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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

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Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 09:48

Fabrice Colin s'exprime sur la tragique disparition de Pierre BOTTERO. 
Une
colère, une émotion, que l'on ne peut que partager face à cette monstrueuse injustice !


"J'apprends il y a quelques instants la disparition de Pierre Bottero. Un putain d'accident de moto à la con. Le genre de truc qu'on refuse en bloc. C'est pas qu'on ne peut pas le croire : c'est qu'on ne peut pas. Un ami s'en va, un complice, un monsieur au talent immense et un type, pour de bon, que tout le monde adorait. Qui a déjà trouvé une chose méchante à dire sur Pierre ? Je sais, ça fait cliché. Mais demandez autour de vous. Impossible. Pierre était la gentillesse et la classe incarnées. Des centaines de milliers de livres vendus, une humilité sans faille, un maître pour nous tous. Nous nous voyions très peu mais il faisait partie de ces gens que vous pouviez retrouver après six mois ou un an sans nouvelles et avec lesquels vous pouviez plaisanter comme si vous veniez de les quitter cinq minutes auparavant. Il devenait venir à Montreuil, où l'attendaient des cohortes de fans. Ah, les files d'attente devant ses livres, qui n'arrivaient même pas à nous rendre jaloux ! J'étais heureux de ce qui lui arrivait. Il va laisser un vide impossible à combler. Quelques souvenirs : il y a onze mois à la Réunion - lui sur notre terrasse, à boire une bière, la veille du départ. Ses chemises blanches, son humour délicieux, ses sourires continuels. Jamais vu un type sourire autant, je crois. Nullement avare de conseils. "Ne va pas à tel salon. C'est des nuls." Un jour, il nous avait indiqué un petit trou d'eau, derrière des falaises de basalte, un endroit que personne ne connaissait : piscine d'eau de mer en plein soleil, totalement isolée à l'abri des déferlantes. Comment avait-il trouvé ça ? Une autre fois, nous avions plongé ensemble. Je m'étais ouvert le ventre sur une branche de corail. On est sortis, je pissais le sang. Sourire de Pierre à ma femme : "bof, il s'est fait attaquer par un requin." Même pas le coeur de boire un coup à sa santé. So long, copain."


Fabrice colin

Au salon jeuensse de Montreuil, dimanche 29 novembre, de 14h à 15h, plusieurs écrivains et autres (dont Fabrice Colin) présenteront un hommage à Pierre, avec des lectures de textes - les siens et d'autres...


Fabrice Colin est l'auteur de :
     * La malédiction d'Old Haven
     * Projet Oxatan
     * La saga Mendelson
     * Le maître des dragons

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 10:22

Cet ancien instituteur (il avait quitté le métier en 2005 pour se consacrer à l'écriture), était installé en Provence, avait été fortement marqué par sa lecture du Seigneur des anneaux, de J. R. R. Tolkien, à treize ans :


« Cette nuit-là, je dors peu et je lis beaucoup. Je viens de basculer dans un univers magique. Je découvre  Le Seigneur des anneaux.
Bon d’accord, à l’heure où j’écris ces pages, l’œuvre de Tolkien a été adaptée au cinéma (de belle façon me semble-t-il, même si…) et il ne doit pas exister en France un seul enfant de plus de quatre ans ignorant qui sont Aragorn, Frodon ou Legolas. Mais, cette nuit-là, quand je plonge dans Le Seigneur des anneaux, ce sont des inconnus, comme la terre qu’ils parcourent, les monstres qu’ils affrontent, et le choc pour moi est terrible. La Quête d’Ewilan naît ce jour-là, ou plutôt, l’auteur qui écrira La Quête d’Ewilan naît ce jour-là. »





Sur le site "Les mondes imaginaires", publié par Rageot, vous pourrez lire l'intégralité de l'intervew de Pierre BOTTERO dans laquelle il explique comment est né l'auteur :

http://www.lesmondesimaginairesderageot.com/univers/auteur/auteur.asp?cd_univers=EWILAN




Photo  1:
http://farm3.static.flickr.com/2648/3687124822_33b3f6d63d.jpg

Photo 2 : http://a1.img.v4.skyrock.net/a14/pierre--bottero/pics/1597082406_1.jpg

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 10:08



Une trilogie de Pierre BOTTERO :

"Le souffle de la hyène"
tome 1

L’histoire :

Natan habite au Canada, il excelle dans tous les sports au point que c'en est étrange. Shaé vit près de Marseille. Elle possède, tapie au fond d'elle-même, une Chose qu'elle ne maîtrise pas. Lorsqu'ils se rencontrent à Marseille, ils comprennent que leurs existences sont liées... Après avoir échappé à des individus sans visage et des créatures infernales, ils sont recueillis par la famille de Natan et pénètrent dans la Maison de l'Ailleurs. Mais l'Autre, triple et terrifiante incarnation du Mal, les y traque...

 

Commentaire :

 

Pierre Bottero délaisse l’héroic-fantasy des ‘Mondes d’Ewilan’ pour nous offrir le premier tome d’une trilogie fantastique. " A l’origine, sept familles, puissantes, possédant chacune un don, s’unissent pour détruire une entité maléfique appelée l’Autre. Vaincue, son essence est divisée en trois principes : Jaalab la Force, Onjü le Coeur, Eqkter l’Ame. Mais au fil des siècles, les familles se sont déchirées, elles ont oublié, et l’Autre est de retour, sous la forme de Jaalab. De nos jours, deux adolescents, une fille et un garçon, héritiers des savoirs et des pouvoirs des Familles réunies, se découvrent et s’éveillent à leur héritage, leur mission."

Un roman classique et traditionnel (scénario, thème, personnages, allégorie du Mal et du Chaos) de grande qualité.

 

Pierre Bottero mêle avec talent sa fertile imagination à sa belle écriture. Le poète et le conteur, qu’il est, transportent dans l’aventure, à vitesse grand V, le lecteur.

Ici, pas de temps mort, pas de répit…

 Le lecteur emporté ne pourra lâcher ce roman tant :

-      l’action, les poursuites à moto, les combats… s’enchaînent

-       le mystère

-       le suspense

-       les révélations

-       l’amour

l’emporteront dans un récit très rythmé et passionnant.

 

 

La première phrase


Au fil des siècles, l'attention des Familles s'était relâchée. L'Autre n'était plus au coeur de leurs préoccupations, et nombreux étaient ceux qui l'avaient oublié.

 

Les phrases à retenir

 

·         « Il ignorait, en revanche, par quelle magie ce n'était plus Shaé qui se trouvait près de lui, mais une hyène noire de soixante kilos. »

    

 

·         « Ne me touche pas... La voix, cassée, était à peine humaine et les yeux qui se fixèrent sur Natan ceux d'un fauves.

 

-       Ne me touche... surtout pas !

La main de Natan retomba sans force. Il eu le temps de voir un rayon de lune accrocher une larme sur la joue de Shaé. Il s'évanouit. »

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 09:46

 





Que dire ?






Les mots me manquent pour définir ce que je ressens depuis hier soir, lorsqu’un ami écrivain m’a annoncé la terrible nouvelle !

Je suis bouleversé, malheureux… atterré… glacé … C’est injuste !  C’est horrible ! Encore hier après-midi, je parlais de Pierre devant une classe de 3ème, du plaisir de lire, des critères pour choisir un roman et… « attraper » ce fameux plaisir de lire… J’évoquais les auteurs jeunesse, il était 15h00, je ne me doutais de rien. Avec enthousiasme, je parlais de ce qui poussait les auteurs à écrire, je parlais de leurs romans, de Pierre, d’Ewilan…

La vie est terriblement injuste !


       Combien de jeunes ont découvert la lecture grâce aux romans de Pierre !

      Combien de fois je me suis appuyé sur Pierre, ses romans, pour faire lire!!!
 

Pierre Bottero est mort à l’âge de 45 ans d’un accident de moto, le dimanche 8 Novembre 2009. Il aurait perdu le contrôle de son véhicule dans un virage entre Lambesc et Rognes.

« Enfant, disait-il, je rêvais d’étourdissantes aventures fourmillantes de dangers mais je n’arrivais pas à trouver la porte d’entrée vers un monde parallèle ! J’ai fini par me convaincre qu’elle n’existait pas. J’ai grandi, vieilli, et je me suis contenté d’un monde classique… jusqu’au jour où j’ai commencé à écrire des romans; Un parfum d’aventures s’est alors glissé dans ma vie. De drôles de couleurs, d’étonnantes créatures, des villes étranges.. J’avais trouvé la porte. »

Pierre laisse derrière lui sa femme, ses deux filles et de nombreux amis. Je pense très fort à eux en ce  moment si douloureux.


         Les romans de Pierre BOTTERO sont édités chez RAGEOT :

Quatre trilogies :

       * La quête d'Ewilan
       * Les mondes d'Ewilan
       * Le pacte des Marchombres
       * L'autre 

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:38

Le tome 2, "Malronce" vient de sortir !

Pour voir la bande annonce : tp://www.maximechattam.com/fr/intro.php


Le site du roman de Maxime Chattam      (voir sous la couverture).       http://www.versunautremonde.com/home.html
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 10:48

La littérature jeunesse peut-elle être engagée ?

 

 « La littérature jeunesse peut être engagée parce qu’elle est écrite par des citoyens, troublés par des évènements qui troublent tout autant les adolescents. Pourquoi les mettre de côté, pourquoi craindre de les choquer ? »

Jean-Paul Nozière

Pourquoi ne pas parler de ce que l’enfant voit, entend dans son quotidien (télévision, conversation des adultes) ?

TOUTEFOIS…

… il est important – me semble-t-il – de se poser la question de comment le faire, comment l’écrire. Il y va de la responsabilité de l’adulte et donc de l’écrivain envers le jeune lecteur. Si l’enfant prendra ce qu’il aura envie de prendre
(Thierry Lenain),
des limites doivent exister,
telles que la désespérance.
(Sylvie Deshors)....








Alors, alors que reste-t-il de la liberté d’écrire ?

« Un été algérien »,
de Jean-Paul Nozière, fut accepté avec difficultés par Gallimard, pour finalement figurer dans la liste des ouvrages recommandés par les inspections pédagogiques pour le cycle central du collège !

La littérature doit donc avoir des intentions pédagogiques ?

Christian Grenier :

« Je me moque des intentions pédagogiques ! Quand je débats avec ma famille et mes amis, j’évoque les mêmes problèmes que ceux qui nourrissent mes récits. […] Un auteur est porteur de convictions, d’angoisses, d’espoirs… il les transmet, parfois malgré lui, et en ayant souvent moins qu’on ne le soupçonne l’idée d’un public précis ! »

                               (Cahiers pédagogiques, avril 2008).

Photo, Jean Paul Nozière : http://www.k-libre.fr/klibre-bo/upload/interview/jean-paul-noziere-interview.jpg
Photo, Thierry Lenain : http://boileau.paris.iufm.fr/web/IMG/moton177.jpg
Photo, Sylvie Deshors :http://www.eplea-roanne.educagri.fr/fileadmin/user_upload/photo/Galeries/CFF_prix_incorruptibles/P1020260.JPG

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 09:34

 

A propos du livre, son prix, sa diffusion, les droits d'auteurs...

Récemment, une jeune instit bien intentionnée m’a fait venir dans sa classe après avoir commencé la lecture d’un de mes romans publié ( en poche ) chez un petit éditeur. Brandissant un exemplaire de son sac, elle m’a révélé en désignant les feuilles agrafées posées sur chacune des 25 tables :

- J’ai dû le photocopier, nous n’avons aucun budget pour l’achat des livres !

Rien d’exceptionnel, ce n’est pas la première fois que je me trouve confronté à ce problème. J’explique à l’enseignant que cette pratique coûteuse (et interdite) contribue à tuer le livre.

Coûteuse ? Mais oui : les écoles ont un budget pour l’achat de papier, de photocopieuses – sans parler de leur maintenance et des toners. Eh oui, le coût réel de la photocopie d’un roman de 200 pages dépasse largement 4,80 euros… sans compter que l’objet final ressemble bien peu à un livre !

Comme elle s’excusait d’avoir minoré mes bénéfices, je lui ai expliqué que je touchais 0,22 euros par ouvrage.

- Ce n’est donc pas si grave ? Je vous ai fait perdre cinq euros cinquante ?

Hélas, c’est plus compliqué et plus grave.

Un ouvrage est rentabilisé par l’éditeur à partir de 2 ou 3 000 exemplaires vendus. Imaginons qu’une centaine d’enseignants fasse acheter à leur classe 25 exemplaires de l’ouvrage. L’éditeur rentre dans ses frais ( et je touche 2500 x 0,22 = 550 euros à la fin de l’année ). Mais s’il agit comme mon instit, l’éditeur n’a vendu que 100 exemplaires dans l’année - ne croyez pas que ce soit si rare, hélas ! – et il doit bientôt mettre la clé sous la porte – outre le fait que je toucherai alors dans l’année… 22 euros pour avoir écrit un roman qui m’aura demandé des semaines, des mois de travail !

La morale de cet incident en apparence mineur ? Certaines pratiques contribuent à tuer non seulement la création – mais en l’occurrence le livre ! On pense souvent que les auteurs vivent de l’air du temps, à l’image de cet éditeur ( je préfère taire son nom ) qui,  en 1975, m’a jeté, face à mes prétentions :- Incroyable ! Non seulement je prends le risque financier de vous publier, non seulement vous allez avoir votre nom sur un livre… mais en plus vous voulez être payé ?

Bizarre… les enseignants, les éditeurs et leur personnel sont payés, mais

Le créateur, lui, devrait travailler gratis. C’est un peu comme si les gérants de supermarché jugeaient normal que les producteurs de tomates ne touchent rien… après tout, c’est si agréable, le jardinage !

Dans le même ordre d’idée, Google a mis tout en place pour la numérisation future de tout ce qui a été déjà publié, en France comme ailleurs. Vous doutez ? Eh bien tapez simplement GOOGLE LIVRES sur votre moteur de recherche, suivi du nom de n’importe quel écrivain vivant ( moi, par exemple ! )… et vous constaterez que ses titres sont déjà tous répertoriés avec l’éditeur, le nombre de page, le résumé, les extraits ! Sympathique, n’est-ce pas ?

L’accès futur serait gratuit ( et tant pis pour les droits d’auteur ! ), ce serait presque défendable… mais il n’y a que de naïfs internautes utopistes pour le croire. Google n’est pas une société à but non lucratif !

La vérité, c’est que tout a un coût, même lorsqu’on croit ( ou  qu’on  juge ) que ce devrait être gratuit.

Que les élèves ne paient pas le livre que l’enseignant souhaite leur faire lire, d’accord. Mais la fabrication - de l’écriture à la vente en librairie - de cet ouvrage a un coût. La collectivité.

Son utilisateur ? Ca, c’est un autre débat.

J’ajoute, par parenthèse, que dans l’esprit de nombreux parents, dépenser cinq euros pour aller au Mac Do ou au cinéma, c’est normal… mais donner cinq euros pour un livre, c’est scandaleux.

Soit.

Je suis également très surpris que le Ministère de l’Education et les collectivités (Conseil Général, etc.) investissent des sommes colossales pour l’achat d’ordinateurs, de logiciels, de tableaux électroniques (j’en passe !) et un budget dérisoire, et parfois inexistant pour le LIVRE.

A noter que les mêmes déplorent la désaffection des jeunes pour la lecture !

Ne scie-t-on pas lentement et sûrement la branche de l’arbre Education Nationale ?


Christian Grenier

Photo : http://www.cs3i.com/ecole/ecole_curie/Images/Grenier/%C3%A9crivain%20007.jpg
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 20:13

Le monde est en marche depuis la nuit des temps. Il serait vain de vouloir l’arrêter. Le pourrait-on ? Et serait-ce souhaitable ?

Même si le progrès est parfois source de désagrément à côté des points positifs qu’il apporte ? Il y a eu l’écriture rupestre, les manuscrits, l’imprimerie, maintenant le livre numérique. Est-ce un besoin indispensable ? Il sera pratique d’emporter toute sa bibliothèque dans sa poche, mais lira-t-on pour autant toute sa bibliothèque ? On pourra choisir immédiatement. Un avantage au siècle de l’immédiateté à tout prix. Le progrès crée pour nous des besoins nouveaux souvent inutiles.

Pour que le livre numérique soit aussi attrayant que le livre tel que nous le connaissons, il faudra qu’il suscite ce plaisir du toucher, de la couleur, du regard, de l’odeur, de la disponibilité à chaque instant qui en font une compagnie, une présence. Le livre est un ami. Il s’établit entre lui et nous une relation affective qui n’a rien de virtuel.

Qu’en sera-t-il du texte numérique ? A en juger par les nombreux « accros » à leur téléphone portable, la relation affective tiendra de la tyrannie.

Si ce n’est pas un effet de mode. Le progrès va si vite !

Photo : http://hebergement.ac-poitiers.fr/c-jonzac/cjonzac/vipeda/nogues/pho/P6.jpg

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 09:49

 


L’histoire
 :


Les poussins veulent préparer un château pour la fête d'Anne Hiversère. Nous les suivons donc dans les différentes étapes de la préparation : l'envoi des invitations, la quête des ingrédients, la confection, la fête…

 

Commentaire :

 

Un Joyau, une pépite ! Quel régal que cet album à l’immense format ! Quelle imagination que celle de Claude Ponti ! Le lecteur décolle dans le pays de l’imaginaire, celui des rêves. Quel plaisir que de s’attarder dans la foule de détails proposés (on peut rester des heures entières à observer et à découvrir) : on rit, on s’amuse, on s’étonne… on rêve ! Et puis on nage dans le sucre, la farine, le chocolat… Encore un exemple que la littérature jeunesse peut être dégustée sans modération par les adultes Un livre exceptionnel à posséder dans sa bibliothèque.

 

Claude PONTI : «  Mes histoires sont comme des contes, toujours situées dans le merveilleux, elles parlent de la vie intérieure et des émotions de l'enfance, ainsi chaque enfant peut-il mettre ce qu'il veut dans les images : les personnages et les rêves qui sont les siens. »


Annie Dupin rajoute
 : « La littérature de jeunesse permet potentiellement de mettre en écho ce qui est déjà en soi, et certains albums résonnent plus intimement et plus fortement que d'autres chez les jeunes lecteurs. Claude Ponti est à mes yeux un auteur incontournable dans l'ensemble de la production enfantine, dont la foisonnante créativité et la richesse graphique suscitent l'engouement quasi systématique des enfants. L'univers pontien, avec ses multiples références culturelles et artistiques, ses thèmes et son langage propre aux territoires de l'enfance, son originalité dans les formes, les couleurs, la typographie ou le découpage scénique, manifeste des propositions narratives qui impliquent fortement l'émotionnel de l'enfant et coïncident avec son horizon d'attente. Il y trouve aussi souvent le pouvoir de maîtrise d'une parole ou d'un savoir nouveau qui permet de peser un peu plus sur son destin. »

Dédicace de Claude Ponti aux auteurs pour enfants :

                         (1ère page du livre)

" Longtemps je me suis couché de bonheur, avec mes livres et ma lampe de poche. Dès que j'allumais ma lampe, les personnages sortaient d'entre les pages. En foule. Avec les voisins, les chevaux, les oiseaux, les martiens ambidextres, les héros peureux, les maléfiques, les surpuissants, les traîtres; les anodins, les ensorcelés, les injustement condamnés, les invisibles, les souterrains, les faces d'ange, les princesses à délivrer. Personne ne saura jamais combien nous étions sous la couverture. Ce livre est un hommage à tous ces personnages et à leurs créateurs, qui ont inventé le monde des livres pour enfants, et qui continuent, jour après jour, à nourrir de nouveaux livres. Qu'ils en soient, ici, remerciés du fond du cœur et de mon lit par moi et ma lampe de poche, pour l'éternité des jours et des nuits de lecture que je leur dois. »

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 20:25

Et si le livre disparaissait ?

Je vais me faire l’avocat du diable…

Le livre, après tout, n'est qu'un support parmi d’autres et même si nous y sommes attachés il faut reconnaître qu’il n’y a pas toujours eu des livres. On aurait pu avoir des rouleaux de papyrus, des tablettes de cire… ou rien du  tout ! Il existe des civilisations qui n’ont pas de tradition écrite, juste une littérature orale.

Marc Séassau évoque le plaisir de lire un livre allongé sous un arbre. Mais quelqu’un qui va vivre dans un siècle ne pourra-t-il pas connaître la même joie avec son petit ordinateur portable ? d’autant plus qu‘il n’aura connu que ce support ? Le livre nous manquera à nous autres qui avons appris avec… mais pour ce qui concerne les autres ?


Dessin : http://www.tatoutex-stickers.fr/images/diable-petit.jpg

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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Photo-034.jpg

  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

  19.JPG 20.JPG

 

Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

  -----------------

Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com