encore comme ça ? Je me suis arrêtée à pac man), aux films en 3D ?

Résolument optimiste, on a dit ? OH OUI, LE LIVRE A UN AVENIR.

 

·         Les nouvelles technologies vont-elles le tuer ?

Voir ci-dessus…

 

 

Le fruit de ton imagination :

 

·         Comment définis-tu tes écrits ? qu’est-ce qui te guide ? te pousse ? te fait avancer ?

La latitude que l’on me laisse de développer mes personnages me permet d’avancer, d’approfondir.

Je suis incapable de définir mes livres. J’espère uniquement qu’ils seront le déclencheur de l’amour de la lecture pour certains enfants. Même un seul. C’est mon ultime but, la plus grande récompense.

 

 

·         Quel est le livre que tu as écrit pour lequel tu gardes une affection particulière ?

Zacchary l’ourson précoce est un de mes premiers livres, destiné à aider les enfants intellectuellement précoces dans leur différence. C’est un livre réellement utile qui me vaut des mails quasi journaliers de parents reconnaissants. Un livre qui aide des dizaines d’enfants à se sentir mieux, même s’il n’est pas un chef-d’œuvre d’écriture, mérite une petite place.

 

·         Pourquoi vas-tu dans les salons du livre ? Cela n’est-il pas trop ennuyeux ?

J’adore ces moments rares, pour lesquels je sacrifie quelques semaines de congé par an. Rencontrer ses lecteurs. Se rendre compte qu’on en a ! Voir luire quelques regards devant les belles couvertures. Discuter avec les parents. Intervenir auprès des enfants dans les classes, jouer, inventer avec eux. Qu’est-ce qu’on se marre ! Encore ! Encore ! Encore !

 

·         Ecrire c'est s’exposer aux regards des autres ? Est-ce compliqué ?

Si les autres sont des inconnus, ce n’est pas compliqué. Pour les proches, c’est très dérangeant, je n’aime pas du tout qu’ils me lisent.

 

·         Quel est le plus beau compliment reçu ?

Ma fille dort avec votre livre sous son oreiller.

 

·         La réflexion la plus dure ?

Vous devriez réfléchir avant d’écrire (une éditrice sympathique).

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 09:37
·         Marie, te rends-tu sur place ? Visites-tu beaucoup ?

Pour une commande, je visite, je prends des tas de notes, de photos, j'interroge aussi.

Pour une idée perso, c'est mystérieux, mon imaginaire fait des siennes, prend des chemins de traverses, se joue de la réalité, de la fiction ou de l'auto-fiction.
 
·         Est-il facile de partir de rien ou de ce que l’on connaît ?
 
 Oh oui, pour les deux, deux charmes à alterner.
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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 09:35

  ·         Christophe, comment t’inspires-tu pour créer un lieu ? Une atmosphère ?

 

Je m’inspire de lieux où je suis passé et j’intériorise avec mes cinq sens.

 

·         Te rends-tu sur place ? Visites-tu beaucoup ?

Je voyage beaucoup et je m’imprègne de tout ce qui m’entoure. J’aime le contact avec les gens et découvrir leur univers.

 

·         Est-il facile de partir de rien ou de ce que l’on connaît ?

 

Le mot « rien » n’existe pas dans mon cerveau où tant d’images et de sensations se bousculent.

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 09:08

        Viviane, comment t’inspires-tu pour créer un lieu ? Une atmosphère ?

      Je préfère toujours parler de ce que je connais… Donc de nombreux séjours à l’étranger et, si c’est impossible, je me gave de romans, de films ou de documentaires sur la région.

        Te rends-tu sur place ? Visites-tu beaucoup ?

      Oui, c’est très important pour moi. Il faut voir les lieux et les gens qui y vivent.

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 09:07

 

·         Lenia, comment t’inspires-tu pour créer un lieu ? Une atmosphère ?

Ce sont souvent les lieux qui m’inspirent, au contraire. Il me suffit de les décrire le plus fidèlement possible.

 

·         Te rends-tu sur place ? Visites-tu beaucoup ?

Ce sont des lieux de balade. Je prends des photos pour rafraîchir la mémoire si besoin.

 

·         Est-il facile de partir de rien ou de ce que l’on connaît ?

Etant de formation scientifique, je suis trop cartésienne pour inventer des univers qui n’existent pas. J’ai besoin d’une base, à modifier, développer ou enjoliver. Mais imaginer des tomates bleues et des corbeaux roses est une torture pour moi.

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 10:21

 

 

·         Christophe, comment crées-tu tes personnages ?

Je m’inspire pas mal des personnages de films ou de livres qui m’ont marqué, ensuite j’adapte leur psychologie à mon récit.

 

·         Est-ce que ce sont tes personnages qui te mènent ? Par exemple, peuvent-ils te faire changer de voie en cours d’écriture ?

Bien sûr ! l’histoire est toujours au service du personnage ! Un personnage bien dimensionné induit le cours de l’histoire. Parfois mon synopsis de départ change de cours parce que le personnage, au fil des pages, devient « vivant » et sa personnalité impose des actions et des réactions dans le déroulement de l’histoire.

 

·         Qu’aimes-tu le plus dans la création du personnage ? L’aspect psychologique ?

Ce que j’aime c’est tout ce qui le fait. Souvent j’écris des pages sur son enfance, son vécu, ses douleurs, ses joies, pour le sentir vivre. Et souvent aussi, ces détails intimes ne sont décrits nulle part dans le roman, mais ils sont devenus si présents, si évidents, que l’on ressent tout cela dans son comportement.

 

·         Quel est le personnage que tu as créé et qui t’a posé le plus de souci. Pourquoi ?

Aucun. L’écriture et la réflexion (même ardue) qui s’y rattache ne sont que du bonheur.

 

·         Quel personnage de papier que tu as inventé aimes-tu le plus ?

Je n’ai pas de préférence. Un père aime ses enfants tous autant.

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 10:16
 
·         Marie, comment crées-tu tes personnages ?

C'est un moment que j'aime tout particulièrement, car je vais passer des mois penchée sur eux et une vie en parler, à répondre à des questions sur eux.

 Je travaille longuement à leurs noms et prénoms, après ils prennent corps...
 
·         Est-ce que ce sont tes personnages qui te mènent ? Par exemple, peuvent-ils te faire changer de voie en cours d’écriture ?
Nous nous donnons la main, c'est cheval et cavalier ou deux amoureux, une fois je tire dans un sens, le coup suivant le personnage m'embarque là où il veut ! C'est troublant, étrange et pas ordinaire !
 
·         Qu’aimes-tu le plus dans la création du personnage ? L’aspect psychologique ?
Cela dépend du roman, du genre... C'est chaque fois différent
 
·         Quel est le personnage que tu as crée et qui t’a posé le plus de souci Pourquoi ?
Mes personnages principaux sont typés "trop", gros, grand, maigre, sans papiers, drogué, émigré, malade, étouffé, timide, curieux, donc je le regarde à sa hauteur, avec sa "différence" et je deviens lui ou elle.
J'ai beaucoup aimé être Martin dans Bleu conquête, chez Rouge Safran, car il fallait toujours le doser.
 
·         Quel personnage de papier que tu as inventé aimes-tu le plus ?
Tu as plusieurs enfants ou neveux, Christophe ? Lequel préfères-tu ? ;-))
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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

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 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

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Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com