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Présentation

  • : Le blog de CHRISTOPHE BOUTIER, professeur documentaliste au collège de St Germain-des-Fossés, dans l'Allier
  • : Blog qui a pour objectif de parler de la littérature jeunesse, des écrivains jeunesse... pour donner le goût de lire aux adolescents. L'objectif est également d'intéresser à la culture. Il s'agit aussi de faire découvrir cette littérature à part entière aux adultes.
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Le Vampire Du Cdi

  • Le cédéiste
  • Je suis le "VAMPIRE d'un CDI" auvergnat !

ANECDOTES

Pierre BOTTERO,

le Seigneur des ados !

 

Pierre Bottero était fier d’être un auteur jeunesse - une littérature qui n’a rien à envier en qualité à la littérature « vieillesse. » S’il n’était pas qu’un auteur de fantasy, il faut bien reconnaître que c’est à cette littérature de l’Imaginaire qu’il dût son incroyable succès !

Dès l’enfance, il tombait dans la marmite de la fantasy. Il dévorait Tolkien (Un choc ! S’en suivi, plus tard, l’idée que la fantasy ne pouvait s’écrire que sous la forme d’une trilogie), Zelasny, Farmer, Moorcock, Vinge, Howard… Les grands noms qui allaient lui permettre de devenir l’auteur que nous connaissons. Plus tard, il appréciera les auteurs « jeunesse » tels que Erik L’homme, Hervé Jubert, Fabrice Colin ou Philip Pullman, Eoin Colfer pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas de concurrence en littérature jeunesse, les auteurs s’apprécient, se côtoient, se téléphonent, se rencontrent, se parlent, rêvent ensemble d’histoires communes. Ainsi Erik L’Homme et Pierre imaginaient ensemble, « A comme assassins »…

De ses lectures, Pierre Bottero ne devait pas ressortir indemne.

C’est par hasard qu’il se lançait dans l’écriture, pour aider sa fille qui séchait devant un concours d'écriture : il rédigeait quelques pages sur son ordinateur, se piquait au jeu, poursuivait (son épouse réclamait la suite), envoyait le texte à un éditeur qui le publiait... Il était dit qu’il n’arrêterait plu. Marqué à tout jamais par Tolkien, il était évident qu’un jour, il s’essaierait à la fantasy. C’est ainsi que naquirent « La quête d’Ewilan », « Les mondes d’Ewilan » et « Le pacte des Machombres. »

 

 

 

Pierre Bottero se fichait éperdument du cadre dans lequel on allait placer ses romans. Mais pour les « techniciens, l’auteur lui-même évoquait la Low Fantasy. Il s’agit d’une low fantasy - inspirée par ses jeux d'enfant, ses rêves d'adulte, ses lectures et les émotions ressenties au quotidien - dans laquelle existe un équilibre entre le bien et le mal, le courage, la volonté et la détermination où domine le désir de tout ramener à des intérêts individuels (égoïsme forcené, aveuglement quant à la mise en danger des équilibres…). Un parallèle pourrait d’ailleurs être établi entre le chaos décrit et notre monde réel. Mais attention. Les propos de Pierre ne demeurent pas sombres, ils restent optimistes. Pour avancer ! Avec pour personnages principaux des… femmes. Pierre était fondamentalement féministe. Il aimait à dire qu’il y avait moins de « cons » chez elles que chez les hommes. Toutefois, Pierer Bottero n’a jamais cherché à donner des leçons, il se méfiait trop pour cela des « transmetteurs » de valeurs et des donneurs de leçons. Le livre était pour lui un objet de partage.

Ce partage, il l’avait avec sa famille qui appréciait ce qu’il écrivait et qui le rassurait : Claudine, son épouse, ses deux filles lisaient ce qu’il écrivait avant publication.

 

 

 

Lorsque Pierre Bottero était invité dans un salon du livre pour une dédicace, il faisait partie des auteurs les plus demandés (il ne faisait pas bon signer à côté de lui !) : les impressionnantes files d’attentes composées de lecteurs (jeunes et moins… jeunes !) en témoignaient. C’est avec émotion qu’ils recevaient tous les messages de sympathie et… d’amour. Ses livres touchaient, ses histoires permettaient le partage et faisaient rêver, Pierre vivait alors une aventure … magique.

Il avait beau affolé le compteur des ventes, ce qui avait un réel impact sur lui, c’était :  de percevoir la flamme dans les yeux de ses « fans » (euh ! il n’aimait pas le mot), de recevoir leurs avis, de parler avec eux.

Tant d’amour le gonflait à bloc et lui transmettait une énergie positive.

C’est pourquoi, ce succès (qui lui permit d’abandonner son métier d’instituteur) qu’il percevait intensément, à la fois avec bonheur (évidemment !) et tranquillité, lui donnait également un sentiment de responsabilité. Ainsi, s’il savait se montrer reconnaissant envers ceux qui l’avaient aidé à améliorer son écriture (Caroline Westberg, son éditrice chez Rageot), il avait également de la considération pour ce public à qui il devait tant. Quand vous rencontriez Pierre, assis derrière sa table de dédicace, vous aviez le sentiment qu’il n’attendait que vous ! Pierre veillait soigneusement à être proche de son « public », un de ses… bonheurs. Il respectait humainement ses visiteurs et ses lecteurs en leur offrant des histoires dont il voulait qu’elles évitent facilité et démagogie. Il apportait ainsi beaucoup de soin et d’exigences aux corrections, un travail exigeant, vorace en temps et en énergie.

 

L’écriture de Pierre Bottero avec « Le pacte des marchombres » avait atteint une belle maturité. C’est ce que Pierre lui-même soulignait quand il affirmait que « c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. » En effet, cette dernière trilogie qui met en scène le personnage d’Ellana est moins légère, plus complexe, que celle de « La quête d’Ewilan » : l’auteur avait eu le sentiment d’avoir grandi, évolué et de s’être trouvé, un sentiment accompagné par le désir de partager encore davantage avec le lecteur. Pierre Bottero était un homme intègre, voilà pourquoi il continue d’être autant aimé. A la lecture de ses trilogies, cette sincérité transpire. Pierre prenait un immense plaisir à écrire, à « rêver », à imaginer le monde (issu d’un vieux rêve de liberté absolue) d’Ewilan, d'Ellana. Il prenait un immense plaisir lorsque d’autres que lui se baladaient dans "ses" mondes. Pierre Bottero écrivait pour être lu mais aussi pour explorer des contrées inconnues (se connaître lui-même ?) et entraîner à sa suite tous ceux qui étaient tentés par l'aventure... Quand il mettait le point final, c’était à la fois une joie (celle d’avoir terminée et d’être satisfait du résultat) et une déchirure (celle de quitter l’univers crée)… Un sentiment d'être coupé d'une part de soi-même avec l’irrésistible envie de replonger très vite.

 

Pierre le « poète » accordait beaucoup d’importance au travail de réflexion qui précède l’écriture. Lorsqu’il attaquait le premier chapitre d’un roman, la trame générale était dans son esprit, il connaissait très bien ses personnages. Ensuite, plongé dans le cœur du roman, il écrivait sans arrêt, du matin au soir, parfois pendant la nuit. Puis, il pouvait ne plus écrire pendant des semaines Enfin, presque car il écrivait toujours… dans sa tête. Quand il n’écrivait pas, il écrivait sans écrire. Pierre était un homme normal qui aimait lire, courir, menuiser, bucheronner, voyager, rencontrer, parler, rêver… et sourire ! Ah, ce sourire !I

L’écriture de Pierre était une écriture « vraie », sans complaisance, une écriture qui venait des tripes, un cadeau offert au lecteur. Il n’était satisfait que si les mots qu’il employait correspondaient réellement à ce qu’il souhaitait écrire. Cette honnêteté, il la devait à ses lecteurs. Pierre était un travailleur qui reprenait, sans cesse, son récit, la cohérence, le fond, la forme… C’est pourquoi il prenait grand soin, malgré les pressions des lecteurs, de ne pas chercher à publier, à tout prix, trop rapidement. Il était persuadé qu’il valait mieux patienter et faire patienter plutôt que de se décevoir et décevoir. Il pendait qu’il fallait laisser le temps à l’histoire de pousser, à son rythme...

 

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   "Le Loup à la voix de miel"
Marc SEASSAU (Grasset jeunesse)

J’ai fait venir dans le collège où je travaillais alors, l’écrivain Marc Séassau.  La journée fut belle et pleine d’émotion notamment lorsque Marc anima une rencontre à deux voix (j’adore organiser ce genre de rencontres : 2 auteurs face à une classe en même temps !) avec Jean-Côme NOGUES qu’il avait adoré lire lorsqu’il était ado.

Marc Séassau a écrit ce roman « Le loup à la voix de miel » parce qu’il a été marqué par sa convocation comme juré dans une affaire de viol. Dans son récit, il narre l’entrée en 6ème d’une petite fille qui, anonymement, dépose des extraits de « Peau d’âne » dans les poches, de sa « marraine », une élève de 3ème.  L’appel au secours était évident !

Cette rencontre a déclenché un phénomène pour le moins inattendu dont j'ai été le témoin, involontaire : il m'a fallu trois semaines pour comprendre ce qui m’arrivais !

Je trouvais régulièrement par terre, dans le CDI, toujours disposées par deux, des photos représentants des scènes classiques de la vie d'une famille avec une de nos élèves de 6ème (anniversaires...). J'ai évidemment rendu ces photos à l'élève qui, agressive, semblait ne pas comprendre pourquoi je détenais son bien. C'est tout juste si elle acceptait de reconnaître qu'il s'agissait d'elle sur les clichés ! Ces scènes se sont régulièrement reproduites ( trois, quatre fois pendant trois semaines) jusqu'au jour où j'ai eu un déclic  : une seule photo sur le sol évoquant la petite sur les genoux d'un homme. J'ai de suite compris (Peau d’âne !), j'ai alerté l'infirmière, la Principale du collège... Cette élève avait eu l’idée de reproduire ce que l’héroïne du roman faisait.
Voilà ce qu'uns simple rencontre d'écrivain peut entraîner en dehors du plaisir de lire.
Le roman avait libéré la parole de l’élève !


Nous en avons évidemment parlé avec Marc Séassau qui était évidemment KO : comment ne pas l'être ? Il avait écrit ce roman un peu dans un but pédagogique mais quand la réalité dépasse la fiction...

Recherche

PERLES de LECTURE

 Le collège de Gannat

 a voyagé dans le temps !

 

 Après la lecture des romans historiques jeunesse de Béatrice Nicodème....

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« Oyez ! Oyez gente dames et damoiseaux ! Entrez dans le Moyen Age ! » Ainsi s’est écrié le troubadour, jeudi 9 juin 2011, dans la plaine gannatoise : deux cent élèves de 5ème du collège Hennequin et CM2 des écoles du Malcourlet, de Pasteur et de Jean Jaurès ont bravement et « prestement » effectué le « pas sur le côté » pour revêtir leur cotte de maille et ainsi plonger en plein XIVème siècle.

  

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  Pour rendre vivant et attractif le Moyen Age, période étudiée en classe et encore largement visible dans la cité des portes occitanes, Gannat, douze comédiens et cascadeurs professionnels de la compagnie toulousaine ARMUTAN, ont chevauché leurs destriers pour répondre à l’olifant de Christophe Boutier, professeur documentaliste, initiateur de cet imposant projet, « Cultures, loisirs et genres de vie au Moyen Age », un projet fédérateur d’énergie d’une année.

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Un campement faits de plusieurs tentes, de peaux de bêtes, de râteliers d’armes, de tonneaux… a été établi dans la partie herbeuse et arborée de l’établissement scolaire. Les écuyers – élèves, aux yeux brillant de plaisir, répartis en six « compagnies » de « routiers » qui répondaient au nom d’un  célèbre homme de guerre, du Guesclin, Prince noir ou bien d’un roi, Philippe Auguste…ont défilé avec leurs bannières dans les sept ateliers pédagogiques pendant six heures.  Ainsi, ils ont été initiés à l’archerie, au maniement des armes, au combat rapproché, à l’héraldique – l’art de faire son blason – à la danse, aux instruments et à la musique, à la jonglerie… Le capitaine « Barbepeste » et ses sbires ont alors conquis la « piétaille » qui après explications et démonstrations, devait mettre en pratique l’enseignement de leurs maîtres…  

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 Les corps fatigués furent réparés par le succulent banquet médiéval régional (tortillons gannatois, galichons d’Escurolles, fromages de chèvres de Bellenaves, Fraises bourbonnaises sur lit de fromage blanc de campagne de Cérilly étaient inscrits sur le très beau papier imprimé à l’ancienne par le moulin Richard de Bas ), pris en musique, et proposé par le chef, Sylvain Bruno. Une projection d’images, capturées dans la matinée, proposées par les élèves de l’atelier image du collège lors du repas, a également ravi les convives.

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En fin d'après-midi, les petits occitans, tout sourire, étaient regroupés pour assister à un spectacle de jongleries burlesques proposées par « Grand mètres Yann »,  à de la poésie lyrique, et à une impressionnante saynète de combats à l’épée accompagnée par la musique du groupe DAYAZELL.

 

Quel bonheur ! Quelle joie d'avoir vu les yeux des enfants pétiller de plaisir ! Quel  moment de vie ! Il ne fait aucun doute que cette journée unanimement saluée comme étant extraordinaire restera gravée dans les mémoires.

  351.JPG Alors, un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la réussite du projet ! Les personnels du collège Hennequin, la mairie de Gannat, les mécènes, les comédiens si sympathiques et bien sûr…les élèves !

 

Pour en savoir davantage :

 

RV sur le blog du collège de Gannat (03),

une 100e de photos...

 

http://cdi.gannat.over-blog.com/

 

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A propos de ce blog !

 

Lu dans « La nouvelle encyclopédie des filles 2011 » de Sonia Feertchak ((Plon)

 

« Le blog passionné et passionnant d’un professeur documentaliste  fou de littérature jeunesse, pour « sourire, rêver, aimer ». Des articles vivants sur la lecture, qui donnent envie de découvrir plein de livres et autant d’auteurs

 

 

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A lire, vraiment !




 

 

 

 

 

 

 

 

   

A travers de nombreuses anecdotes Christian Grenier évoque son enfance placée sous le signe du théâtre et de la lecture, son adolescence marquée par l'écriture et la passion. Il relate son parcours d'enseignant, d'auteur mais aussi de lecteur-correcteur, journaliste, scénariste et directeur de collection. Il se penche également sur les mécanismes intimes de l'imaginaire, détaille la genèse de ses oeuvres et fait pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'écriture et de l'édition. Enfin il s'interroge sur les principes qui font d'une fiction un récit pour la jeunesse. Regorgeant de confessions, de convictions et de passion, ce témoignage d'une vie consacrée à la littérature jeunesse se lit comme un roman.
 

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Le MOT du JOUR : ......

    "Des millions de gens vivent sans lire, mais ce qu'ils ignorent,

c'est qu'on vit infiniment plus en lisant."

Xavier-Laurent PETIT

  

     318 042 visiteurs 

Je vous livre l'adresse du blog de mon nouveau cdi et collège : http://colllafontaine.over-blog.com/

 

depuis octobre 2009

 

 

10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 09:17

 

·         Sophie, pourquoi écris-tu ? Est-ce quelque chose de facile à expliquer ?

Hum, c’est comme de respirer. J’écris donc je suis.

 

·         C’est quoi être écrivain ? Ecrire c’est quoi ?

C’est partager.

 

·         Que penses-tu des écoles américaines dans lesquelles on peut apprendre à écrire ? En France, elles n’existent pas. Quel écrivain es-tu ?

Ah, je pense que c’est un don. Ou on l’a ou on ne l’a pas. Et si on ne l’a pas, toutes les écoles du monde ne pourront jamais faire de vous qu’un écrivain très médiocre, au mieux. La meilleure école c’est la lecture. Tous les grands écrivains sont de grands lecteurs.

 

·         Arthur Ténor parle de lui comme étant un « explorateur de l’imaginaire. » As-tu une formule pour te caractériser ?

Créatrice du délire.

 

·         L’écriture a-t-elle toujours été en toi ou est-ce quelque chose qui est arrivé tardivement dans ta vie ? Il y a t-il eu un élément déclencheur ?

Une crise d’appendicite à 12 ans. Je m’ennuyais comme un rat mort. J’ai commencé à écrire. Jamais quitté la plume depuis. C’est très addictif ce truc là !

 

·         Pour qui écris-tu ? A moins que ce ne soit pour un public ? Pour être lu ?

Pour moi, pour vous, pour tout le monde. Je ne suis pas Kafka. Je suis contente d’être lue.

 

·         Le public/l’éditeur t’ont-ils influencé à un moment donné ?

Mon éditeur m’a fait changer le scénario du tome 7. C’est mon plus mauvais livre. Plus jamais je ne me laisserais influencer.

 

·         Cette fameuse imagination, d’où vient-elle ? De quoi t’inspires-tu ?

Aucune idée. C’est ce que je disais, c’est un don. Certains savent chanter tout de suite, ou dessiner ou composer. Callas, Picasso, Mozart. Ils avaient ce don. Je l’ai aussi. Merci au bon Dieu !

 

·         Comment procèdes-tu pour écrire ? Un plan ? des carnets ?

Des fiches. Des milliers de fiches. Des scénarios travaillés au millimètre près. Il m’a fallu près de six mois par scénario pendant les 17 ans où je n’ai pas été publiée. Et deux ans pour le premier. En revanche, à peine treize heures (le trajet de retour de Los Angeles) pour la DDO (« La danse des obèses ») qui est plus simple que Tara Duncan avec ses milliers de personnages.

 

·         A quel moment de la journée écris-tu ? Avec quoi ? Une heure précise ?

Toute la journée et une partie de la nuit. Environ 15 heures par jour. Je suis dingue, je sais.

 

As-tu besoin d’isolement ?

Oui, indispensable. J’ai une magnifique bibliothèque, créée pour moi et qui contient mes 12 000 livres.

 

·         Qui te lis en 1er ? Un proche ? Pourquoi ?

Mes filles. Elles sont exposées à mon humour H24. Si je les fais rire, c’est que c’est gagné. Si je ne les fais pas rire, je recommence.

 

·         Qu’aimerais-tu écrire ? un sujet que tu n’as pas abordé et qui te taraude ? un genre ?

Je voudrais pouvoir vivre jusqu’à 400 ans, parce que j’ai des centaines de livres dans la tête. Au secours !

 

·         Ecrire à 4 mains cela te tente-t-il ?

Non, je vais trop vite, j’ai trop d’idées, c’est trop difficile

 

·         Est-il facile de vivre de sa plume ? Exerces-tu un autre métier ?

Oui, je fais partie des 20 écrivains en France qui peuvent vivre de leur travail.

 

·         Qualités et défauts de la Femme ? qui rejaillissent sur l’écrivain ?

Mince alors, aucune idée ! Je ne vois aucune différence entre les romains des femmes et les romans des hommes, s’ils sont bons, c’est le seul truc qui compte !

 

·         La différence entre l’écriture de Tara Duncan et celle de ton roman pour adultes ?

Beaucoup plus difficile pour Tara que pour la DDO (« La danse des obèses »).

 

Photo : http://www.babelio.com/auteur/Sophie-Audouin-Mamikonian/6040/photos

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 09:07

 

En ce début de XXIe siècle, à Tarakea, en Tanzanie, le jeune séminariste Mathis Clémantin est un Odorant Absolu – il sent toutes les odeurs !
Cette capacité miraculeuse le rend précieux et dangereux.
Précieux parce qu’il est la preuve vivante que l’antiviral que ses parents, décédés, ont testé sur lui quand il était bébé, est toujours efficace. Donc qu’il pourrait être appliqué à une humanité désormais dépourvue de l’odorat.
Dangereux parce que les Flagellants, ces nouveaux fanatiques religieux maîtres du monde, ne peuvent admettre l’existence de ces êtres rarissimes… eh oui : les Flagellants doivent leur pouvoir aux castes qu’ils déterminent en fonction de la maigre capacité que possèdent désormais les humains de sentir : certains le Végétal, d’autres l’Animal ou le Minéral…
Or, à Yverdon, en Suisse, le laboratoire pharmaceutique GenPharma, dirigé par Jean de Monestan, effectue des recherches dans ce sens – l’odorat ! Un jour, la nièce du PDG, la jeune Anne-Marianne, découvre en rangeant des documents la preuve que Mathis existe – et que le secret de cet antiviral peut être retrouvé. Seulement voilà : les Flagellants ont un espion dans la place !
Bien malgré lui, Mathis se retrouve l’enjeu d’un combat qui oppose les obscurantistes religieux à une science qui aimerait rendre l’odorat à l’Humanité. Un combat dont les deux représentants positifs, Mathis et Anne-Marianne, deviennent vite tout à la fois les héros et les enjeux, face au diabolique Lucius Millepierre et à la mercenaire Bérengère, sa séduisante complice.

 

Thèmes : Uchronie / Les Humains n'ont plus d'odorat : quelles en sont les conséquences ? / Réflexion sur le pouvoir

Commentaire :

 

Ainsi, Alain Grousset, qui dirige chez Flammarion la collection Ukronie ( lire ma critique de Ceux qui sauront, de Pierre Bordage ! ), a retrouvé sa fidèle complice Danielle Martinigol pour concocter ce véritable « thriller uchronique » !
L’uchronie, faut-il le rappeler, est un récit qui se déroule dans un présent différent du nôtre parce qu’un événement du passé a bouleversé la donne. Rappelons que le grand classique du genre reste Le maître du haut château de Philip K. Dick ( 1962 ), récit d’une fin de XXème siècle inquiétante et japanisante où Hitler et les forces de l’axe ont gagné la deuxième guerre mondiale. Ici, l’hypothèse de nos deux auteurs est d’une rare originalité, et l’on sait que l’originalité, en SF, est de nos jours très demandée…
Le point de départ de Sens Interdit ? En 1918, la fameuse grippe espagnole a non seulement tué des millions d’individus mais surtout supprimé la capacité de sentir. On vit depuis près d’un siècle dans un monde non pas sans odeurs… mais dans lequel les humains ne sentent quasiment plus rien !
Et alors ? allez-vous rétorquer.
Eh bien la réponse romanesque est étonnante, car Sens Interdit, comme le veut tout bon récit de SF, décline et conjugue toutes les conséquences de cette hypothèse ! Certes, notre monde est à peu près le même ( quelques injures ont changé, de Pue-Dieu à Mort-Nez… mais on lit toujours Douglas Kennedy et Pascal Quignard ! ), sauf que les intégristes catholiques ont sauté sur l’occasion pour affirmer qu’il s’agissait là d’une punition divine, et en ont profité pour asseoir un pouvoir et des conventions très particuliers.
Nul doute que les amateurs du genre, jeunes et moins jeunes, goûteront en connaisseurs ce récit trépidant où l’action et les rebondissements servent de tremplin à une réflexion sur le Pouvoir et l’usage du bon sens… et des cinq autres !


Le blog de Christian Grenier : http://grenier-blog.noosfere.org/
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 09:04

Alors, « la mort du livre », c’est pour bientôt ?

Pas si vite…

Malgré les efforts déployés par les médias et l’éducation nationale, le livre semble bien résister ! Pourtant, que de publicité autour des nouveaux médias-écrans de la lecture : e-books mais aussi I-Pods et même téléphones portables !

De plus, le budget des conseils généraux délaisse le livre au profit des tableaux électroniques et des ordinateurs. Objectif : sans doute « être dans le vent » et surtout faire accéder l’informatique au plus grand nombre. Au point que, lors de la récente rentrée, face au retard pris dans l’impression de certains ouvrages scolaires, on a décidé de leur substituer leur « version numérique ».

Soit.

Oh, loin de moi l’idée de critiquer l’aspect en apparence démocratique de cet argent dépensé au profit du numérique. Beaucoup de jeunes de milieux défavorisés n’ont pas d’ordinateur, c’est vrai. Et une clé USB pèse moins lourd qu’un sac traditionnel d’écolier, c’est encore vrai.

Mais le vieux schnock s’étonne et même regimbe ou s’insurge - zut ( pardon : shit ! ), encore des mots inconnus ou vieillis…

Quitte à choquer, je pense qu’en France, même dans les familles modestes, l’ordinateur est devenu monnaie courante. Si de jeunes collégiens n’y ont pas un accès individuel, les raisons n’en sont pas toujours financières. Car l’achat d’une console de jeu ou d’un téléphone portable est souvent plus fréquent que celui… d’un livre ! Eh oui, il paraît scandaleux à bien des familles de dépenser 5 ou 6 euros pour l’achat du livre de poche demandé par le prof de français une fois par trimestre… ou par an ! Mais les mêmes familles se saigneront aux quatre veines ( expression vieillie, désolé… ) pour que leur ado ait une DS ou un portable. Sinon, face aux copains, c’est la honte !

Il y a quinze ans, j’affirmais que l’e-book n’était pas près de remplacer les livres. Je persiste et je signe, malgré les craintes des éditeurs eux-mêmes qui, depuis quelque temps, insistent pour que les auteurs signent dans leur contrat un « avenant » destiné aux « droits numériques ».

Question : sur mille individus penchés sur l’écran de leur ordinateur, combien sont en train de « lire un texte littéraire » ?

Ah, il paraît qu’on lit aussi sur son téléphone portable ; mon dernier roman policier est d’ailleurs disponible sur un serveur spécialisé, chapitre par chapitre.

Nouvelle question : sur mille personnes qui utilisent l’écran de leur téléphone portable ( et sont donc occupés à autre chose qu’à… téléphoner ! ), combien sont en train de lire un récit ?

Dernière question : allez dans un supermarché ou un magasin d’informatique ; et demandez combien d’e-books ont été vendus - oh, je ne doute pas qu’on en achète dans les deux mois à venir pour faire un cadeau à Noël, mais de là à ce qu’on les utilise au quotidien…

A mes yeux, la situation se résume un peu ainsi : les vrais lecteurs aiment les vrais livres. Et les authentiques amateurs des nouvelles technologies les utilisent pour leurs fonctions premières : Internet, mails, photos, films, jeux…

Autrement dit, l’e-book se trouve à la jonction d’un public rare et improbable dont je pourrais être l’un des représentants, moi qui suis l’auteur des Enquêtes de Logicielle, de Virus LIV 3 ou la mort des livres, et qui tente de réconcilier littérature et nouvelles technologies.

Eh bien si j’utilise portable et ordinateur… ce n’est jamais pour lire un récit !

Si le CD est en péril, c’est parce que la copie numérique est parfaite et l’usage identique : aucune ( ou très peu de ) différence entre l’écoute d’un CD original et sa copie-pirate. Mais rien ne remplacera le livre, qui voisinera avec la « liseuse », comme voisinent aujourd’hui dans les CDI romans et ordinateurs.

Et pour achever cette « minute du vieux schnock », un petit mot sur le terme de « liseuse » qui, s’il suggère aujourd’hui un écran numérique, m’évoque d’abord un petit vêtement de femme, une veste chaude d’intérieur ( pour lire au lit ) - cf Le Petit Robert.

Eh oui, entre l’e-book et la liseuse, le vieux schnock penche davantage vers… la façon traditionnelle de lire !

Désormais, et afin de rendre les lecteurs plus sensibles à « l’objet-livre », je décrirai en deux ou trois lignes, dans mes « lectures du mois », les caractéristiques de l’édition dans laquelle j’aurai lu tel ou tel ouvrage. Parce que de même qu’une chanson est souvent associée au lieu dans lequel ( et aux personnes avec lesquelles ) on l’a entendue pour la première fois, une histoire est liée à l’ouvrage et aux conditions dans lesquelles on l’a découvert, un objet qu’on aime posséder, retrouver, relire et feuilleter avec émotion.

 

Le blog de Christian Grenier : http://grenier-blog.noosfere.org/

 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 14:31

Interview de Sophie Audouin Mamikonian,

l'auteur de Tara Duncan.

 

Sohie, comment se situe l’auteur aujourd’hui par rapport à l’auteur des débuts ? Il y a-t-il une différence (style, pensée, méthode…)

 

Ben j’ai vieilli de huit ans, donc forcément j’ai accumulé de l’expérience, mais je suis incapable de dire s’il y a une différence ou pas, parce que je m’éclate toujours autant et j’ai un demi milliard de projets.

 

Quelle est ta définition de l’auteur jeunesse ? En es-tu un ?

 

Non, je suis un auteur tout court. J’ai écrit 40 livres depuis l’âge de 12 ans et même si la Fantasy reste mon domaine de prédilection, je suis capable d’écrire n’importe quoi. C’est d’ailleurs pour le prouver que j’ai fait éditer L’horrifique Danse des Obèses, l’un de mes thrillers les plus yerk.

 

Photo : http://www.elle.fr/elle/People/La-vie-des-people/Une-journee-avec/Une-journee-avec-Sophie-Audoin-Mamikonian/(gid)/695439

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 14:26

Marc OllivierTrois titres parus en littérature jeunesse et déjà un succès à donner le vertige. Tobie Lolness, premier roman en deux tomes de Timothée de Fombelle, traduit en vingt-sept langues, totalise 180 000 exemplaires vendus. Les aventures de cet enfant microscopique, qui vit dans un arbre, s'adressent d'abord aux enfants de 10 ans, mais elles séduisent aussi les adultes par leur imaginaire fantastique.

Avec Vango, son nouveau roman pour les ados, tout de suite classé dans les meilleures ventes jeunesse, l'auteur change d'univers. Mais le souffle de l'aventure est toujours là. Le premier tome, paru en mars, raconte la fuite d'un jeune homme, soupçonné de meurtre, dans l'Europe des années 1930.

 

« Je trouve mon équilibre ailleurs. »

 

À 37 ans, l'écrivain, enthousiaste, gère son succès sereinement. « Je trouve mon équilibre ailleurs. » Comme dans sa famille, omniprésente dans ses propos. Elle lui a donné l'envie de voyager. « Le travail de mon père, architecte, nous mettait toujours en partance. » Elle lui a transmis le goût de la nouveauté et des défis. « Mon grand-père répétait souvent cette phrase : 'Tous savaient que c'était impossible, lui ne le savait pas et il l'a fait'. » Il y a cultivé le goût de l'écriture. « Je suis très vite devenu l'écrivain public de la famille. »

Ce Parisien se dit « mobile », un carnet de notes toujours dans la poche, en quête de l'enfance perdue, « une nostalgie qui me fait avancer ». Ses études de lettres modernes le dirigent vers le professorat. En parallèle, il écrit pour le théâtre, « un laboratoire pour travailler la mise en bouche de mes écrits ». Par conscience professionnelle, il renonce à l'enseignement : « Je ne pouvais pas faire autre chose à côté. »

Longtemps paralysé par les grands écrivains du XIXe siècle qu'il admire, il ose enfin se lancer dans l'aventure du roman, à 33 ans. « Je voulais faire éclater les murs du théâtre, n'avoir aucune limite. La littérature jeunesse offrait cet espace de liberté. »

Timothée de Fombelle se met à tricoter et détricoter des histoires complexes dans la construction, mais avec un style limpide. « Je m'impose une règle de clarté. » Avec générosité. « Quand mes histoires sont mûres, je donne tout. » Et le souci de la précision. « J'ai passé quatre mois sur l'île sicilienne où Vango a grandi. »

Au final, son talent abolit la frontière entre la littérature jeunesse et adulte. Aujourd'hui, il travaille sur une adaptation au cinéma de Tobie Lolness. « Ça me fait peur. Mais j'adore le cinéma. Je prends ça comme un nouveau défi. »

 

Anne-Flore HERVÉ.

 

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/livres_detail_-L-ecriture-genereuse-de-Timothee-de-Fombelle_3723-1389947_actu.Htm

 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 14:22

 

Interview de Timothée de Fombelle, auteur du très remarqué Tobie Lolness, pour son nouveau roman Vango (Gallimard jeunesse).

 

Vidéo à regarder sur...

http://www.dailymotion.com/video/xd7d08_timothee-de-fombelle-vango_creation

 

 

Interview réalisé pour le site spécialisé en littérature jeunesse Les Histoires Sans Fin.com (http://www.leshistoiressansfin.com)

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 11:08

 

Le Centre international d'études en littérature de jeunesse   a fait l'objet d'une discrète liquidation judiciaire il y a quelques semaines.                            

Charlotte Javaux, initialement responsable éditoriale, et Dimitri Iberraken, webmaster, qui étaient les deux derniers salariés ont fait l'objet d'une mesure de licenciement économique à la suite de la liquidation judiciaire du CIELJ prononcée en septembre par le TGI de Charleville-Mézières.  Les locaux, que l'association louait à l'IFTS, sont fermés et le téléphone ne répond plus.

Les actifs de l'association sont en vente, à savoir un stock d'environ 40 000 livres pour la jeunesse rassemblés depuis les années 60-70 et un site internet qui est devenu en  une quinzaine d'années une référence quasi mondiale (trilingue) en matière de littérature de jeunesse pour la qualité de ses fiches-critique, de ses analyses, de ses dossiers, etc.

 

Etienne Delessert est le président du CIELJ dit qu'une solution aurait été trouvée pour "assurer la pérennité du site et permettre des développements".

    

par Patrick Flaschgo

( L'Union – vendredi 15 octobre 2010 )

 

 

http://www.lunion.presse.fr

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 11:06

 

Le CIELJ (Centre International d’Etudes en Littérature Jeunesse) a des   difficultés financières. Comme malheureusement beaucoup d’autres associations du domaine culturel. Les fonds publics se raréfient, le courage manque.

 

    Son site Ricochet, pourtant site de référence en matière de littérature jeunesse et base de données incontournable, souffre momentanément de cette situation, même si nous continuons d’alimenter pratiquement toutes nos rubriques quotidiennement.

 

    Ses dirigeants ont trouvé une solution qui va assurer la pérennité du site et permettre des développements et améliorations qui vont profiter à vous tous, nos visiteurs, que nous remercions chaleureusement de votre fidélité.

 

    Avec une équipe en grande partie renouvelée, un financement assuré, Ricochet va pouvoir continuer à jouer son rôle dans la médiatisation et la valorisation du champ de la littérature jeunesse francophone, de façon indépendante des enjeux commerciaux et dans le respect de la ligne éditoriale définie par Janine Despinette, sa fondatrice.

 

    Nous sommes contraints aujourd’hui à un devoir de réserve et pour quelques jours encore. C’est sur le site que vous serez les premiers informés de ce renouveau ...

 

    Certains d’entre vous se sont inquiétés de ne pas trouver réponse à leur mail ; cette situation rentrera dans l’ordre dans quelques jours.

 

    Merci à tous ceux qui continuent à croire en Ricochet et à encourager son travail, nos adhérents et visiteurs.

 

    Le Président Delessert -  mardi 12 octobre 2010

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 09:11

 

Sophie Audouin Mamikonain, la maman de Tara Duncan raconte.

 

A voir sur...

http://www.dailymotion.com/video/xexd9t_sophie-audouin-en-interview-la-mama_news

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 11:11

Les coulisses du doublage du dessin animé "Tara Duncan", roman de Sophie Mamikonian

 

* Le doubalge et les tarradicts

A voir sur...

http://www.m6bonus.fr/videos-backstage-10/videos-coulisses-2680/tara_duncan/video-zoom_sur_tara_duncan-47064.html

 

 

C'est le groupe français Moonscoop qui a adapté le roman, qui est un énorme succès commercial, à la télévision. Et cette adaptation n'est pas l'histoire du roman.

Depuis septembre 2010, le dessin-animé est proposé en 26 x 26 minutes : les épisodes sont diffusés tous les dimanches matin sur M6.

 

* Sophie Audouin raconte ce qu'est le dessin animé.

A voir sur...

 

http://www.elbakin.net/fantasy/news/12411-Tara-Duncan-arrive-sur-M6

 

 

La réalisation d’un film estégalement évoquée…

 

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POURQUOI ce BLOG ?

 Le BLOG consacré
aux AUTEURS,
à la LITTERATURE JEUNESSE
et à L'ECRITURE
.

Enfants 1 199La lecture est une nécessité dans le monde moderne. Elle permet de maîtriser la langue, de développer l’imaginaire, de structurer la pensée, d’accéder au savoir, d'acquérir du vocabulaire... C’est pourquoi parents et enseignants se lamentent lorsque les enfants ne lisent pas et les ados encore moins. Pourtant, ils prendront PLAISIR à lire... pur cela, il suffit de les juindécembre2010 225aider à ouvrir la porte.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

  

 

 Avec ce blog, j'aimerais :
 * faire découvrir la littérature jeunesse,l'écriture et les auteurs pour la jeunesse
partager une passion et pourquoi pas donner envie de lire et de rêver entre les pages.  

juindécembre2010 260Le livre est une véritable source de plaisir, de joie et d'émotion. Beaucoup d’élèves disent ne pas aimer lire. Je ne suis pas loin de penser que TOUS aiment lire, sans exception ! Le plus difficile pour eux est de parvenir à trouver dans la masse, LE livre, celui qui ne va pas les endormir… juindécembre2010 227LE LIVRE, celui qui va leur "parler", le livre qui leur correspond, le livre qui va leur remuer les tripes, les boyaux, les neurones, la tête !!!  

Enfants 1 178-copie-1Personne n'aime lire toutes les histoires, tous les livres. Evidemment. Il existe donc des "critères" à appliquer pour trouver et emprunter la perle, le livre qui va faire définitivement plonger dans le plaisir de lire !

Dans le livre on fait de merveilleuses rencontres, on découvre plein d'amis, on voyage, on s'ouvre sur le monde, on vit des aventures que l'on ne connaîtra jamais dans la vie de tous les jours : on embrasse des princesses, on escalade des rochers, on "zigouille" les méchants, on galope sur des chevaux lancés à la poursuite de terribles bandits ... bref, on fait de fabuleux voyages pour... "sourire, rêver et aimer" (Lisez "Le type" de Philippe Barbeau.) !!

Enfants 1 258Dans ce blog, il sera question des hommes et des femmes qui écrivent : les écrivains pour la jeunesse. Les ouvrages de littérature jeunesse de qualité seront présentés, racontés, "décortiqués"...
Vous lirez des interviews de professionnels, vous découvrirez des portraits, le monde de la chaîne du livre (éditeurs, imprimeurs, libraires...), vous trouverez également des conseils, vous ferez des rencontres, participerez à des débats, vous lirez des expériences d'animations pédagogiques autour des livres, vous découvrirez des "paroles" d'élèves, d'enseignants, des textes et.... plein d'autres choses encore !

juindécembre2010 224

 Brigitte Coppin 015
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    "Les gens qui aiment lire sont rarement des salauds !"
Xavier-Laurent PETIT
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  SPECTACLES

   

  "Salomon, vous vous rendez-compte ?"

de Christophe Boutier

 

spectacle radeau 010 

 

Sa majesté des couches"

de Christophe Boutier  

 

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  Une comédie en V actes écrite et mise en scène par Christophe Boutier

L’histoire de la séduction, de l’enfant et de sa famille depuis la préhistoire jusqu’à l’enfant-roi du XXIème siècle.

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Sur scène, il y avait :

- 14 comédiens 

- Six musiciens professionnels dont Michel Léger, accompagnateur de vedettes de la chanson et du cabaret, telles que La Bande à Basile, Daniel Guichard, Zanini, Jean Constantin, André Aubert (Don Patillo)...

- la chorale du collège de Xavier Bélanger (professeur d'éducation musicale qui a mis en musique le spectacle) qui a interprété des chansons de variété en rapport avec l'enfance.

- des projections murales assurées par les élèves de l'option image (Eddy Dabrigeon...) du collège, option dirigée par Cécile Cotten,  professeur d’Arts plastiques.

  19.JPG 20.JPG

 

Les spectacles précédents

 

2013- Le temps du maquis"

2012 - "Salomon, vous vous rendez compte ?"

2011 - "Sa majesté des couches"(Gannat)

2010 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes"  : 2ème épisode (Gannat)

2010 - "Un zèbre sur la banquise" (Gannat)

2009 - "Hommes-Femmes, nos amis les bêtes " : 1er épisode (Lapalisse)

2008 - "La farce vaudevillesquement tragique de la chambre forte du jugement dernier. " (Lapalisse)

2007 - "Le terrier zeixcoussois en Zinzinmouli ou la complainte des comédiens en danger" (Saint- Prix)

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    Un grand MERCI donc à tous les écrivains jeunesse
 que j'épuise et à qui je donne mal à la tête !!!
Ah ! Ah !!

Enfants 1 224Christian Grenier, Eric Boisset, Alain Grousset, Alain Surget, Béatrice Nicodème, Anne-Marie Desplat-Duc, Susie Morgenstern, Arthur Ténor, Hubert Ben Kemoun, Jean-Côme Noguès, Marc Séassau, Fabrice Colin,  Lorris Murail, Roger Judenne, Philippe Barbeau, Anne Ferrier, Evelyne Brisou-Pellen, Eric Sanvoisin, Christophe Léon, Jean-Luc Luciani, Béatrice Egémar, Magali Herbert, Guy Jimenes, Jean-Claude Mourlevat, Raymond Perrin, Jean-Baptiste Evette, Marc Cantin, Claire Gratias, Christophe Miraucourt, Xavier Bascour, François Librini, René Gouichoux, Yaël Hassan, Jean-Marc Ligny, Marie-Aude Murail, Cécile Roumiguière, Brigitte Coppin, Dorothée Piatek, Sophie Audouin-Mamikonian, Fanny Joly, Johan Héliot, Jack Chaboud, Jean-Luc Marcastel, Stéphane Daniel, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas, Jean-Paul Gourévitch, Michèle Laframboise., Florence Hinckel, Christophe Loupy, Lénia Major, Viviane Koenig, Marie Mélisou..

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... évoque le BLOG sur la littérature jeunesse.

 

"Des conseils pratiques de pro à pro, des interviews délicieuses et des
articles écrits par des écrivains ou des éditeurs, des bibliographies,
des réflexions sur la littérature jeunesse, des coups de coeur et
 des anecdotes...On trouvera tout cela (!) sur le blog de C
hristophe
Boutier, professeur documentaliste  au collège de Gannat (Allier).

Les petits articles de réflexion sur certains aspects de la littérature
jeunesse sont parmi les plus intéressants, d'autant plus qu'ils soulèvent
parfois des points souvent peu vus : les genres relevant de l'imaginaire
et les critères de classification (science fiction, fantasy...), les styles
d'écriture (classique, moderne…), ou encore le souci de la véracité dans
les romans historiques jeunesse.

En plus de cela, on trouvera une liste impressionnante de sites
d'écrivains  et des ressources diverses et variées qui émaillent les
articles (liens vers des  sites de séries jeunesse, des conférences
en ligne...), des « trucs et astuces » de Doc pour aimer et faire
aimer la lecture, des bibliographies...

Si la mise en page gagnerait à être un peu plus claire et lisible, le côté
bric-à-brac (où on flâne volontiers de longs moments) perdrait de son
charme...

Par un prof-doc amoureux et défenseur acharné de la littérature
jeunesse.
"

 

Rubriques

CULTURE au CDI de Gannat

Collège de Gannat (03)

" Fête de la culture, de la lecture et de l'écriture"

  Mai 2013 - 4ème édition

Eric Boisset 

Mai 2013 145

ArthuArthur Ténor 024r Ténor

Alain Surget 

Alain Surget 053

 

Mai 2012 - 3ème édition

 Jean-Luc Marcastel

jean-luc-MARCASTEL-010.jpg

Brigitte Coppin 

      Brigitte-Coppin-013.jpg

 

Mai 2011 - 2ème édition

Philippe Barbeau, Christian Couty

juindécembre2010 236

Béatrice Nicodème

 

juindecembre2010-245.jpg

 

Juin 2010 - la 1ère édition :

 

Alain GROUSSETet Christian GRENIERétaient parmi nous pour évoquer la Science-Fiction (SF) etpour débattre des nouvelles technologiesqui pourraient "tuer » les livres...

 Enfants 1 196

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Le nouveau spectacle du collège

Joseph Hennequin de Gannat, dans l’Allier.

 

 

La troupe de théâtre du collège Hennequin, composée cette année de 30 comédiens issus des quatre niveaux de classes, a réalisé un film (un vrai ! en noir et blanc)écrit par Christophe Boutier, professeur documentaliste, « Le temps du maquis» (vendredi 14 juin 2013, centre socio culturel de Gannat). Xavier Bélanger, professeur d’Education musicale, assurera la mise en musique.

Ce film présente la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt,d’hommes et de femmes – les maquisards - remarquablement courageux qui recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation allemande.

Ce spectacle entre dans le cadre du projet « Devoir de mémoire », une option du collège menée en classe de 3ème. Les 16 élèves de cette option dirigée par M. Bellet, professeur d'Histoire, présenteront la soirée :

En 1ère partie, un court métrage : Roger VENUAT, résistant dans le maquis de Hérisson (Allier, 03), au collège Joseph Hennequin.

En 2ème partie, la pièce de théâtre, « Le temps du maquis »

ENTREE GRATUITE

  

QUI SUIS-JE ?

Je suis Christophe BOUTIER, professeur documentaliste au collège de Gannat (1 rue Joseph Hennequin. 03800 GANNAT) , dans l’Allier, en Auvergne.

Passionné par la littérature jeunesse, l'écriture, la lecture... j'ai découvert, grâce à ma profession cette littérature - une vraie littérature ! - qui comporte de magnifiques textes. Et derrière des mots adressés, peut-être davantage aux enfants, aux adolescents - quoi qu'un bon texte doit pouvoir être lu par tous sans aucune histoire d'âge ! - se cachent des écrivains adorables, des personnes d'une incroyable richesse humaine, intellectuelle et culturelle, des gens de talent que j'ai/j'ai eu la chance pour certains de côtoyer !

Aujourd'hui, j'éprouve le besoin de partager mon amour des auteurs jeunesse et de leur oeuvre ! je compte également sur vous lecteurs pour faire vivre ce blog, mutualiser nos expériences, nos connaissances, nos réflexions et... débattre.

 
Mon autre BLOG, celui du CDI du collège de GANNAT :
http://www.cdi.gannat.over-blog.com