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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

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  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

-------------------                                                      

A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 08:47

par Martine Chouvy

Bibliothécaire CRDP de Lyon


Illustration des différents styles par des extraits.



·        
Style classique : sobriété de la langue, richesse de la syntaxe construction du récit :

                Corinne Albault, Betty Coton (chez Acte sud junior)

«La porte du non-retour… C’est comme ça que tout le monde appelle ici un trou clair. Aveuglant pour les esclaves qui sortent de l’ombre, une ouverture froide dans le mur épais et qui s’ouvre sur l’immense vide. Cette porte, certains la passent en pleurant, d’autres en gémissant, d’autres en silence, d’autres en fermant les yeux, d’autres en poussant des hurlements de bêtes prises au piège. Une femme la franchit en chantant, le regard égaré. Des enfants qui n’ont pas de fers aux pieds sautent le pas légèrement comme s’il s’agissait d’un jeu …»

·         Style « moderne » : vocabulaire familier, phrases et chapitres courts :

                           Sophie Dued, «Grrr» (chez Casterman junior)

«Moi je sais que depuis tout petit, je suis pas né au bon endroit, pas né au bon moment. J’aurais aimé les grands espaces, moi, la vie sauvage ! J’étais fait pour l’aventure, c’est la vie moderne qui m’atrophie. Chien de cow-boy ça, ça m’aurait plu. Le soleil se lève sur la plaine. Mon maître donne du bout de sa botte un coup dans le feu qui n’est plus que cendre. Son éperon brille dans les premiers rayons, le soleil est rose. John se frappe la cuisse de son chapeau. Il y a de la poussière dans la vallée de la mort. Il pose son stetson en biais sur sa tête et en remettant son colt dans son ceinturon, il me lance : «prêt Bill , on est partis !»

·         Style décalé par le biais de l’humour :

 

Brigitte Smadja, Dans la famille Briard, je demande Margot (l’Ecole des Loisirs)

«Impossible de me lever, de me planter devant Sonia, mains sur les hanches et de lui lancer un ‘répète !’ menaçant, je suis clouée au sol, les doigts de pieds en éventail, et chaque ongle peint d’une couleur de l’arc-en-ciel ; le vernis n’a pas encore séché, si je bouge ça dégouline et après, mon œuvre d’art pour la fête de ce soir se transformera en gribouillis de maternelle. Je me soulève sur mon coude, je me contente de lancer un regard à Sonia qui signifie ‘T’as intérêt à me dire la vérité sinon nos 12 ans d’amitié s’arrêtent net là dans la salle de bains des parents’…»

·         Le décalage par l’utilisation du narrateur qui est un témoin extérieur :

 

Pierre Bottero, La quête d’Ewilan (chez Rageot) fait naître le décalage en utilisant un narrateur qui est témoin extérieur :

«[Camille] fut tirée de sa rêverie mathématique par le mugissement du klaxon. Le poids lourd fonçait droit sur elle tous freins bloqués. Camille se figea sur place, incapable du moindre mouvement tandis que son esprit de jeune surdouée analysait la situation […]. Non, Camille ne cria pas, elle se prit simplement les pieds dans une racine et tomba de tout son long dans l’herbe le nez à quelques centimètres d’un superbe bolet. Un petit scarabée à la carapace bleue turquoise passa près de son visage…»

·         Des récits typés s’inscrivant dans un décor, une culture voire une langue différents. L’auteur n’hésite pas à recourir à des mots étrangers pour immerger ses lecteurs dans un univers totalement dépaysant.

 

 

Propos recueillis par  Anne Francou et Christine Morin.CRDP de l'académie de Lyon. Mars 2006

 http://www2.ac-rennes.fr/savoirscdi/culturepro/LitteratureJeunesse/chouvy/chouvy.jpg

Photo :  http://themysteryoflife.files.wordpress.com/2007/12/860933451_small.jpg

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 08:43

 

par Martine Chouvy,

Bibliothécaire CRDP de Lyon

 

Une évidence : tout dépend de l’âge de l’enfant auquel on s’adresse.

Les jeunes enfants, apprentis lecteurs :

Le nombre de pages : pas plus de 50 dont la moitié sera composée d’illustrations.  

Une typographie très aérée : dans le corps des lettres (corps 12 ou 14) et dans l’interlignage.

Le vocabulaire est restreint : la syntaxe est resserrée, avec sujet, verbe, complément, il y a peu d’adjectifs. Les phrases sont courtes. L’enfant identifie facilement qui parle.

Le contenu : le texte est linéaire (on commence au début de l’histoire et on finit à la fin). Il y a très peu de personnages : un, plus souvent deux, rarement trois. L’action se passe au présent dans un décor bien référencé, c’est-à-dire la vie quotidienne.

Les enfants en « perfectionnement » de lecture, de 7/8 à 10/11 ans.

           Une bonne partie des critères évoqués ci-dessus s’applique ici aussi.

Un récit linéaire.

Une 100e de pages.

La typographie diminue et l’interlignage se resserre.

Le nombre de personnages augmente : ils agissent en groupe. (Série « Club des cinq »…)..

Le temps ou le lieu peuvent sortir du quotidien mais on y restera pendant tout le récit. On n’évolue pas d’un lieu à un autre.

A partir de 11/12 ans on trouve des textes plus complexes.

Les enfants connaissent mieux le monde qui les entoure.

L’écriture devient serrée. Les pages sont nombreuses. Les personnages peuvent être nombreux et les formes narratives variées.

On peut ainsi repérer plusieurs formes narratives (plusieurs narrateurs, par exemple…).

La forme linéaire va du début à la fin de l’histoire telle qu’elle s’organise dans la réalité qu’on veut nous montrer.

Ou bien on peut avoir une histoire en boucle, c’est-à-dire qu’on commence au début de l’histoire et à la fin on se retrouve presque au même endroit : c’est le schéma du conte.

On trouve aussi les récits à l’envers. Un autre artifice d’écriture consiste à poser un cadre au début du roman puis à basculer dans un autre récit jusqu’au moment où, à la fin du roman, on rebascule dans le cadre. C’est le principe du rêve. Au début, on est dans la réalité, par exemple dans le bus, puis on s’assoupit et on bascule dans le rêve ; après quoi le bus s’arrête et on revient à la réalité.

Il y a aussi des textes à ellipse où le lecteur doit reconstituer les blancs. Et puis on peut avoir des récits «alternés» ou «cassés». Par exemple, «Verte» de Marie Dépléchin. Le premier chapitre fait apparaître un premier narrateur, le deuxième chapitre un deuxième, etc. Il faut attendre le quatrième chapitre pour comprendre qu’on a affaire à trois narrateurs différents : une grand-mère, une mère et une fille qui chacune bien évidemment a sa propre interprétation de la réalité. Ce type de narration qui paraît évident pour un adulte ne l’est pas forcément pour un enfant.

Un autre modèle du genre est «l’Enfant-océan» de Jean-Claude Mourlevat qui présente une plus grande complexité encore puisqu’il n’y a pas un seul chapitre qui ait le même narrateur. C’est au lecteur de remettre ensemble toutes les ficelles, ce qui n’est pas si simple.

 

Propos recueillis par  Anne Francou et Christine Morin.CRDP de l'académie de Lyon. Mars 2006

Sur http://www2.ac-rennes.fr/savoirscdi/culturepro/LitteratureJeunesse/chouvy/Chouvyaccueil.htm

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 17:49



1)   
Les genres :

Deux grands courants dans la production éditoriale :

-       celui qui s’inspire du réel

-       celui qui s’inspire de choses qui n’existent pas.

 

·         le genre réaliste.

Il peut s’agir d’histoires vraies, d’histoires vraies romancées, de biographies, de récits qui adoptent l’allure du reportage ou du témoignage.

Les histoires vraisemblables, les romans noirs, les romans policiers et les romans d’aventure. Il s’agit d’histoires très réalistes et pas tout à fait possibles.

·         les mondes imaginaires.

Les romans merveilleux, les romans de science-fiction, les histoires fantastiques dans lesquelles intervient l’irrationnel. Il s’agit de récits qui traitent des fantasmes, du paranormal voire de l’horreur, genre très prisé. La fantasy et  l’Heroïc Fantasy (magie…).

 

2)   Les thèmes :

 

 

  ·       les thèmes de société : la citoyenneté, le travail, l’esclavage, l’école, l’immigration, la violence, la politique, la liberté, la prison, la religion, le racisme, le féminisme, le multimédia, l’environnement, la drogue, les handicaps, etc. Certains récits suivent de très près l’actualité.


·        
Les sentiments, la famille, la mort, l’adolescence sont des thèmes : le lecteur s’interroge sur son identité, sur sa place dans la société.

Presque toujours dans les romans pour la jeunesse, même dans une aventure, l’auteur fait grandir son lecteur.

        Le côté éducatif de la littérature jeunesse est toujours très présent,

·         Les animaux, les arts, la magie (très présente !) et les cultures du monde.


3) Les éditeurs et leurs thématiques :

Chaque éditeur, a sa propre « couleur » : 

·        Les romans ancrés dans la vie actuelle  = l’Ecole des loisirs.

·        Les romans d’aventure moderne = Gallimard.

·        L’aventure en décor historique = Hachette.

·         Le roman historique et les sociétés du monde = Flammarion.

·        La violence de notre société, les difficultés des jeunes à se construire = Syros, Editions Thierry Magnier.

·         La Fantasy = tout le monde s’y met y compris Rageot !.

·         Le fantastique moderne = Albin Michel.

·       Le questionnement personnel et le policier documentaire sont réguliers chez Actes Sud.

·         Catalogues éclectiques = Nathan, Pocket, Casterman…

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 22:47

 ANNE FERRIER répond à mon message précédent !

                             PASSIONNANT !

 

En fait, je suis une vilaine tricheuse ; j'essaie de ne jamais rien saucissonner dans les romans que j'étudie, et j'évite comme la peste tout l'attirail techniciste et les mots du genre "schéma actanciel ou narratif".

En gros, j'essaie de montrer que les classiques sont abordables et passionnants (j'essaie, ça ne fonctionne pas toujours, mais ça donne parfois de très belles émotions : je me souviendrai toujours de cette gamine non lectrice émue aux larmes par la mort de gavroche, de cet autre révolté par le sort du petit Oliver twist, ...).

Je débarque dasn mes classes, avec des cabas pleins de livres pour la jeunesse ! Je distribue Bottero, Montardre, Mourlevat, des tonnes de Scripto d'école des loisirs, de la fantasy, de la SF, du policier. Bref, tout ce que j'aime. Et tous les élèves lisent et aiment lire (vous comprendrez sans nul doute ce que je dis, là ! et à quel point ça fait du bien).
Je ne revois parfois pas mes bouquins pendant des mois, parce que les élèves les font tourner entre eux (fascination, bien sûr, mais aussi des romans nettement moins attendus, comme Pas raccord de Schomsky, ou d'autres).

Là où vous (les documentalistes) avez de la chance, c'est d'avoir le temps (enfin, de PRENDRE le temps) de les faire entrer plus profondément dans la littérature jeunesse. Moi, je ne le peux pas. Je me contente de les approvisionner, d'acheter sans cesse pour qu'ils puissent lire, d'accompagner leur lecture discrètement, de leur fournir des romans que je suis sûre qu'ils aimeront et de tenter de les guider parfois vers d'autres types de lectures,...

En tout cas, votre enthousiasme fait vraiment du bien : moi qui pensais être la seule adulte extraterrestre à aimer la littérature jeunesse, et à la lire pour moi avant de la refourguer à mes élèves !

J'espère bien que qu'étudier un roman en classe ne veut surtout pas dire rendre le dit-roman mortellement ennuyeux ! En tout cas, j'essaie justement de faire le contraire. Non, la base de ma réflexion, c'est vraiment que je pense qu'il n'y a pas de littérature plus importante qu'une autre, les classiques ou la littérature jeunesse. Tous sont avant tout des histoires. seulement mes élèves ont moins besoin de moi pour la littérature jeunesse, qui leur est plus facilement accessible, de par la proximité de la langue, alors que Dickens ou Corneille, sans l'aide du prof, sont plus difficiles à aborder. Mais tous sont de même importance, pas d'échelle de valeur.

Et pas de saucissonnage !

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 22:15

Je suis d’accord avec les propos de la romancière Anne FERRIER concernant la littérature jeunesse qui doit rester un plaisir !  (Je vais être volontairement et gentiment provocateur.)

MAIS n‘avez-vous pas peur, Anne, de dégoûter les enfants des classiques ? aussi « en décortiquant »…  « en les saucissonnant, en leur faisant cracher des schémas narratifs et autres joyeusetés… » comme certains le font apparemment avec la littérature jeunesse ?

L’étude d’une oeuvre veut-elle donc dire… forcément et toujours, ennui de l’élève ? Pourquoi étudier els classiques ?
La littérature jeunesse quand à elle devrait donc rester un plaisir car si on l’étudie celui-ci disparaîtra ? Hum ! je pense que les choses sont complexes.

Prof de français et documentaliste travaillent ensemble mais n’ont peut-être pas totalement le même objectif !? même si le plaisir de lire... C'est également le sujet d'un autre débat   : est-ce à l'école de donner le plaisir de lire ? en tant que professeur documentaliste, je revendique un OUI franc et massif !
Lorsque je monte mes fêtes de la littérature jeunesse (mon projet pédagogique pendant un an) j’ai une totale liberté : je suis prof doc et j’ai la chance de jouir de cette fameuse liberté ! Je fais des lectures théâtralisée à voix haute, on lit des extraits de passage, je fais écrire des saynètes théâtrales sur la biographie de l’auteur, les enfants jouent en compagnie de l’écrivain qui a eu un rôle écrit rien que pour lui (une surprise ! rien de méchant pour l’auteur, rassurez-vous) ses thèmes de prédilection, on monte des expos sur les personnages, lieux… du roman (avec des affiches comportant textes et images)… on réalise un cdrom, un cours métrage… Nous avons –peut-être ? - une autre approche du livre que celles des profs de français qui s’investissent également sur ces projets.

Il faut que la littérature jeunesse demeure à l'école : elle m'a permis de "débloquer" tout un tas d'enfants pour la lecture, le livre !!! OUI ! Et je ne suis pas certain que si on laisse seuls les classiques envahir à nouveau le collège on obtienne un résultat probant ! Mon expérience me montre que si l'on fait ceci, on va détourner totalement les enfants de la lecture  !

La littérature jeunesse, oui ! pour aider à décomplexer les enfants et les amener vers les classiques (aussi) sans les rebuter ! Heu... Attention, toutefois, à ne pas croire  que la vocation de la littérature de jeunesse soit d'être un tremplin vers les classiques ! Elle est une littérature à elel seule !

J'ai été volontairement provocateur - pardon Anne FERRIER  ! - car je pense que nous pensons la même chose : les deux littérature peuvent vivre côte à côte, il s'agit juste d'une question d'approche.

Christophe Boutier

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 22:00

                             Un grand MERCI à Anne FERRIER,
                              auteur jeunesse et professeur de français, 
                                      pour sa contribution au débat de ce blog

"... Je vais avoir du mal à vous répondre, en fait, parce que je partage les mêmes inquiétudes que vous.

 La place des romans jeunesse à l'école est-elle menacée... Je manque cruellement de recul, j'espère que non, malgré nos nouvelles directives. Ceci étant, la littérature jeunesse a une vie formidablement vivante et riche en dehors de l'école, et quantité de mes auteurs préférés n'y mettent qu'occasionnellement les pieds. Les lecteurs ne sont pas tous, loin de là, uniquement des élèves.
Je suis même à moitié convaincue qu'étudier de la littérature jeunesse au collège (je ne parle pas du primaire, où cela me semble évidemment logique) est une mauvaise idée, pour deux raisons :

- ce n'est pas en décortiquant nos romans, en les saucissonnant, en leur faisant cracher des schémas narratifs et autres joyeusetés, qu'on les fait aimer aux élèves. Laissons les élèves lire en paix. Je donne des quantités de romans jeunesse à lire en classe, mais JAMAIS je ne les analyse, je ne les étudie. C'est uniquement pour leur plaisir personnel, et je crois que c'est comme ça que ça marche, que le plaisir de lire leur vient.

- ensuite, je crois que mon rôle de professeur (oui, c'est pénible d'avoir deux "casquettes" en même temps, je jongle en permanence avec mes obligations et mes envies !) est d'aider les élèves à aller vers des oeuvres qu'ils n'approcheront jamais seuls, et c'est pourquoi en classe, je privilégie les classiques, j'essaie de leur faire aimer Cosette et Gavroche, de les faire frissonner avec Maupassant, frémir avec Dickens, ...
Après, en primaire, c'est bien évidemment très différent, et je trouverais fort dommage que les enfants ne découvrent pas la lecture avec la littérature jeunesse."
....

PHOTO : http://www.editionsmillefeuille.fr/images/auteurs/anne_ferrier.png

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 15:48

Je suis assez inquiet quant à l’avenir de la littérature jeunesse à l’école !

Si elle n’a pas été supprimée des programmes, elle a été placée à la marge  de ceux-ci. Beaucoup de professeurs de français semblent toujours ne pas trop la connaître …

Je n’ai rien contre les classiques mais ne va-t-on pas dégoûter tout un tas d’enfants de la lecture en leur mettant entre les mains des textes qui ne leur parleront pas… parce que trop éloignés de leur culture, de leur niveau de langue, de leurs préoccupations ?

Je suis parvenu, modestement, à décoincer plein d’enfants avec la littérature jeunesse qui pour moi est une vraie littérature avec de beaux textes !!

Alors ?


Qu’en pensez-vous ?

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

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Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com