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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

Archives

Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 08:22

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·         La littérature c’est quoi ? Cela sous entend que tout ne serait pas littérature…

 

Le Petit Robert en donne, entre autres, la définition suivante : "les oeuvres écrites, dans la mesure où elles portent la marque d'une préoccupation esthétique". Il suffit d'écouter une chanson de Gérald de Palmas pour se rendre compte que tout n'est pas littérature.

 

·         Qu’est-ce ce que la littérature jeunesse ? Une littérature à part entière 

 

C'est une littérature adaptée à de jeunes lecteurs.

 

·         Faut-il lire les classiques ? Pourquoi ?

 

Oui, parce que si on ne les connaît pas, on passe pour un inculte.

Non, parce que c'est chiant.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 09:58

·         La littérature c’est quoi ? Cela sous entend que tout ne serait pas littérature…

      La littérature est un gros mot derrière lequel se cachent certains prétentieux qui veulent exclure les autres de leur terrain de jeu élitiste et se regarder le nombril entre gens intelligents. Je fais ce que je peux avec les moyens du bord, l'essentiel étant pour moi de toucher mes lecteurs.

 

·         Qu’est-ce ce que la littérature jeunesse ? Une littérature à part entière ?

     Pour moi, c'est l'art de raconter à un public jeune. C'est évidemment un genre à part entière donc le public se renouvelle sans cesse.

 

·         Faut-il lire les classiques ? Pourquoi ?

     Bien sûr, prace que ce sont des bases, mais à condition qu'ils ne soient pas le meilleur moyen de dégoûter les jeunes de la lecture.

Photo : http://www.croqulivre.asso.fr/spip.php?article2233

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 09:59

      Je (Jean-Louis Larochette-Prost) préfère ne pas parler de problèmes. Cela dit, les questions déferlent, qu’on le veuille ou non. Écrire, c’est aussi choisir : que dire, que raconter ? Par conséquent, que faut-il seulement survoler, voire supprimer d’un premier essai, d’un premier brouillon enthousiaste ?

     Récemment, une éditrice a aimablement refusé l’un de mes manuscrits au motif qu’il lui semblait trop ample, avec des épisodes intéressants, mais longs et parfois chargés de digressions. Or mes premiers lecteurs, ceux que j’appelle les pionniers ou les cobayes, m’avaient assuré que précisément ils appréciaient ces passages étendus dans lesquels je les invitais à voir et entendre plus loin, beaucoup plus loin ; comme dans certains romans célèbres où les auteurs paraissent se régaler de dire beaucoup sans ennuyer les lecteurs pour autant. Il paraît que ça ne se fait plus.

     Oui, mais si moi, je le fais ? Au risque de ne pas être publié... Là est la question.

     Au contact de nombreux collégiens et lycéens, je sais depuis longtemps que les jeunes sont presque tous allergiques aux descriptions, qu’ils trouvent longues et ennuyeuses, surtout dans les œuvres antérieures à leur génération. Cela s’explique aisément : Un jeune lecteur « d’autrefois » pouvait apprécier une page entière consacrée à la description d’un paysage tropical et en sortir dépaysé, voire un peu excité ; alors qu’un jeune d’aujourd’hui, même peu lettré, a vu cent fois le même cadre naturel à la télé, dans des magazines, sur Internet, si encore il n’y est pas allé en vacances ! Il se demande donc pourquoi l’auteur s’étend si longuement sur les paysages, les objets, les tenues vestimentaires, etc. C’est qu’il est né dans l’image, pourrait-on dire, tandis que ses parents et à plus forte raison ses grands-parents font partie de la « galaxie Gutenberg », ceux qui sont nés dans le texte.

     J’entends déjà l’objection – à laquelle je souscris : Un roman pour enfants ou adolescents ne doit pas pour autant se limiter à une série d’épisodes purement narratifs, avec force rebondissements, dialogues et autres effets spectaculaires faciles à lire, au détriment de la contemplation et de la réflexion, qui vont d’ailleurs de pair.

     De jeunes lecteurs m’ont aidé à mieux comprendre, par là à mieux répondre. Avec leurs mots parfois maladroits, mais toujours sincères, ils disent presque tous qu’ils préfèrent l’action plutôt que la description, le discours direct plutôt que l’indirect et pire, l’indirect libre (où l’auteur s’exprime à sa manière à la place de ses personnages). Ils survolent ou sautent carrément les parties descriptives – que les écrivains ont la bonne idée de caser dans des paragraphes bien délimités... Ils veulent des faits, des coups d’éclat, du mouvement, etc. Contemplation et réflexion ? La plupart de ces jeunes, surtout les garçons, prétendent n’en avoir que faire, ajoutant qu’ils n’ont pas besoin des romans, dans ce cas... Certains terminent ainsi : « Dans la vie qu’on mène, il y a déjà de quoi nous faire réfléchir. Et contempler aussi. »

     Je ne suis pas pessimiste : beaucoup d’autres jeunes apprécient vraiment les romans de type classique, qu’ils ne jugent ni ennuyeux, ni inutiles, ni prétentieux. Cela dit, quand je commence l’écriture d’un roman pour adolescents, je suis bien obligé de tenir compte des faits, de la réalité. Se pose alors la question du choix dont j’ai parlé plus haut. Il faut maintenir l’équilibre, ne pas verser dans la facilité, encore moins dans la démagogie, l’écriture niaise qui va plaire à coup sûr. C’est très difficile, mais aussi passionnant. Je pâtis, souvent, et je ne parle pas de page blanche, ignorant heureusement cette épreuve, mais je me régale du même coup. C’est une sorte de jeu de trapéziste. Il faut faire bonne figure, être à l’aise, mais en dessous rester constamment en éveil, extrêmement concentré, sous peine de tomber. Il faut accepter la critique – des lecteurs pionniers, des éditeurs – et persévérer. Alors on peut écrire pour les jeunes, quitte à prendre le risque de ne pas être publié. Il faut donc écrire avec patience et discernement. Et un jour, le téléphone sonne...

 

Jean-Louis Larochette-Prost

 

Photo http://www.je-publie-mon-livre.com/blog/livres_et_manuels/

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 11:57

 

 

Article 1

Sont assujetties aux prescriptions de la présente loi toutes les publications périodiques ou non qui, par leur caractère, leur présentation ou leur objet, apparaissent comme principalement destinées aux enfants et adolescents.

Sont toutefois exceptées les publications officielles et les publications scolaires soumises au contrôle du ministre de l'éducation nationale.

Article 2 En savoir plus sur cet article...

Modifié par Loi 54-1190 1954-11-29 art. 1 JORF 1er décembre 1954

Les publications visées à l'article 1er ne doivent comporter aucune illustration, aucun récit, aucune chronique, aucune rubrique, aucune insertion présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse, ou à inspirer ou entretenir des préjugés ethniques.

Elles ne doivent comporter aucune publicité ou annonce pour des publications de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse.



Article 3

Modifié par Décret 60-676 1960-07-15 art. 1 JORF 16 juillet 1960
Modifié par Décret 66-172 1966-03-25 art. 1 JORF 27 mars 1966

Il est institué, au ministère de la justice, une commission chargée de la surveillance et du contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence.

Cette commission comprend :

Un membre du Conseil d'Etat, désigné par le vice-président du Conseil d'Etat, président.

Un représentant du ministre d'Etat chargé des affaires culturelles.

Un représentant du garde des sceaux, ministre de la justice.

Un représentant du ministre de l'intérieur.

Un représentant du ministre de l'éducation nationale.

Un représentant du ministre de la santé publique.

Un représentant du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de l'information.

Un représentant du personnel de l'enseignement public et un représentant du personnel de l'enseignement privé, désignés par leurs organisations syndicales.

Trois représentants des éditeurs de publications destinées à la jeunesse, désignés par leurs organismes professionnels.

Trois représentants des éditeurs de publications autres que celles destinées à la jeunesse, désignés par leurs organismes professionnels.

Quatre représentants des mouvements ou organisations de jeunesse désignés sur proposition de leurs fédérations, par le conseil supérieur de l'éducation nationale.

Deux députés et deux sénateurs, respectivement désignés par l'Assemblée nationale et par le Sénat.

Trois représentants des dessinateurs et auteurs, désignés par leurs organisations syndicales.

Un père et une mère de famille, désignés par l'union nationale des associations familiales.

Deux magistrats ou anciens magistrats siégeant ou ayant siégé dans des tribunaux pour enfants, désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.

La commission est chargée de proposer toutes mesures susceptibles d'améliorer les publications destinées à l'enfance et à l'adolescence.

Elle doit signaler aux autorités compétentes les infractions à la présente loi, ainsi que tous agissements ou infractions de nature à nuire, par la voie de la presse, à l'enfance et à l'adolescence.



Article 4

Modifié par Loi 87-1157 1987-12-31 art. 14-I JORF 5 janvier 1988

Toute entreprise ayant pour objet la publication ou l'édition d'un périodique visé à l'article 1er doit être soit une association déclarée, soit une société commerciale régulièrement constituée. Elle doit être pourvue d'un comité de direction d'au moins trois membres. Les nom, prénoms, et qualité de chaque membre du comité figurent obligatoirement sur chaque exemplaire.

Le comité de direction comprend obligatoirement :

Trois membres du conseil d'administration choisis par celui-ci, s'il s'agit d'une société anonyme ou d'une association déclarée ;

Le ou les gérants, s'il s'agit d'une autre forme de société.

Tout membre du comité de direction doit remplir les conditions suivantes :

1° Etre de nationalité française ;

2° Jouir de ses droits civils ;

3° Ne pas avoir été l'objet d'une mesure disciplinaire ayant entraîné l'exclusion d'une fonction dans l'enseignement ou dans un établissement public ou privé d'éducation ou de rééducation, à l'exception des mesures disciplinaires prises sous l'occupation et frappant, en tant que tels, des membres de la Résistance ;

4° Ne pas avoir été déchu de tout ou partie des droits de la puissance paternelle ;

5° Ne pas avoir été l'objet d'une condamnation pour fait de collaboration ou pour délit contraire aux bonnes moeurs, d'une condamnation pour tout crime ou pour abandon de famille, pour les infractions prévues aux articles 312 et 345 à 357 inclus du code pénal, ou pour vol, abus de confiance, escroquerie ou délit puni par les lois des peines de l'escroquerie, pour soustraction commise par dépositaire public, pour extorsion de fonds ou de valeurs, ou pour recel de chose obtenue à l'aide de ces infractions, ou pour diffamation lorsque, dans ce dernier cas, la condamnation prononcée aura comporté une peine d'emprisonnement ou pour des faits prévus par les articles L. 626, L. 627, L. 627-2, L. 628, L. 629 et L. 630 du Code de la santé publique ;

6° Ne pas avoir appartenu à la direction ou au comité de direction d'une publication périodique visée par l'article 1er et frappée de suspension pour une durée excédant deux mois ;

7° Ne pas avoir été condamné antérieurement pour l'une des infractions prévues par la présente loi.

Les entreprises existant à la date de la promulgation de la présente loi ont un délai de six mois à dater de cette promulgation pour se constituer conformément aux dispositions du présent article.

Article 5

Avant la publication de tout écrit périodique visé à l'article 1er ou, pour les publications déjà existantes, dans les six mois de la promulgation de la présente loi, le directeur ou l'éditeur doit adresser au garde des sceaux, ministre de la justice, une déclaration indiquant, outre le titre de la publication, les nom, prénoms et adresse du directeur, des membres du comité de direction et, le cas échéant, des membres du conseil d'administration ou des gérants, ainsi que la dénomination et l'adresse de l'association ou de la société.

Tous changements affectant les indications fournies dans la déclaration doivent faire l'objet d'une nouvelle déclaration dans le délai d'un mois.



Article 6

Le directeur ou l'éditeur de toute publication visée à l'article 1er est tenu de déposer gratuitement au ministère de la justice, pour la commission de contrôle, cinq exemplaires de chaque livraison ou volume de cette publication dès sa parution, sans préjudice des dispositions concernant le dépôt légal.

Les dispositions du présent article seront applicables dès la publication de la présente loi.





Article 7

Sans préjudice de l'application des dispositions des articles 119 à 129 du décret du 29 juillet 1939 visant les publications contraires aux bonnes moeurs ainsi que des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et de toutes autres dispositions pénales applicables en la matière, toutes infractions aux dispositions de l'article 2 sont punies d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 3 750 euros.

Le jugement est publié au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale, à la Bibliographie de la France et dans trois journaux désignés nommément par le jugement. Le tribunal ordonne en outre la saisie et la destruction des publications incriminées. Le tout aux frais du ou des condamnés.

Lorsque l'infraction a été commise par la voie d'une publication périodique, le jugement peut ordonner la suspension de celle-ci pour une durée de deux mois à deux ans.

En cas de récidive, les responsables sont passibles d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 7 500 euros. En outre, s'il s'agit d'une publication périodique, l'interdiction temporaire est ordonnée et l'interdiction définitive peut être ordonnée.

Sont punis des peines prévues à l'alinéa précédent le directeur de publication et l'éditeur qui ont enfreint une décision de suspension ou d'interdiction.

Les associations reconnues d'utilité publique dont les statuts, agréés par le garde des sceaux, ministre de la justice, et le ministre de l'intérieur, prévoient la défense de la moralité, les associations de jeunesse ou d'éducation populaire agréées par le ministre de l'éducation nationale, peuvent, en cas d'infraction aux dispositions de l'article 2, exercer les droits reconnus à la partie civile par les articles 85 et 418 et suivants du Code de procédure pénale.

Article 8 En savoir plus sur cet article...

Sera puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 3 750 euros quiconque éditera en infraction aux dispositions de l'article 4 une publication visée à l'article 1er.



Article 9

Sera puni d'une amende de 3 750 euros le directeur ou éditeur de toute publication qui enfreindra les dispositions des articles 5 et 6.



Article 10

L'auteur d'une fausse déclaration déposée en application de l'article 5 de la présente loi sera puni d'un emprisonnement de trois mois et d'une amende de 3 750 euros.



Article 11

A l'égard des infractions prévues par l'article 2 de la présente loi, les directeurs ou éditeurs seront, pour le seul fait de la publication, passibles comme auteurs principaux des peines portées à l'article 7.

A leur défaut, l'auteur et, à défaut de l'auteur, les imprimeurs et distributeurs seront poursuivis comme auteurs principaux.

Lorsque l'auteur n'est pas poursuivi comme auteur principal, il sera poursuivi comme complice.

Outre les cas prévus à l'article 60 du code pénal, pourront également être poursuivis comme coauteurs, passibles des mêmes peines :

Les auteurs et les imprimeurs,

et comme complices :

Les distributeurs.



Article 12

A l'égard des infractions prévues par l'article 4, seront passibles des peines prévues à l'article 8 :

Les directeurs ou éditeurs des publications, quelles que soient leurs professions ou dénominations.



Article 13

L'importation pour la vente ou la distribution gratuite en France des publications destinées à la jeunesse ne répondant pas aux prescriptions de l'article 2 ci-dessus est prohibée à titre absolu.

Est également prohibée à titre absolu l'exportation de ces mêmes publications, lorsqu'elles ont été éditées en France.

Indépendamment des pénalités qui peuvent être infligées en vertu de la réglementation douanière, les importateurs, exportateurs ou transitaires qui auront participé sciemment aux délits visés par l'article 2 seront passibles des peines prévues à l'article 7.

L'importation pour la vente ou la distribution gratuite en France de publications étrangères destinées à la jeunesse est subordonnée à l'autorisation du ministre chargé de l'information, prise sur avis favorable de la commission chargée de la surveillance et du contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence.

 

Article 14

Modifié par Ordonnance n°58-1298 du 23 décembre 1958 - art. 42 () JORF 24 décembre 1958
Modifié par Loi 67-17 1967-01-04 art. 1 à 5 JORF 6 janvier 1967
Modifié par Loi 87-1157 1987-12-31 art. 14-II JORF 5 janvier 1988

Le ministre de l'intérieur est habilité à interdire :

- de proposer, de donner ou de vendre à des mineurs de dix-huit ans les publications de toute nature présentant un danger pour la jeunesse en raison de leur caractère licencieux ou pornographique, ou de la place faite au crime ou à la violence, à la discrimination ou à la haine raciale, à l'incitation, à l'usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants ;

- d'exposer ces publications à la vue du public en quelque lieu que ce soit, et notamment à l'extérieur ou à l'intérieur des magasins ou des kiosques, et de faire pour elles de la publicité par la voie d'affiches ;

- d'effectuer, en faveur de ces publications, de la publicité au moyen de prospectus, d'annonces ou insertions publiées dans la presse, de lettres-circulaires adressées aux acquéreurs éventuels ou d'émissions radiodiffusées ou télévisées.

Toutefois, le ministre de l'intérieur a la faculté de ne prononcer que les deux premières, ou la première, de ces interdictions.

Les publications auxquelles s'appliquent ces interdictions sont désignées par arrêtés, publiés au Journal officiel de la République française, qui, en ce qui concerne les livres, doivent intervenir dans un délai d'un an courant à partir de la date de la parution. La commission chargée de la surveillance et du contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence a qualité pour signaler les publications qui lui paraissent justifier ces interdictions.

La vente ou l'offre couplée des publications définies à l'article 1er de la présente loi, avec des publications visées à l'alinéa précédent du présent article, est interdite.

Aucune publication ne peut faire état de ce qu'elle n'a pas fait l'objet des interdictions précitées, ni comporter aucun texte ou mention de nature à faire inexactement croire à une autorisation des pouvoirs publics.

Les infractions aux dispositions des précédents alinéas du présent article sont punies d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 3 750 euros. Les officiers de police judiciaire pourront, avant toute poursuite, saisir les publications exposées au mépris des dispositions de l'alinéa 2 ci-dessus ; ils pourront également saisir, arracher, lacérer, recouvrir ou détruire tout matériel de publicité en faveur de ces publications. Le tribunal prononcera la confiscation des objets saisis.

Quiconque aura, par des changements de titres, des artifices de présentation ou de publicité, ou par toute autre manoeuvre, éludé ou fait éluder, tenté d'éluder ou de faire éluder l'application des interdictions prononcées conformément aux cinq premiers alinéas du présent article, sera puni d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 6 000 euros.

En outre, et sous les mêmes peines, le tribunal pourra interdire, temporairement ou définitivement, la publication du périodique et ordonner la fermeture totale ou partielle, à titre temporaire ou définitif, de l'entreprise d'édition. Toute condamnation à plus de dix jours d'emprisonnement, pour les délits prévus au présent alinéa, entraînera, pendant une période de cinq ans à compter du jugement définitif, privation des droits visés à l'article 42, 1° et 2°, du code pénal.

Lorsque trois publications, périodiques ou non, éditées en fait par le même éditeur, ont ou auront été frappées, depuis l'entrée en vigueur de la loi du 16 juillet 1949 et au cours de douze mois consécutifs, de deux des prohibitions prévues aux deuxième, troisième et quatrième alinéas du présent article, aucune publication ou aucune livraison de publication analogue, du même éditeur, ne pourra, durant une période de cinq ans courant du jour de l'insertion au Journal officiel du dernier arrêté d'interdiction, être mise en vente sans avoir été préalablement déposée, en triple exemplaire, au ministère de la justice, et avant que se soient écoulés trois mois à partir de la date du récépissé de ce dépôt. Le fait, de la part de l'éditeur ou du directeur de publication, de ne pas accomplir le dépôt prévu ci-dessus ou de mettre la publication dans le commerce avant la fin du délai de trois mois précité, sera puni des peines et entraînera l'incapacité prévues à l'alinéa précédent.

Quand, pendant la période de cinq ans susvisée, l'éditeur astreint au dépôt préalable ne se sera pas acquitté des obligations découlant de celui-ci, ou aura encouru deux autres interdictions prononcées en vertu de l'article 14, la durée d'assujettissement audit dépôt sera prolongée de cinq années, cette prolongation partant de l'expiration du délai de cinq ans initial.

A l'égard des infractions prévues par les huitième, dixième, onzième et douzième alinéas du présent article, le directeur de publication ou l'éditeur sera poursuivi en qualité d'auteur principal ; à son défaut l'auteur et, à défaut de l'auteur, les imprimeurs et distributeurs seront poursuivis comme auteurs principaux. Lorsque l'auteur n'aura pas été poursuivi comme auteur principal, il sera poursuivi comme complice. Pourront être poursuivis comme complices, et dans tous les cas, toutes personnes auxquelles l'article 60 du code pénal est applicable.



Article 15

Un décret en Conseil d'Etat pris sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre de l'intérieur, du ministre de l'éducation nationale, du ministre de la santé publique et du ministre chargé de l'information, fixera les modalités de l'application de la présente loi, sans préjudice de l'application immédiate des dispositions pénales édictées à l'article 7.





Article 16

Modifié par Loi 54-1190 1954-11-29 art. 2 JORF 1er décembre 1954

La présente loi est applicable aux territoires d'outre-mer. Des règlements d'administration publique détermineront les conditions de cette application.

 

Par le Président de la République :

VINCENT AURIOL

Le Président du conseil des ministres, HENRI QUEUILLE.

Le garde des sceaux, ministre de la justice, ROBERT LECOURT.

Le ministre de l'intérieur, JULES MOCH

Le ministre de l'éducation nationale, YVON DELBOS

Le ministre de la France d'outre-mer, PAUL COSTE-FLORET

Le ministre du travail et de la sécurité sociale, DANIEL MAYER.

Le ministre de la santé publique et de la population, PIERRE SCHNEITER.

 

(Nota : ce texte a été repris du site Légifrance qui en propose une version comportant des renvois à différents textes connexes.)

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 09:49

Les livres proposent toujours une représentation du monde. Le monde du tout-petit, c'est un espace intime où prime le quotidien, fait de petits et de grands rituels, de découvertes et d'exploration. Le monde du tout-petit, c'est aussi un espace plus large connecté à la vie sociale...

 

Jeanne Ashbé a publié de nombreux albums, traduits en douze langues, s'adressant aux bébés lecteurs. Ce sont toujours des petits évènements quotidiens qu’elle met en scène dans ses albums destinés aux tout-petits : le réveil du matin, les au revoir, le bain. "Evè-nements probablement minuscules aux yeux des grands mais gigantesques à hauteur des bébés."

 

Jusqu'au XIX siècle, le monde était en grande partie encore à explorer, il était plein de mystères et d'infini. Aujourd'hui, est-ce parce que le monde réel est "fini", que l'imaginaire reste le dernier lieu des grandes explorations humanistes ?

 

Photo : http://www.pordic.fr/admin/upload/3-BBlecteur1.jpg

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 11:48

Ploufragan-dec.09.JPG

Anne-Marie, la littérature c’est quoi ?

J’ai une vague idée… mais si vague…

 

Qu’est-ce que la littérature jeunesse ? Une littérature à part entière ?

Là les questions deviennent vraiment très très difficiles. J’ai l’impression de m’atteler à un sujet du bac ! Bon, je réfléchis… la littérature jeunesse c’est une littérature que les jeunes peuvent lire, mais aussi les moins jeunes… alors que les thèmes abordés dans la littérature adulte n’intéressent pas forcément les jeunes…

Par exemple, Marcel Pagnol a écrit La gloire de mon père c’est de la littérature (heu… jeunesse ou pas jeunesse ?) que les jeunes peuvent lire. Amélie Nothomb a écrit Hygiène de l’assassin et je ne pense pas que cela intéresse les jeunes de 10 ans !

Bon, ce n’est pas très clair tout ça…

En résumé, disons qu’il y a de bons textes en jeunesse… alors oui, c’est bien de la littérature.

Si c’est bon, c’est que c’est de la littérature, non ?

Je m’embrouille, je m’embrouille…

 

Faut-il lire les classiques ? Pourquoi ?

Lire Racine, Balzac ou Zola au collège, c’est courir le risque de dégoûter les jeunes lecteurs qui ne se retrouvent ni dans cette époque, ni dans ces héros. Moi, j’ai commencé à les savourer en terminale… mais j’étais peut-être en retard…

Mon préféré est Giono pour la lumière de la Provence… et Pagnol aussi pour la partie de cartes !

 

 

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 09:07

Christian Grenier, en quelques mots, nous conte l'histoire de la littérature jeunesse.

L’histoire de la littérature jeunesse est longue et complexe !

Le premier récit destiné à la jeunesse est peut-être le Télémaque de Fénelon (1699 !).  

 Au XIXe siècle, avec Jules Verne et la comtesse de Ségur, de nombreux auteurs ont commencé à se consacrer à l’écriture pour des enfants ou des adolescents.

C’est avec les lois sur l’éducation laïque, gratuite et obligatoire (1880) que cette littérature a vraiment pris son essor puisque les lecteurs se sont multipliés.

Elle n’a cessé de se développer jusqu’à aujourd’hui puisqu’en 2008, le nombre de titres parus en librairie et destinés aux jeunes approchait… 10 000 !

 

Site, Les mondes imaginaires (Rageot)

Photo : http://www.m-e-l.fr/Christian%20Grenier,120

 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 10:02

Twilight est un formidable succès populaire, principalement chez les adolescents, et plus encore chez les jeunes filles.

Il y a tous les ingrédients du succès :

-       le lycée (comme lieu de vie),

-       l'amour, surtout les amours adolescentes, qui fascinent toujours,

-       le rêve,

-       la virginité et la chasteté (à nouveau très à la mode dans toute une frange de la population adolescente féminine),

-       la différence (notamment physique),

-       la marginalité (mais discrète),

-       le suspense,

-       les rebondissements,

-       l'étrange (mais pas trop inquiétant),

-       la morale (mais pas moralisatrice),

-       le dépassement de soi (à force d'obstination, on surmonte les épreuves),

-       la vie nocturne (n'oublions pas que beaucoup d'adolescents vivent la nuit)…

L'histoire :

c'est l'amour d'une adolescente de 17 ans, Bella, et d'un vampire. C'est donc a priori un amour impossible car chacun le sait bien : un vampire, ça n'existe pas ! Un amour impossible, à la Roméo et Juliette.

-       C'est précisément ce côté «impossible» qui charme les jeunes lectrices confrontées elles-mêmes, dans leur vie quotidienne, à des amours impossibles ou difficiles. Aimer et être aimé, ça n'est pas rien ! Twilight est en effet une histoire semée d'embûches, la vie réelle, quoi ! C'est donc bon pour le moral, une histoire comme celle-là. L'identification peut jouer à plein.

 

-       Et puis, autre raison du succès, le vampire si désiré est un gentil vampire, ça, c'est nouveau. D'ordinaire, les vampires sont méchants, ils ne pensent qu'à faire du mal à leurs victimes, à sucer leur sang, à les tuer finalement. Exit les vieux vampires repoussants, place aux jeunes et presque beaux vampires, qui n'ont pas de mauvaises intentions envers qui que ce soit.

 

C'est donc bien à un effacement du mur entre le bien et le mal, le beau et le laid que nous assistons dans Twilight.

Le vampire, naguère incarnation du mal, est ici un gentil, qui se comporte bien.

En réalité, bien et mal, tout est désormais brouillé. Nous sommes dans l'air du temps. Les grandes certitudes d'antan ont disparu, on ne sait plus très bien où est le bien, où est le mal. C'est dans cet univers moralement incertain que se développe, depuis quelques années, cette humanisation du vampire, devenu un surhomme immortel, qui ne tombe jamais malade. Et puis Edward est jeune et attirant ; il est végétarien et ne se nourrit que du sang des animaux. Il est même très moral, très «fleur bleue», Edward, le sexe ne l'intéresse pas. Un vampire qui se prend pour un prince charmant, c'est à ne plus rien y comprendre ! Et puis généreux, avec ça, jusqu'à l'abnégation. Edward quitte Bella plutôt que de la mettre en danger. Son look gothique a également de quoi inquiéter, mais gentiment. De quoi séduire nombre d'adolescentes exposées constamment, dans la vie courante, aux avances sexuelles des garçons, à leur égoïsme.

Clara, 13 ans, interrogée par un grand quotidien (Le Parisien, 30 octobre 2009), est, à l'image de beaucoup de ses camarades, subjuguée. Elle apprécie à la fois la beauté des personnages, leurs superpouvoirs, leurs tenues sombres : «J'aurais voulu être gothique, dit-elle, mais mes parents n'ont pas voulu. Je compense par un maquillage noir autour des yeux.»

Twilight est une histoire rassurante. Qu'il est réconfortant, quand on a 14 ans, de penser qu'il n'y a pas d'un côté le beau et le bien, de l'autre le laid et le mal, mais que chacun de nous possède un peu de tout ça ! Qu'il est rassurant de penser que la perfection n'est pas de ce monde. Ce vampire est décidément terriblement humain. L'identification, à nouveau, peut jouer à plein.

http://www.lefigaro.fr/editos/2009/11/28/01031-20091128ARTFIG00728-pourquoi-twilight-seduit-les-jeunes-.php

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 10:37

 

Portrait noir et blanc de Christophe MIRAUCOURTChristophe, la littérature c’est quoi ? Cela sous entend que tout ne serait pas littérature.
 


Un livre qu'on a envie de partager avec d'autres. Qui provoque des émotions (du
rire aux larmes).

Qu’est-ce ce que la littérature jeunesse ? Une littérature à
part entière ?

Je ne peux répondre qu'affirmativement! Une littérature qui n'est pas faite pour les vieux (!). (Bien que ce soient souvent les adultes qui choisissent les
livres lus par leurs enfants).

Faut-il lire les classiques ? Pourquoi ?

Certainement, même si je ne suis pas un bon exemple. Des classiques, j'en ai lu pendant mes années lycée. On ne peut que s'enrichir en les lisant.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:37


A quoi
ressemble un spécialiste de la littérature jeunesse ? A personne. A quoi ressemble un amoureux de la littérature jeunesse ? A personne.

Pour la majorité des gens, la littérature jeunesse est une immaculée conception destinée à des catégories d'âges : 6-9 ans, 11-13 ans… Des livres à porter selon sa taille et son poids. C'est un territoire que seules quelques bonnes femmes parcourent, un pays oublié sur une carte imaginaire, un outil qui ne sert pas. Pourtant, au fil des ans, il faudrait être aveugle pour ne pas voir gagner en superficie les rayons jeunesse dans les librairies. Mais plus cette littérature envahit, enrichit, moins on en parle. Moins on s'en soucie. Moins on la considère.

Les quotidiens ont depuis longtemps abandonné toute velléité critique la concernant, les universitaires bâillent dès qu'on ose évoquer son existence et dans les familles, si on veut que l'enfant lise, on se fout bien de savoir quel livre il a entre les mains. Difficile dans ce contexte de ne pas comprendre une décision telle que celle bientôt prise par le conseil général du département de Seine-Saint-Denis.

Au temps des restrictions budgétaires, c'est la culture qui apparaît luxueuse, élitaire, non prioritaire. Au temps d'une culture méprisée, c'est la littérature jeunesse dont on peut se détourner comme si elle n'avait jamais existé. La situation est cruelle, elle est alarmante, elle n'est pas surprenante.

Alors quoi, il y a des luttes plus urgentes, non ? Non. Parce que c'est ce département qui abrite le plus grand salon français de littérature jeunesse, le salon de Montreuil, et qu'en ne reconduisant pas les subventions habituelles, la collectivité publique se désengage de toute une politique du livre à destination de la jeunesse. Dans cette affaire, le salon de Montreuil et les activités qu'il organise tout au long de l'année sont menacés, dénigrés, balayés. Laisser faire c'est renoncer au combat exaltant entrepris il y a une trentaine d'années pour faire émerger l'idée que le livre pour enfants n'est pas un sous-livre rédigé par des non-écrivains. Laisser faire, c'est penser qu'il n'est pas nécessaire de former des adultes spécialistes de la littérature jeunesse, qui sauront être les passeurs entre les livres et les enfants. Parce que, ne nous trompons pas, ici comme ailleurs, les livres exigeants ne sont pas les plus accessibles.

Une masse de livres idiots fait barrage entre l'enfant et la vraie littérature. Et les parents bienveillants font rarement des bons prescripteurs de livres pour leurs enfants, préférant toujours lire une histoire douce et tendre à une histoire teigneuse et sèche. Les parents lisent comme ils s'habillent le matin, ils ne peuvent s'empêcher de finir chaque phrase à la manière dont on remonte une fermeture Eclair. La littérature jeunesse, quand elle est de la littérature, n'est pas une protection, c'est une découverte. Penser que le livre pour enfant est finalement une affaire domestique, une affaire privée, familiale, c'est méconnaître dangereusement l'intérêt et le pouvoir de la littérature jeunesse. Oui, le roman jeunesse est un lieu de rencontre entre l'enfant et l'adulte, mais ce qui est passionnant, c'est que cet adulte est un étranger pour l'enfant.

Dans une société qui a tendance à faire de l'enfant une victime de l'adulte, la littérature jeunesse offre une autre voie, joyeuse et optimiste, où l'adulte n'est plus celui qui menace mais celui qui révèle. Il y a tant d'a priori, de lieux communs, d'ignorance autour de la littérature jeunesse pour ne pas soutenir coûte que coûte tous ceux qui ont pour projet d'éclaircir cette friche. Il y a tant de modernité, de vraie politique, d'émotions dans les livres jeunesse qu'il est temps non seulement de réclamer une stabilité financière pour les actions menées par toutes les associations dédiées aux livres jeunesse, mais d'organiser enfin une ample réflexion autour de cette littérature, de ces acteurs, ces passeurs, ces lecteurs. Un enfant touché par la littérature est un adulte sur qui nous pourrons compter.

 

Christophe Honoré est écrivain et cinéaste

 Photo sur http://lesirreguliers.unblog.fr/tag/cinema/page/8/

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

  -----------------

Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com